Un coup de blues ; cafard ou mélancolie : envie ou besoin de le partager, c'est ici !
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Une pause-Mélancolie doit faire entre 1200 et 5000 caractères.
Pause-Mélancolie
Je n’ai pas de prénom. Je vous explique : le prénom que je porte est celui du frère aîné de mon père, frère emporté à ses 20 ans par une leucémie ou pneumonie ou je ne sais quelle autre maladie expresse. La tradition aristocratique dans laquelle j’ai grandi voulait alors que le premier descendant mâle de la génération suivante porte le prénom de ce frère disparu. Un cousin serait né 15 jours avant moi, c’est lui qui s’y collait. Donc mon prénom n’est pas mon prénom, je ne l’aime pas - je ne m...
Pause-Mélancolie
Comment exprimer le sentiment de déception qui m'habite. Fête du village, trott Maranne le matin (randonnée de 10-13-15 kms), moi pas marcheuse. Dès 11 heures, présence de ma petite personne, pour avoir mon emplacement réservé à la présentation de mon livre. L'organisation super chouette, et tout le monde sympa. Normal vous me direz, on me connait. La veille j'ai réservé une table pour 16 personnes, ma famille et amies, amis. Tout bien noté sur la grande table.
Pause-Mélancolie
Le journal me casse le moral Dans ce monde d’attardés comment les gens peuvent rêver ? Les bonnes nouvelles frôlent le cruel tandis que le malheur réjouit les profiteurs On vit dans le monde des meilleurs cons pour qui la vie ne vaut pas plus qu’un joueur de ballon On vit dans un monde de bonne volonté mais qu’il ne faut pas trop pousser On vit dans un monde qui n’a de foi qu’en ce qu’il voit et non en ce qu’il croit On vit dans un monde qui veut le bien de tous tant qu’il peut garder le sie...
Pause-Mélancolie
Ô ma plume, mais où diable as-tu disparu depuis si longtemps ? N'imagines tu pas, depuis ce lointain endroit où tu te caches désormais, quelle désolation tu laisses ? Nous avons pourtant relu attentivement tous ces écrits que nous avions construits ensemble à la recherche d'une phrase malencontreuse qui aurait pu expliquer ta soudaine disparition. Mais seule apparait cette joie de rebondir sur ces tapis de mots, en en emportant quelques uns à chaque virevolte pour les assembler habilement en ...
Pause-Mélancolie
Il était une fois, ils étaient une triste fois nos amours infirmes. Quelque chose au fond de nos âmes qui louchait, clochait, bavochait, pétochait, qui relevait de l’impossible. L’incapacité de nos sentiments envers l’autre à demeurer dans le temps, perdurer avec les années noires et blanches ou colorées. Exception faite de l’irremplaçable tendresse, malheureusement si souvent aux abonnées absentes. Nous partions pourtant de bons, d’excellents sentiments : en premier lieu il y avait bien sûr...
Pause-Mélancolie
L' J'aimerai qu'une fois tu puisses prendre possession de mon corps. Pour voir qu'il est détruit, Par cette peur encore et encore, D'être laissée ici. Non je n'ai pas confiance en moi tu sais il est tard mais dans ma tête c'est le brouillard Serais je aimé à ma juste valeur ? Les larmes se transformeront t-elles en bonheur ? Si pour une fois tu étais le bon. Si tu gagnais, La ou tous les autres ont échoué. À chaque fois je me fais avoir. Je place tant d'espoir Et au final je suis déçue. Parce...
Pause-Mélancolie
Archi... merdre Comme on naît tout petit, vulnérable et bouffi, tout gentil, après avoir crié soi-même, vient l’épreuve de la vie -au grand jour, - il y faut être archi Comme on passe son temps, des nids aux écoles, à téter ces laits, pour grandir et se développer, on est vite encombré, et meurtri, car on n’est pas tout seul à n’être, ni tout à fait gentil, ni tout à fait archi, du QE au QI Comme il faut reconnaître qu’autour c’est de même, on passe ,- après ces liquides plus ou moins sucrés...
Pause-Mélancolie
Fatiguée ! Qui dit que tout s’arrange toujours ? Que la vraie sagesse c’est de croire au vieil adage : « Tout est bien qui finit bien ». Qui dit cela ? Il ne connait rien des nuits à étouffer ses larmes, des fragilités qui mettent au sol, En miettes, plus brisé que du verre. Il ne sait rien des peurs si nombreuses qu’elles paralysent tout élan vers la vie. Il ignore même ce que c’est de se sentir en trop. Que connait-il de cette impression de vivre en absurdie ? Ce monde ne ressemble qu’à un ...
