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Si tu savais !!
Si tu voyais les traces que le temps m'a laissées, les rêves effacés, les cœurs qui se sont cassés. Si tu voyais mes sourires forcés, mes silences blessés, les nuits où j'ai crié sans qu'une main se tende. J'ai connu l'ombre, les adieux sans retour, les promesses qui meurent avant le lever du jour, la douleur que l'on porte comme un secret apprit, j'ai aussi essayé de survivre quand tout s'écroule,tout s'effondre.
Si tu voyais mes réveils sans lum...suite
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À Lysandre Valmont
Lysandre, Toi qui erres dans les pages que je n’ai jamais lues, toi qui connais les éclats de lumière que je n’ose nommer, je t’écris avec mes mains tremblantes, comme on effleure un cristal fragile. Je dépose sur toi les mots que le silence a retenus. Chaque nuit, je me perds dans le labyrinthe de ton esprit. Je devine tes rires dans le vent, tes soupirs au creux de mes draps, et je m’attarde à imaginer ton encre caressant la page comme on effl...suite
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Les femmes et les copines d’abord
Pour une fois je ne vais pas être d’accord avec Tonton Georges, son radeau de la méduse et ses copains d’abord. Les copains, bon on va le dire de ce pas à ses muses la guitare et la plume : les copains, bof, un peu bof. Ok c’est sympa mais j’ai passé l’âge des bitures et des défonces provoquant d’incoercibles fou-rires avec les potes. D’ailleurs il y a déjà bien longtemps que j’aime rire seul, bien que je n’aie rien contre une bo...suite
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Mon amour s'est enfui
Mon amour s‘est enfui hier et je suis effondré
Et j’ai bien peur de ne plus jamais le revoir
Je déprime et c’est bien peu de dire que je broie du noir
J’ai parfois des idées de suicide que je dois repousser Mon amour, je l’ai rencontré un peu avant novembre
Je ne vous dirai pas ou ni quand, ça serait trop parler
Mais à son rire, sa fraîcheur de printemps, sa beauté
Sa pureté, mon cœur s’est ouvert sans attendre Mais le cœur de ma belle ...suite
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La chambre bleue
CHAMBRE : Voilà un mot rond en bouche, un mot que l’on chuchote, comme si on voulait y rentrer sur la pointe des pieds pour ne pas réveiller bébé. La sourde vibration des deux premières lettres vous le suggère. Le B, bilabiale sonore et occlusive et la vibrante R en font en sa fin une onomatopée de grelottement. On y recherche la chaleur car BRRH ! Comme il fait froid dehors ! Quand on parle de chambre, on pense de suite à la chambre à coucher, u...suite
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- Édifié sur plus d'1 siècle, Chambord fut achevé en 1680 -
Suite au changement d'humeur de
l'une de ses nombreuses conquêtes, François 1er
aurait gravé sur la fenêtre de sa chambre ces deux vers :
« Souvent femme varie, / Bien fol est qui s'y fie »

L'amour
L’amour L’amour né du manque
Se nourrit de mirages,
Cherche dans le corps
Ce que l’âme a perdu. Il embrasse la fièvre
Comme on boit la rosée,
Confond la soif et la source,
Le feu et la lumière. Quand le désir s’apaise,
Il s’endort dans sa cendre ;
Quand l’illusion s’éteint,
Le cœur cherche un autre feu. L’amour, quand il naît du mirage,
S’épuise comme un rêve à l’aube.
Seul celui q...suite
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Les enfants de la piscine
J’ai vu à la piscine une fille et un garçon qui faisaient une ronde
C’était un mercredi matin, le jour ou il y a pas mal de monde
La fille était blonde, le garçon brun et il était environ dix heures
C’était dans le vestiaire, environ 8 enfants, ça sentait le bonheur C’étaient des enfants de 6 ou 7 ans qui attendaient le maître nageur
Les mères étaient là qui patientaie...suite
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Le zona
Quel âge j’avais, 25, 28 peut-être ? Alors ma petite sœur en avait 15, 18 peut-être. Elle habitait seule avec ma mère, mon père était mort depuis un bon moment maintenant. Un jour elle m’appelle, ma sœur, pas ma mère, très embêtée. Son dilemme est qu’elle a prévu de partir pour un week-end prolongé avec des ami(e)s mais le hic c’est que ma mère est malade d’un zona et lui fait un chanta...suite
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Le Cœur de la Bête
La Bête dévorait mon être, Comme on enfonce un secret. Ce n’était point de l'amour, Mais une frappe sourde, Dans ma chair un tambour. Son ombre pesait mes failles, Cherchait sous mes entrailles, Un passage, une porte branlante,
Où, je n’étais plus qu’un souffle Une lueur chancelante. Dans ce noir sans contour, La proie en moi s’est tue, Suppliant la Bête, en retour De lui fai...suite
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L'Aloès ou la maison des veilleurs
