Soleil profond
Froidure de la nuit bleue à l’acier du wagon
Anonymat des mondes qui croisent aux couloirs Je t’y vis cependant, et cette lueur de moire
Qui irradiait partout, comme un soleil profond Chaleur de la nuit ocre qui ancre nos vaisseaux Hallucine le chemin qui n’est que ta rencontre
Dans ces taillis urbains où plus rien ne se montre
Mais pourtant toi encore au clair de ton rehaut Se ...suite
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Parapluie
Entre les tours, les vents sont rudes
La pluie fine frise ma chevelure
Alors J’ouvre mon parapluie
qui plie et ne résiste plus
Cette situation périlleuse m’amuse Son pas, de la même cadence, me suit
Ce combat semble le faire sourire
Ces vents furieux nous désinhibent.
Nous échangeons des mots heureux
Et mes maux commencent à s'user. Lorsque j’arrange ma coiffure
Un compliment délicat
...suite
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L'émerveillement
Dans ce monde abyssal, ce qui manque à nos vies
C’est l’émerveillement
Pourtant n’était-il pas, de Bangkok à Paris
Jadis, dans l’air du temps Rencontrer tous ceux qui encore s’émerveillent
De deux, de trois fois rien
Du souffle de la brise, du labeur des abeilles
Dans le petit matin Du vol d’un papillon, de la pluie tombant drue
Au plus fort de l’été
Du ciel, de l’arc-en-ci...suite
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Sara et le Satan
Il était une fois une petite fille qui s’appelait Sara. Elle avait six ans et aimait très fort son papa et sa maman. C’était une enfant qui faisait tout ce que ses parents lui disaient de faire. Sara était très pieuse et avait un très bon cœur. Mais Satan, le roi du mal, ne pouvait supporter l’âme sans péché de cette enfant. Une nuit où Sara dormait profondément, il se déguisa ...suite
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Une Cabine d'essayage
elle s’imaginait ce qui pourrait bien se produire si à chaque fois qu’on entrait dans une cabine, chaque personne ressortait différente, transfigurée par ses essayages. « Mieux même, si à chaque tentative, les gens se retrouvaient transformés, s’ils devenaient eux-mêmes les figures dessinées sur les fringues qu’ils désiraient acquérir ; voilà qui serait génial ! Tu por...suite
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Un Monde Meilleur ♪
Je voudrais que la misère ne soit plus cette poussière qui recouvre la Terre J’aimerais que la mer allonge ses bras et éteigne les flammes de l’enfer Je voudrais que l’ordre règne et renonce à l’or qui corrompt les pervers J’aimerais que le ciel se confonde avec le sable qui mange les déserts Je voudrais que la fièvre quitte le corps des êtres sans défense J’aimerais que la pai...suite
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