Pause-Mélancolie
? Il le sait que la vie nous dépasse, comme il le sait que tout trépasse. Il le sait depuis ses 5 ou 6 ans que la vie doit nous séparer que la vie doit se séparer. C’est à la fois l’ordre et le désordre des choses. Je le sais aussi. Mieux que lui. Même avant, bien avant de mourir c’est comme ça, se quitter un peu, un jour, longtemps. La tristesse, le malheur, la mélancolie, la perte, la détresse, la dette même, tous n’ont à voir là-dedans. Cela n’y change rien. C’est le prix à payer pour l’am...
Pause-Mélancolie
Tous issus de matrice, et pour s’alimenter, On arrive en criant et les difficultés Et tout plein d’appétit on veut toujours téter Le bon et la chaleur des liquides nourriciers Vient le temps des risettes, des areus séducteurs On comprend tous vite, du sourire la valeur On en fait à l’envi, mais très vite prisonniers Des diktats du bonheur , tous un peu trépassés Inutile de le nier, dès qu’on est on devient Inutile d’arrêter, de vouloir maîtriser, Toujours des limites, cela seul est certain In...
Pause-Mélancolie
Il y a des moments dans la vie où il faut supprimer les problèmes, l’un après l’autre ; histoire de faire de la place pour les nouveaux qui attendent patiemment leur tour. C’est comme dans la salle d’attente de certains lieux… Tous bourrés de problèmes qui prennent leur mal en patience. Les regards se croisent suspectant le voisin d’en avoir un bien contagieux. Je suis sûre que c’est arrivé à chacun d’entre vous de repartir avec celui qu’il n’avait pas en entrant. Parfois, on a de la chance,...
Pause-Mélancolie
Ce jour, même à la montagne, le feu s'emballe. Et comme une amie et ma fille n'en sont pas loin. Je ne peux que penser à vous tous. Une amie tétue comme une mule, ne veut pas s'éloigner de chez elle. Quant à ma fille, elle a encore de la marge pour évacuer, pas de risque immédiat. Je me dis qu'il se peut que vous êtes plongés au coeur du problème. Je me pose la question ? Quand on sent la fumée, les particules de cendre et filaments blancs qui s'éparpillent à des kilomètres à la ronde, comme...
Pause-Mélancolie
Litanie s… Jusque dans les chaumières on percevait le bruit Toujours ce tonnerre en volutes de nuit La mère et les enfants serrés dans la prière Se terraient sous le toit d’où pendait la gouttière Arrachés par ce vent qui attise et détruit Sous la table éventrée les fleurs d'un bouquet Le chien n’avait pu fuir et quelque aïeul muet Tout à ses souvenirs mais en larmes de sang Ne voulait plus comprendre avant ni maintenant Grêlons et bataillons médailles et courages Dans l’un et l’autre camp ,...
Pause-Mélancolie
Je ne peux pas exactement dire toute ma vie, puisqu’à l’origine comme tout un chacun j’étais enfant, mais disons dès l’âge de 12/13 ans je me suis senti différent. Déjà une conscience très marquée des inégalités sociales (je suis d'obédience aristocratique), déjà à 5 ans un sentiment très puissant de l'absurdité de Paris où je vivais, puis tous les autres sentiments encore d'absurdité, d'obscénité, d'indécence, d'indigence et d'indifférence du monde dans lequel nous vivions, de la corruption...
Pause-Mélancolie
Au front de ma douleur, je m’agrippe ; Je ne veux pas qu’elle m’engloutisse Dans l’abîme de mes jambes maigres Dans le gouffre d’un monde sans pitié. Mes peines s’ouvrent sur un précipice ; Je perçois un désespoir sans fin ; Handicap, ne m’enchaîne pas aux barreaux ! Ne me vêts pas de l’oripeau des invalides ! Mes fumerons marchent au combat Ils luttent contre l’adversité Le mal les tient en laisse La souffrance entrave leur démarche Sous l’effort ils claudiquent Ne m’abandonnez pas au désesp...
Pause-Mélancolie
... Il m’apparut d’un coup, immobile et debout La meute hurlait au loin, les cors sonnaient la mort, Les chevaux au galop écumaient sous le mors Et saignaient comme lui, une blessure au flanc Il m’apparut d’un coup, immobile et debout Somptueux de silence , haute statue de marbre Ses bois développés lui faisaient comme un arbre Il en portait le poids sur ses pattes graciles Face au dernier combat mais puissant et agile Connaissait le sabot le rut et les assauts Aujourd’hui il voyait la lueur...
Pause-Mélancolie
Désarmé étais-tu ! Ainsi tu naquis Avec la soif De comprendre D'apprendre Le parler De tes ainés Puis à ton tour tu resservirais En toute confiance Ce qu'on t'avait dit Jusqu'au savoir le plus érudit De toutes les sciences sans la moindre défiance... J'irai donc à mon tour comme toi à l'école Y passant une partie de ma vie Comme toi nous aurons appris du passé Et notre futur serait ainsi préparé Je, tu, nous vécûmes de moments présents Permanents Et il fallut bien longtemps Pour que vienne le...