Cette histoire se déroule à une époque pas très éloignée de la nôtre. Une famille venait de prendre possession, pour une bouchée de pain, d’une maison rustique en pierres et poutres apparentes, plus ancienne que l’arbre avec le bois duquel fut fait le crayon dont je me sers pour écrire cette histoire. Jamais Arthur ne l’aurait imaginé lorsque tournant les ...suite
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Le destin d'une vie
Le temps qui passe Mènera chacun au bout de son impasse
A moins que tu ne crois en ton destin
Qui t'emportera plus loin
Chacun son destin, chacun sa destinée
C'est une ligne droite déjà dessinée Personne n'échappe à sa destinée
Mais chacun aura la possibilité de s'en jouer
Si on ne lui jette pas un sort
Pourvu qu'on suive son chemin sans regret ni remord
Sans avoir peur...suite
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Je suis une île
Je suis une île au milieu de l’eau. J’avance sur la mer et ses flots langoureux, on dirait que je danse sur le bleuté des vagues voyageuses. Je glisse au fil de l’océan, ou plutôt non, c’est lui qui bouge. Enfin qu’importe, on dirait que je surfe sur l’immensité des larmes en pleurs. Le soleil darde ses rayons sur moi, pourtant, esseulée, je n’ai guère envie de briller. Je préfè...suite
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L'imparfait du subjectif
Je t'aime, je t'aime, je t'aime Et je m'aime bien aussi. J'adore être avec toi et aussi avec moi. j'aime, tu aimeras. Que vous vous aimassiez, ils auraient vraiment aimé. Ne pas connaître ce bonheur c'est comme mourir sous X Faut éviter l'écran bleu, la faute de carre, la perte de contrôle. J'aime Tu aimeras Il a aimé Nous eûmes aimé. Que vous vous aimassiez, ils au...suite
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Puisse-t-il ne pas demeurer un voeux pieux
Envoyez-lui des pensées
D’amour et de compassion
Pour que le mal insensé
Se meurt sous votre affection
Pour que son lit de douleur
Se transforme en lit serein
Afin que son âme en pleurs
Puisse écouter les refrains
De la pensée magnanime
Émanant d’une personne
complètement anonyme
Gloire à l’être qui façonne
Le pieux soulagement
Empreint de félicité
Pui...suite
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Conquistador
Le chemin de la vie Est un labyrinthe d'adversité Dans le grimoire de la destinée Sont écrits nos remparts et nos soucis Pour gagner la liberté La paix et la sérénité Il nous faudra les franchir Pas le choix, pour nous en sortir J'ai croisé la grande faucheuse Restée à ses côtés sur le bord du vide J'ai entendu pleurer ces voix limpides Et suis revenue, toute nébuleuse J'ai croisé l...suite
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L'autre
Je ne veux plus être l'autre, cette fille un peu lâche.
Je me souviens du vent chaud qui caressait nos visages,
mais on ne peut pas tout avoir mon ange, c'est là que je te dis adieu.
je ne serai plus jamais ce reflet, cette image que tu t'es fait de moi Je ne suis pas naïve, faible, soumise,
ho non, j'ai besoin de me sentir vivre, de rire, crier, pleurer si l'envie m'en prend et su...suite
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La raison enchaînée
On nous dresse à penser, dès l’âge du biberon, Que l’ordre est vérité, que l’obéissance est reine ; Et l’enfant, qu’on façonne en statue de raison, Grandit tout endormi sous l’hymne à la rengaine. Apprends, petit mouton, les verbes et les dates, Mais tais-toi si ton cœur s’avise de rêver ; Le maître a toujours tort de vouloir te sauver, Et l’école produit des sages acrobates...suite
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Sélection Avis & Discussions
Déraciné
Jean-Claude, ton poème est vraiment touchant. Tu parles avec beaucoup de sincérité du déracinement, de la souffrance de devoir quitter sa terre natale, et de l’espoir mêlé à la désillusion. On sent que tu as voulu rendre hommage à tous ceux qui partent pour survivre, mais qui ne trouvent pas toujours la paix espérée. Tes mots sont simp... |
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Ceux qui portaient le lien
Merci beaucoup Abdellah pour ce superbe poème qui montre d'une façon magistrale comment d'une éclipse peut naître la discorde ! Bien souvent, ce sont les parents qui unissent la famille et quand ils s'en vont, arrivent les premières disputes. On ne se parle plus, on s'éloigne, parfois on est pris entre les uns et les autres sans n'avoi... |
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Le Pique-Assiette
Je vous félicite, Albert B, pour cette poésie qui avec des vers interpellants et saisissants brossent le portrait d’un être qui dressé sur les ergots gonfle son égo. Pourtant, le propre de l’humain n’est-il pas de saisir par la main fraternelle ceux qui lui donne l’essentiel ? Être redevable ceux qui l’ont invité à table, être reconnai... |
Accédez aux actualités SDA
Singularisons ce qui nous saute aux yeux
L’antisémitisme, le racisme, l’islamophobie et tout ce qui met les gens sous une même bannière de voir sont des jugements qui portent ombrage aux individualités de chaque personne. Prétendre que tous les juifs ont tel ou tel défaut, que tous ceux qui ont la peau foncée sont marqués par certaines déficiences caractérielles, c’est faire fi des particularité...suite
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Hors de moi
Je sais qu'hors de mon âme Malade et esseulée, Ruminant dans son mal En d'alliénées pensées Bien qu'étant presque aveugle en regardant au loin que je rêve d'être ailleurs me tordant dans mon coin Je sais qu'hors de mon corps anxieux tant que fébrile brûlant dans l'inconfort sa chair écorchée vive que ce n...suite
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Elle volait des valises (Juan) ♪
Chanson écrite et enregistrée en 1995 à Paris, pour Juan, jeune artiste dont je m'occupais et qu'on peut retrouver dans d'autres interprétations sur ma page d'accueil. Comme je l'ai dit sur lui, il était difficile de le faire swinguer. Qu'importe, voici la chanson. Je dois dire avec orgueil que j'étais assez fier du texte, ayant réussi pour une fois à me gli...suite
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La Bonne Étoile (2025)
Réalisé par Pascal Elbé, nous transporte en France en 1940 auprès de Jean Chevalin et de sa famille, plongés dans la misère après que Jean ait déserté l’armée. Persuadé que certains s’en sortent mieux que d’autres, il imagine un stratagème osé : se faire passer pour juifs afin de bénéficier de l’aide des passeurs et atteindre la zone libre. Ce plan attribuera une nouvelle ...suite
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Jean Valjean (2025)
Grégory Gadebois incarne Jean Valjean avec une intensité remarquable. Son jeu, mêlant retenue et éclats d’émotion, permet au spectateur de ressentir la profondeur de la lutte intérieure du personnage. Les seconds rôles, notamment Bernard Campan, Isabelle Carré et Alexandra Lamy, apportent chaleur et humanité, donnant vie à un univers à la fois cruel et plein d’espoir. Les int...suite
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Extrait acte 4, scène 4 Iphigénie
IPHIGENIE Mon père, Cessez de vous troubler, vous n'êtes point trahi.
Quand vous commanderez, vous serez obéi.
Ma vie est votre bien. Vous voulez le reprendre
Vos ordres sans détour pouvaient se faire entendre.
D'un oeil aussi content, d'un coeur aussi soumis,
Que j'acceptais l'époux que vous m'aviez promis,
Je saurai, s'il le faut, victime obéissante,
Tendre a...suite
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Bénédiction
Lorsque, par un décret des puissances suprêmes, Le Poète apparaît en ce monde ennuyé, Sa mère épouvantée et pleine de blasphèmes Crispe ses poings vers Dieu, qui la prend en pitié : – « Ah ! Que n’ai-je mis bas tout un nœud de vipères, Plutôt que de nourrir cette dérision ! Maudite soit la nuit aux plaisirs éphémères Où mon ventre a conçu mon expiation ! Puisque tu m’as choisie entre...suite
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Ancolies vous propose

Je suis une île
Je suis une île au milieu de l’eau. J’avance sur la mer et ses flots langoureux, on dirait que je danse sur le bleuté des vagues voyageuses. Je glisse au fil de l’océan, ou plutôt non, c’est lui qui bouge. Enfin qu’importe, on dirait que je surfe sur l’immensité des larmes en pleurs. Le soleil darde ses rayons sur moi, pourtant, esseulée, je n’ai guère envie de briller. Je préfè...suite
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Le Renard et le Corbeau
Renard morose cherchait un ami, sa femme lui dit « Va vite chercher du gibier
Les enfants ont faim, il n’y a plus rien dans le garde manger
Renard partit et rencontra Corbeau, il lui dit « tu connais la fable
Du Corbeau et du Renard ? » « Stop » répliqua l’oiseau peu affable Et sans délai Corbeau s’envola, Renard se retrouva dépité
Cette fable est idiote se dit-il et elle...suite
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Et de mes doigts
Et de mes doigts j’égrène,
Un par un tous les noms, de ceux que j’ai aimés, Et qui, je crois aussi, m’ont donnée de leur cœur. La mémoire me blesse, m’écorche encore un peu,
Sourire désabusé,
Car une fin d’histoire, à tous leur est commune, Nos cris de désespoir avaient jailli alors, Les frissons de nos corps, l’éclair de nos esprits, Les battements de nos cœurs, la sueur de no...suite
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L'amour
L’amour L’amour né du manque
Se nourrit de mirages,
Cherche dans le corps
Ce que l’âme a perdu. Il embrasse la fièvre
Comme on boit la rosée,
Confond la soif et la source,
Le feu et la lumière. Quand le désir s’apaise,
Il s’endort dans sa cendre ;
Quand l’illusion s’éteint,
Le cœur cherche un autre feu. L’amour, quand il naît du mirage,
S’épuise comme un rêve à l’aube.