Pause-Mélancolie
L'être humain ne vit plus que pour la perfection, il n'aspire plus qu'à une vie sans problème. Il est presque à en perdre son humanité, chacun de nous perd de son humanité. Maintenant quand nous voyons un sans-abri dans la rue nous l'ignorons complétement, nous qui vivons notre petite vie loin de nos soucis, nous négligeons un de nos semblables qui est dans le besoin, cela est devenu naturel, pire que cela c'est devenu une normalité. Cette humanité cherche tellement à soigner son confort per...
Pause-Mélancolie
Ils n'ont pas fait toutes les guerres De naguère Pas vécus toutes les parades Et autres stupides mascarades Chaque dimanche du musée Grévin On les sort pour jouer encore les malins Fardés comme des poupées Ils se pensent à coup sûr surdoués Leur sont encore offerts les meilleurs plateaux de la télé Pour entretenir leur ego surdimensionné Ils semblent prêts à se faire empaillés Pour encore et encore durer... Mais enfin un peu de décence T'éviterait mon cher une trop grande déchéance Reste derr...
Pause-Mélancolie
Vous connaissez sans nul doute cette expression pour les écrivains ou les amateurs, la fameuse et tristement célèbre "angoisse de la page blanche". Et bien mes chers camarades, m'en voilà atteind. J'ai des brouillons, j'ai des idées mais je ne trouve pas les mots. Le flot d'images coule devant moi mais je n'arrive pas à le saisir. Je distingue ce que je souhaite faire mais je n'arrive pas à le déceler plus clairement. J'avais des plans d'écriture, les premiers jets sont écrits et mes idées m...
Pause-Mélancolie
Assise sur la terrasse de ce café, les yeux inévitablement tourné vers le bas, je cherche l’envie de jouir d’un avenir meilleur. Pourquoi suis-je encore là, sans volonté d’agir, simplement rongé par l’envie de ne plus faire partie de toutes cette compilation de conneries qu’ils disent être la vie. Jamais encore je n’étais restée là aussi longtemps, mais ils disent aussi que le temps guérie tout, alors pourquoi ne pas rester là jusqu’à ce que j’oublie tout. Le jour se lèvera surement, mais la...
Pause-Mélancolie
La musique est un chant d’espoir Le refrain d’un bonheur puissant et pathétique Filtre à travers le jour d’un automne soucieux ; D’imperceptibles larmes illuminent les yeux Éblouis de lumière intérieure et tonique. Les violoncelles rythment l’ambiance hiératique De l’euphonie d’un chœur tendre et miraculeux ; Les stances emplies de grâce parviennent jusqu’aux cieux Célébrant la passion des orgues féériques. … Puis Apollon lui-même, musicien remarquable, Annonçant un futur digne et irréprochab...
Pause-Mélancolie
Les enfants s’en tapent le cul par terre, le bon Dagogobert a mis sa culotte à l’envers. Pffttt… l’amateur. Moi-aussi mais en plus mon sweat-shirt également et devant derrière pour bien faire. Aucun doute j’étais bien réveillé. Comment d’ailleurs savoir si je me suis levé du bon pied vu que j’ai dormi de traviole ? Donc le bon roi Dagobert peut bien aller se rhabiller. En plus que moi je n’ai pas de bon Saint Eloi pour m’aider en cela. Comme vous voyez on joue pas à charme égal Dagogobert et...
Pause-Mélancolie
Marre de ce monde qui se meurt chaque seconde ? Être un requin pour être quelqu’un ? Beaucoup le disent, nous ne sommes pas chez les bisounours, il faut sans cesse faire la course. Pourtant mon âme est fatiguée, elle voudrait lever le pied. Je ne me reconnais plus, tout me semble inconnu. Changer de planète, quitter ce monde du paraître… Peut-être que je ne suis pas normale, car tout le monde a l’air de trouver ça banal. Dois-je faire la leçon à ceux qui, pour moi, ont perdu la raison ? Et s...
Pause-Mélancolie
Se sentir vide Quand le choc est tel qu'il vous paralyse. Comme anesthésié, Vide. Vide de corps, et non d'esprit, Car on pense, et encore on pense, De plus en plus. Jamais vide. Au contraire, les idées fusent à une telle vitesse qu'on se demande la dernière fois que l'on a été aussi vif, Quelque soit son état de fatigue les secondes qui précédaient le choc. Se sentir vide, C'est quand le choc surpasse la douleur jusqu'à prendre sa place. Ce genre de choc qui vous réveille, Et vous empêche de...