Seul celui q...suite
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L'imparfait du subjectif
Je t'aime, je t'aime, je t'aime Et je m'aime bien aussi. J'adore être avec toi et aussi avec moi. j'aime, tu aimeras. Que vous vous aimassiez, ils auraient vraiment aimé. Ne pas connaître ce bonheur c'est comme mourir sous X Faut éviter l'écran bleu, la faute de carre, la perte de contrôle. J'aime Tu aimeras Il a aimé Nous eûmes aimé. Que vous vous aimassiez, ils au...suite
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La pureté
La pureté d’une luciole qui voltige illuminée dans la pupille d’un tout petit lorsqu’il pose son regard sur moi. Je ne peux l’oublier, on dirait la danse flamenco d’une bougie facétieuse. La limpidité d’une goutte d’eau en transparence sur le bord d’une feuille, petite rosée impertinente à l’aurore des prairies de novembre. On dirait une larme du ciel que le vent a oublié d’enlever. L...suite
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Conquistador
Le chemin de la vie Est un labyrinthe d'adversité Dans le grimoire de la destinée Sont écrits nos remparts et nos soucis Pour gagner la liberté La paix et la sérénité Il nous faudra les franchir Pas le choix, pour nous en sortir J'ai croisé la grande faucheuse Restée à ses côtés sur le bord du vide J'ai entendu pleurer ces voix limpides Et suis revenue, toute nébuleuse J'ai croisé l...suite
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La raison enchaînée
On nous dresse à penser, dès l’âge du biberon, Que l’ordre est vérité, que l’obéissance est reine ; Et l’enfant, qu’on façonne en statue de raison, Grandit tout endormi sous l’hymne à la rengaine. Apprends, petit mouton, les verbes et les dates, Mais tais-toi si ton cœur s’avise de rêver ; Le maître a toujours tort de vouloir te sauver, Et l’école produit des sages acrobates...suite
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Elevé aux saints
Elevé aux saints Les cultivateurs prient Saint Glyphosate Les charcutiers prient Saint Nitrite Les poissonniers, qui ont les dents de leur mère, Prient saint Goustan Le mercure, ils ne s'avaient pas. Les vignerons prient Saint-Sulfite Les coiffeurs Saint-Parabène Les coiffeuses Saint-Silicone Les marchands de soda Saint-Antimoine Les marchands d'eau saint P....suite
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Écrire
Écrire Il y a des plumes qui délivrent,
et d’autres qui condamnent. Des plumes qui relient les rives,
et d’autres qui séparent les mondes. Des plumes qui ouvrent des sentiers,
et d’autres qui égarent dans les buissons. Des plumes qui unissent,
et d’autres qui divisent. Des plumes qui apaisent les âmes,
et d’autres qui les égarent. Des plumes trempées dans l’orgueil,
et d’autres baignées ...suite
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La jeune fille enceinte
J’ai vu à la piscine une jeune fille enceinte au ventre arrondi
0h Dieu qu elle était belle ! j’en fus tout ébloui Son ami était jeune, mais il était moins beau
Il suivait de peu sa maîtresse et me parut penaud. Je ne sais pas pourquoi mon regard est attiré par les futures mères A qui mes yeux curieux trouvent toujours des grâces singulières
Il y a dans ces ventres souve...suite
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La douceur mélancolique
La douceur mélancolique Sous la peau des nuages, la lune se cherche un passage. Sa lumière tremble, comme une prière retenue au bord des lèvres du monde. La maison dort, mais une fenêtre veille encore peut-être un cœur, peut-être un souvenir qui refuse de s’éteindre. Les arbres s’inclinent, l’...suite
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Roman Roman
Mes mains tremblent, crispées sur la barre, mes jointures blanches. Le Nautilus tangue violemment, jouet pris dans une tempête. Les lumières clignotent, déchirant l’obscurité de flashs sinistres, déformant les visages figés de terreur. Le capitaine, habituellement prompt à s’emporter, semble étrangement calme en criant ses ordres, sa voix ferme tranchant le chaos. Pourtant, je n’entends plus que des échos brisés, submergée par la panique. Depuis trop longtemps déjà, un monstre a pris possessi...
Conte Conte
Il était une fois dans le village de GALLO vivait une famille aimante. Le père s'appelait Ndalé âgé de quarante six ans, la mère du nom de Ziki, âgée de quarante ans. Ils avaient deux adorables enfants, une fille âgée de quinze ans et un garçon de dix sept ans, la fille s'appelait Ndedi et le garçon Dotté. Ils vivaient en harmonie depuis des années, un jour le garçon décida de se rendre en ville pour continuer ses études, à ce moment là, il avait 20 ans. La jeune fille quant à elle en avait ...
Texte Texte
À la manière de Carco, j'ai longtemps parcouru les rues de Paris, la nuit. Elles m'ensorcelaient. Des venelles autour de la Porte de Vanves jusqu'au sommet de la Butte Montmartre, je captais des signaux magnétiques, je remplissais ma cervelle d'images. Je buvais des alcools colorés et les paroles du rêve. Je visitais parfois des corps parfumés. Je rentrais, régénéré, enrichi, à la pointe du jour. Les saisons s'enchaînaient. La neige jaune et bleue me ravissait tout autant que les roses lueurs...
Biographie & Autobiographie Biographie & Autobiographie
Dès son plus jeune âge, Sofonisba révèle une curiosité et une sensibilité exceptionnelles. Elle observe avec une minutie étonnante tout ce qui l’entoure : les visages, les gestes, les objets, la lumière qui joue sur les surfaces. Elle cherche à reproduire ce monde sur le papier avec une précision qui dépasse son âge. Les premiers croquis qu’elle trace ne sont pas de simples dessins d’enfants : ils expriment déjà un sens de l’observation et une capacité à saisir l’essence des sujets qu’elle re...
Conte Conte
Cette histoire se déroule à une époque pas très éloignée de la nôtre. Une famille venait de prendre possession, pour une bouchée de pain, d’une maison rustique en pierres et poutres apparentes, plus ancienne que l’arbre avec le bois duquel fut fait le crayon dont je me sers pour écrire cette histoire. Jamais Arthur ne l’aurait imaginé lorsque tournant les pages de son magazine hebdomadaire préféré, il avait vu la photo d’une jolie petite maison et en était tombé amoureux. Et quelle chance ! E...
Article Article
Fille d'Anneta Maillard, dite Line Marsa – chanteuse de bastringue, qui l’abandonna, ne vécut que pour ses amants, et que l'alcool associé à la drogue coucha dans le ruisseau – et de Louis Gassion, contorsionniste forain, Édith Giovanna Gassion naquit, le 19 décembre 1915. Elle fut élevée, d’abord, par ses grands-parents maternels, deux poivrots chez lesquels elle serait morte si son père, en 1917, ne l'avait sortie de cet enfer lors d'une permission. Il la confia à sa mère, Léontine Gassion ...
Tranche de Vie Tranche de Vie
A travers les temps et les espaces Mon esprit se meut avec agilité Mais aussi grande soit sa place Il reste tout petit dans cette immensité J’imagine mon grand-père maternel Henri La guerre débute en 14, il a vingt ans, il est conscrit En 1916 comme artilleur, il est dans l’enfer de Verdun Il bombarde l’ennemi, plus féroce que le Hun Certainement j’imagine Henri est mort de peur Mais il s’en sortira, ce n’est pas son heure De cette sale guerre, il me parlera trop peu Que des copains de l’armé...
Article Article
: entre savoir condensé et mémoire dispersée Introduction Le monde n’a jamais eu autant accès au savoir, et pourtant, jamais il n’a si peu lu. La démocratisation du livre numérique, des résumés express et des capsules littéraires sur les réseaux n’a pas engendré la renaissance culturelle que l’on espérait. Elle a, au contraire, transformé la lecture en un produit de consommation rapide, vidé de son souffle intérieur. Aujourd’hui, on ne « lit » plus un livre : on le survole. On le résume, on e...
Essai Essai
Les inventeurs qui ont changé le monde sans reconnaissance L’histoire de l’innovation est souvent racontée à travers les noms de grands inventeurs, célèbres et reconnus : Edison, Bell, Wright. Pourtant, derrière ces figures emblématiques se cachent des génies oubliés, des créateurs dont les idées ont façonné notre quotidien, mais qui n’ont jamais reçu la gloire qu’ils méritaient. Ces inventeurs ont parfois été éclipsés par des rivaux plus médiatiques, des contextes sociaux défavorables, ou s...
Tranche de Vie Tranche de Vie
Évocation de la vie de ma mère Évoquer la vie de ma mère, c’est vous parler d'un temps que les moins de 55 ans ne peuvent pas connaître. Ma mère est née en 1923, elle est le deuxième enfant et la première fille d’une famille de 6 enfants, son père Henri a 20 ans en 1914, il est mobilisé pour la guerre, il me parlera peu de cette guerre, juste " Patrick tu ne connaîtras pas de meilleur copain qu' à l’armée" En 1919, Henri est démobilisé, il rencontre une couturière Juliette, ils se marient en ...
Texte court Texte court
Les étoiles scintillaient de milles interrogations et inondaient de rêves et de possibilités l'instant furtif de cette soirée. Tout semblait plus facile et accessible dans ces moments-là : comme si le monde s'ouvrait à elle de manière sereine et qu'une force cachée jaillissait enfin. Elle était vivante. Elle ressentait tous les éléments à l'instar de cette brise humide qui indiquait que ce présent allait bientôt se terminer. Mais elle ne voulait pas de cette fin, elle souhaitait continuer à ...
Article Article
Boualem Sansal ou la Plume Engagée Boualem Sansal, écrivain algérien francophone, use de sa plume pour dénoncer, interroger et faire vivre la mémoire, alliant courage et rigueur littéraire. Né le 15 octobre 1949 à Theniet El Had, dans la région de Tissemsilt en Algérie, Boualem Sansal grandit au sein d’une période marquée par l’indépendance de son pays et les premiers bouleversements politiques qui allaient façonner sa pensée. Il fait des études d’ingénieur à l’École nationale polytechnique ...
Texte court Texte court
Pour une fois je ne vais pas être d’accord avec Tonton Georges, son radeau de la méduse et ses copains d’abord. Les copains, bon on va le dire de ce pas à ses muses la guitare et la plume : les copains, bof, un peu bof. Ok c’est sympa mais j’ai passé l’âge des bitures et des défonces provoquant d’incoercibles fou-rires avec les potes. D’ailleurs il y a déjà bien longtemps que j’aime rire seul, bien que je n’aie rien contre une bonne marrade comme il m’arrive encore parfois lors d’un diner en...
Poème Poème
Mon amour s‘est enfui hier et je suis effondré Et j’ai bien peur de ne plus jamais le revoir Je déprime et c’est bien peu de dire que je broie du noir J’ai parfois des idées de suicide que je dois repousser Mon amour, je l’ai rencontré un peu avant novembre Je ne vous dirai pas ou ni quand, ça serait trop parler Mais à son rire, sa fraîcheur de printemps, sa beauté Sa pureté, mon cœur s’est ouvert sans attendre Mais le cœur de ma belle à mon amour était fermé Il m’a fallu beaucoup de constan...
Texte Texte
CHAMBRE : Voilà un mot rond en bouche, un mot que l’on chuchote, comme si on voulait y rentrer sur la pointe des pieds pour ne pas réveiller bébé. La sourde vibration des deux premières lettres vous le suggère. Le B, bilabiale sonore et occlusive et la vibrante R en font en sa fin une onomatopée de grelottement. On y recherche la chaleur car BRRH ! Comme il fait froid dehors ! Quand on parle de chambre, on pense de suite à la chambre à coucher, un espace dédié au repos et au sommeil, un endr...
Texte court Texte court
Je suis une île au milieu de l’eau. J’avance sur la mer et ses flots langoureux, on dirait que je danse sur le bleuté des vagues voyageuses. Je glisse au fil de l’océan, ou plutôt non, c’est lui qui bouge. Enfin qu’importe, on dirait que je surfe sur l’immensité des larmes en pleurs. Le soleil darde ses rayons sur moi, pourtant, esseulée, je n’ai guère envie de briller. Je préfère et de loin me laisser aller comme ça lentement, sans plus penser, sans plus rêver, juste planer à la surface des...
Article Article
Dès son enfance, elle se passionne pour les livres et les histoires, fascinée par la capacité des récits à transporter et à émouvoir. Adolescente, elle passe des heures à imaginer ses propres personnages, à créer des dialogues et des situations, et comprend déjà que l’écriture pourrait devenir plus qu’un passe-temps : un véritable chemin de vie.
Fable Fable
Renard morose cherchait un ami, sa femme lui dit « Va vite chercher du gibier Les enfants ont faim, il n’y a plus rien dans le garde manger Renard partit et rencontra Corbeau, il lui dit « tu connais la fable Du Corbeau et du Renard ? » « Stop » répliqua l’oiseau peu affable Et sans délai Corbeau s’envola, Renard se retrouva dépité Cette fable est idiote se dit-il et elle a été tant de fois contée Je m’y suis mal pris, sûrement il a cru que je lui cherchais noise Un cousin me l’a dit il faut ...
Tranche de Vie Tranche de Vie
Quel âge j’avais, 25, 28 peut-être ? Alors ma petite sœur en avait 15, 18 peut-être. Elle habitait seule avec ma mère, mon père était mort depuis un bon moment maintenant. Un jour elle m’appelle, ma sœur, pas ma mère, très embêtée. Son dilemme est qu’elle a prévu de partir pour un week-end prolongé avec des ami(e)s mais le hic c’est que ma mère est malade d’un zona et lui fait un chantage affectif pour qu’elle ne parte pas. Tu pars avec tes potes et je m’en charge, je lui réponds Il y avait ...
Texte court Texte court
La pureté d’une luciole qui voltige illuminée dans la pupille d’un tout petit lorsqu’il pose son regard sur moi. Je ne peux l’oublier, on dirait la danse flamenco d’une bougie facétieuse. La limpidité d’une goutte d’eau en transparence sur le bord d’une feuille, petite rosée impertinente à l’aurore des prairies de novembre. On dirait une larme du ciel que le vent a oublié d’enlever. La clarté d’un lac sous le ciel étoilé de l’été, tous ces yeux célestes à regarder dans l’eau, comme autant d’...
Texte Texte
Ô toi, dont l’âme répond à la mienne avant même que ma voix ne s’élève, toi, présence douce et ferme, dont le silence a plus de tendresse que mille paroles, tu es ce havre secret où viennent mourir les tempêtes de mes jours. Lorsque ton souvenir s’avance dans le sanctuaire de ma pensée, tout s’apaise : le tumulte s’efface, et le monde, soudain, me semble respirer. Car il est des êtres que le destin tisse à notre chair avant même la naissance,
Fable Fable
La mort et le vieillard Un vieillard de 75 ans travaillait tranquillement dans son jardin Un grand froid le saisit, il sent la mort qui lui prend la main Stop dit-il, « cela suffit la mort, il faut que l'on cause Tu ne vas m’empêcher de voir au printemps mes belles roses ? » Et puis j’ai travaillé toute ma vie, à 16 ans je bossais J’ai arrêté à 65 ans, calcule le nombre d’années cotisées Regarde mon énergie, je suis encore bien robuste A mon sens encore 5 ans de vie, n’est ce pas juste ? Ma ...
Poème Poème
Seconde rencontre Puis un jour, tout recommence : cette énergie, cette connivence et surtout cette complicité. Une complicité compliquée car improbable. Différence, dissemblance, pour ne pas évoquer une absence totale de similitude. Tout les menait vers des chemins discordants. Et pourtant… Capitaine d’un caractère humain et bienveillant, elle se risqua à traverser le talus du sentier des mal-aimés. Le talus de ceux qui n’y croient plus car trop perdus. Le talus de ceux qui n’en peuvent plus ...
Lettre Perdue Lettre Perdue
Si tu voyais les traces que le temps m'a laissées, les rêves effacés, les cœurs qui se sont cassés. Si tu voyais mes sourires forcés, mes silences blessés, les nuits où j'ai crié sans qu'une main se tende. J'ai connu l'ombre, les adieux sans retour, les promesses qui meurent avant le lever du jour, la douleur que l'on porte comme un secret apprit, j'ai aussi essayé de survivre quand tout s'écroule,tout s'effondre. Si tu voyais mes réveils sans lumière. Si tu voyais mes batailles,mes pas chan...
Poème Poème
Lysandre, Toi qui erres dans les pages que je n’ai jamais lues, toi qui connais les éclats de lumière que je n’ose nommer, je t’écris avec mes mains tremblantes, comme on effleure un cristal fragile. Je dépose sur toi les mots que le silence a retenus. Chaque nuit, je me perds dans le labyrinthe de ton esprit. Je devine tes rires dans le vent, tes soupirs au creux de mes draps, et je m’attarde à imaginer ton encre caressant la page comme on effleure une joue aimée. Je ne te demande rien, Lysa...
Pause-Mélancolie Pause-Mélancolie
Et de mes doigts j’égrène, Un par un tous les noms, de ceux que j’ai aimés, Et qui, je crois aussi, m’ont donnée de leur cœur. La mémoire me blesse, m’écorche encore un peu, Sourire désabusé, Car une fin d’histoire, à tous leur est commune, Nos cris de désespoir avaient jailli alors, Les frissons de nos corps, l’éclair de nos esprits, Les battements de nos cœurs, la sueur de nos peaux, Nos mots s’entremêlant dans nos bouches accolées, A quoi bon ces moments où l’on crut effleurer par le don ...
Poème Poème
J’ai vu à la piscine une fille et un garçon qui faisaient une ronde C’était un mercredi matin, le jour ou il y a pas mal de monde La fille était blonde, le garçon brun et il était environ dix heures C’était dans le vestiaire, environ 8 enfants, ça sentait le bonheur C’étaient des enfants de 6 ou 7 ans qui attendaient le maître nageur Les mères étaient là qui patientaient, elles attendront environ une heure Il y avait une mère blonde très jolie, une de type asiatique, une voilée Et d’autres, ...
Poème Poème
La distance nous éloigne, Et le destin nous sépare. Pourquoi la vie me traite-t-elle avec tant de désespoir ? Pourquoi es-tu si proche de mon cœur, chaque soir ? D’une ville à l’autre, D’un continent à l’autre, Le destin nous promène, mais jamais côte à côte. Est-ce le bon moment de t’accueillir dans ma vie ? Ou est-il déjà trop tard pour t’y avoir ? Le sera-t-il un jour, quelque part ? Ou le destin dressera-t-il toujours des routes, Pour que jamais nos deux êtres se frôlent ? Mon âme me mur...
Poème Poème
Brume argentée glisse sur les collines. Un souffle humide caresse les souvenirs. La terre mouillée exhale son parfum profond. Le vent frissonne dans les herbes et les feuilles. Je marche seul, mes pieds effleurent l’herbe trempée. Chaque goutte de rosée libère un parfum frais et sucré. Les fleurs ploient sous l’ombre des nuages dorés. Le bois embaume l’air, résine et mousse mêlées. Les montagnes lointaines se drapent de voiles bleutés. Le ciel s’étire, silencieux, sur la vallée endormie. Le ...
Chanson & Slam ♪ Chanson & Slam ♪
Encore une cigarette, encore un voile dans ma tête une autre allumée, sans y penser un peu de moi-même gaspillé un peu, un peu bousillé On s’en fout mais ce soir, j’ai vu dans ton regard une ombre est passée, cette pensée je pars en fumée Je sais c’est pas marrant je sais ce s’ rait mieux sans ces dégâts argentés dans le métal dans le métal des cendrier Dans ton regard, ce cafard cette lancinante, cette lancinante pensée je pars en fumée en fumée Oh je t’aime, t’aime t’aime t’aime j’ te sour...
Chanson & Slam ♪ Chanson & Slam ♪
Un beau jour je serai expert comptable J'aurai un costume impécable Car dans mon tableau exel J'entrepose toutes mes névroses Selon l'échelle de Becquerel Il faut que je prenne une pause Mais j'envoie chier tous les huissiers Ils n'ont qu'a me lécher les pieds Coupable mais pas comptable Perdu pour perdu, Il faut que je reste calme L'administration me tue Un beau jour je serai expert comptable J'aurai une décapotable Car dans mon tableau exel Je répertorie toutes mes peines Selon l'échelle d...
Poème Poème
L’amour L’amour né du manque Se nourrit de mirages, Cherche dans le corps Ce que l’âme a perdu. Il embrasse la fièvre Comme on boit la rosée, Confond la soif et la source, Le feu et la lumière. Quand le désir s’apaise, Il s’endort dans sa cendre ; Quand l’illusion s’éteint, Le cœur cherche un autre feu. L’amour, quand il naît du mirage, S’épuise comme un rêve à l’aube. Seul celui qui puise à la source du vrai Apprend à aimer sans illusion. Alors le cœur s’ouvre, Non plus pour posséder, Mais p...
Poème Poème
Lueurs sombres Elles sont méchantes ? Qui ça ? Ces sensations étranges qui parcourent mon corps ? Elles aident des fois en se taisant, Mais la plupart du temps, Elles anéantissent l’environnement. Elles ne sont pas méchantes mais virulentes, Tu ne les as pas choisies, Tu es leur petite fille. Elles ne sont pas dans la compréhension, Ni dans la raison, Mais dans l’émotion. Elles te font trembler de colère, Elles te mettent à terre. Elles te saisissent de tristesse Sans aucune délicatesse, Elle...
Poème Poème
Une danse infinie — Peut-être une partie d’échecs… Je ne sais pas ce qu’il se joue, Mais il me semble que l’horizon s’éclaircit. Longtemps je n’ai été qu’un pion, Mais au bord de l’échiquier, La reine s’éveille — Du vertige à la renaissance. Du haut de ma tour, Loin des luttes sans fin, Le cœur en échec et mat, Je cherche l’équilibre et la paix. L’illusion d’un commencement, D’un voyage en silence, Ou d’un jeu dangereux. C’est avec délicatesse que j’avance d’une case. Tout devient fou — Une c...
Poème Poème
J'écoute la musique, elle vient de loin, Elle traverse le temps, elle prend ma main. Elle parle une langue que je n'ai pas apprise, Mais que mon coeur comprend, sans surprise. Les tambours murmurent des choses anciennes, Des pas dans la pouyssière, des voix qui reviennent. Est-ce là, dans ce rythme, dans cette chaleur, Que viennent mes racines, que bat ma couleur ? Je ne sais pas d'où vient ce frisson, Mais il me touche, il me fait maison. Comme si quelqu'un, là-bas, dans l'histoire, Me chan...
Poème Poème
La Bête dévorait mon être, Comme on enfonce un secret. Ce n’était point de l'amour, Mais une frappe sourde, Dans ma chair un tambour. Son ombre pesait mes failles, Cherchait sous mes entrailles, Un passage, une porte branlante, Où, je n’étais plus qu’un souffle Une lueur chancelante. Dans ce noir sans contour, La proie en moi s’est tue, Suppliant la Bête, en retour De lui faire l'amour, Que batte mon coeur repu, Je n'ai su que sombrer, Dans l'abysse de son coeur blessé, Comme une âme déchirée...
Poème Poème
Je t'aime, je t'aime, je t'aime Et je m'aime bien aussi. J'adore être avec toi et aussi avec moi. j'aime, tu aimeras. Que vous vous aimassiez, ils auraient vraiment aimé. Ne pas connaître ce bonheur c'est comme mourir sous X Faut éviter l'écran bleu, la faute de carre, la perte de contrôle. J'aime Tu aimeras Il a aimé Nous eûmes aimé. Que vous vous aimassiez, ils auraient vraiment aimé. Je ne veux pas casser l’amour Juste savoir s’il peut plier s’étirer, rebondir, revenir. Connaître la vague ...
Poème Classique Poème Classique
Envoyez-lui des pensées D’amour et de compassion Pour que le mal insensé Se meurt sous votre affection Pour que son lit de douleur Se transforme en lit serein Afin que son âme en pleurs Puisse écouter les refrains De la pensée magnanime Émanant d’une personne complètement anonyme Gloire à l’être qui façonne Le pieux soulagement Empreint de félicité Puisse l’ardent sentiment Saisir son cœur de bonté Les vapeurs de votre esprit Pleuvront sur l’homme en tourment Abandonnez le mépris Qui ternit ...