Poème
Les relents du mépris Empuantissent l’homme hors norme Sociétal et esthétique Enseveli sous la pestilence De la morgue glaciale Il gît dans le cercueil De l’existence publique La tempête nauséabonde Emporte l’homme méprisé La liberté exhale Un parfum qui enivre Les pensées enfermées Dans la chape de plomb Du totalitarisme Des dirigeants égotiques Parfumé de liberté L’esprit expire la fragrance De la libération Annihilant la puanteur Sortant des têtes despotiques Dans l’abîme solitaire Seule l...
Poème
Dans ce monde abyssal, ce qui manque à nos vies C’est l’émerveillement Pourtant n’était-il pas, de Bangkok à Paris Jadis, dans l’air du temps Rencontrer tous ceux qui encore s’émerveillent De deux, de trois fois rien Du souffle de la brise, du labeur des abeilles Dans le petit matin Du vol d’un papillon, de la pluie tombant drue Au plus fort de l’été Du ciel, de l’arc-en-ciel, la course dans les nues D’oiseaux au chant léger De tout, de presque rien, du lys et la luciole Illuminant la nuit Du...
Poème
Au bout du chemin Il y a l’envie Au bout du chemin Il y a la Vie Au bout du chemin Il y a la Foi Au bout du chemin Il y a Toi Moi Jour après jour Nuit après nuit La souffrance s’efface Semaine après semaine Mois après mois Le renouveau se trace Au bout du chemin Long sinueux tortueux Encombré des débris Laissés par la Vie Au bout du chemin Embelli joyeux heureux Jalonné par les beautés Semées par la Vie La voie s’ouvre et s’éclaircit La volupté s’avance s’étire La gaité sourit et rit Le Bonhe...
Poème
depuis le temps un p'tit bout d'temps que j'pense au temps m'disant j'ai l'temps de donner du temps au temps enfin j'prends l'temps j'parle pas d'sale temps ni de beau temps ni de printemps sur ce p'tit air à quatre temps ni d'gagner du temps pas perdre de temps être toujours à temps ni ce en même-temps mais l'temps d'avant du bon vieux temps où fût un temps où on pouvait tuer le temps après tout c'temps ça f'sait longtemps il était temps de soulever cette question d'temps au fil du temps un...
Poème Classique
(Fête des Mères) Le renflement maternel Logeant le fruit passionnelle S’accompagne de fierté A l’idée qu’une entité Agrandira le sérail Familial mis sur les rails Grâce à l’ardent hyménée De l’homme et de sa dulcinée Lorsque le bébé vagit L’amour de la mère agit La gorge remplie de lait Offre les tétons replets Aux lèvres du nourrisson De maternelle façon Dans les bras de maman Se consolent maints tourments Agitant le nouveau-né De maux en lui confinés Le bambin en grandissant Jusqu’à l’âge ...
Poème
Ce n'était qu'une épreuve,,, quarante ans révolus désormais Je m'étais trompé d'heure Et d' anniversaire, qui sait ! D'une Pentecôte à l'autre Elle vient à mon aide Une épreuve d'enfer, si laide Je me souviens avoir été apôtre Pour être brisé, livré, tenté Juste assez pour lutter La folie n'a jamais été le problème Puisque j'en ai guéri, toujours blême La raison est l'épreuve à témoigner En enfer comme au paradis exilé Mon seul souci était de comprendre Pourquoi souffrir autant et être aimé S...
Poème
Six printemps ont passé. L’émotion est intacte. Je ne m’expliquerai jamais les raisons ni l’intensité des désordres que provoque ta présence, fût-elle éloignée et fugitive. Quand tu y ajoutes un sourire ou un frôlement d’épaule. Je retourne sur des terres asséchées d’obsession vaine. Ce sel si doux, ce ciel si beau. Ce ciel si bleu te sied si bien. Mes cils qui ont tant senti le goût du sel A force de pleurer la couleur du miel.
Poème
J’ai osé dans un jour d’automne demander aux cieux D’avoir juste un gout de tes lèvres, de toucher Éden sous tes paupières, à jamais y demeurer Et se bercer doucement dans la lueur de tes yeux. J’ai osé demander le plus incroyable de mes vœux De peindre et de baiser la courbe de tes yeux. Mon âme une nuit arrêtera de t’implorer Au jour où pour de bon je les oublierai. Oser demander de me plonger dans ton regard Y rester une éternité sans jamais m’en lasser. Mon cœur me suppliera d’y rester e...
Poème
Il est des personnes comme des animaux. Certaines sont bienveillantes, apaisantes, A l’écoute, chaleureuses et vertueuses, D’autres sont malveillantes et irritantes, Agressives, urticantes et dévastatrices. La Vipère, Elle, préfère En chemin Déverser son venin. La Vipère, Outrancière, Asticote Son prochain. La Vipère, La commère, Jette son fiel Sur la vie, Ses amis. Et si vous la croisez, Passez votre chemin. Cuisante est sa morsure. Crispant est son poison. Mais rassurez-vous, L’importance ...
Lettre Perdue
Tu verras ma chère que rien n’était plus beau Qu’un sourire fugace qui se dépeint souvent Au bout de tes lèvres noires de blâmes et de maux Tu verras que nos souvenirs n’étaient qu’un moment De gloire, de défaite que nous avions entretenues Au tréfonds du mystère, de l’enfer et du paradis Tu te rappelles peut être de ce baiser soutenu De ces mots d’amour aveugle et maudit Que nous chantions minuit devant les sales vitres Des boutiques et les fenêtres fumées des voisins Nous étions sages ; fo...
Chanson & Slam ♪
Le parc Montsouris M’invite et me sourit Mais il n’a pas raison De ma mélancolie Celle qui jour et nuit M’accompagne, me poursuit Le parc Montsouris M’invite et me sourit Mais je frissonne de fièvre L’été c’était hier J’allais heureux et fier Maintenant c’est l’hiver Oui je me rappelle Combien tu étais belle Mais tu n’étais qu’un rêve Une promenade trop brève Sous les arbres penchés Penchés sur nos pensées J’ai pris le bateau livre Pour découvrir d’autres rives Tournant de page en page Vogua...
Poème Classique
Dans les premières heures de la matinée, Instants paisibles avant l’agitation, Le temps du thé noir brûlant, des vers raffinés, Je guette son amicale apparition. Enfin resplendit le regard si attachant, Cette étreinte avant le triste jour qui s’annonce, Des yeux qui fascinent, interrogent, touchants, Apaisent tout en réclamant une réponse. Sont-ils bleus ? Sont-ils verts ? Distrait, mon cœur balance… Entre le saphir et l’émeraude, je doute… Futilité dans un monde de violence ; L’incertain vai...
Poème
En bas de la colline est blotti le hameau On a vécu des siècles au bas de ce coteau Les feux se sont éteints, les hommes s'en sont allés, Les brebis aussi, les herbes folles ont repoussé. Aux murs de pierre de pays s'accrochent des lichens Tous en ruine, des buissons à leurs pieds les maintiennent Des araignées pendent aux aisselles de poutres noircies Qui portent le ciel et quelques ardoises amaigries. A l'aube des formes s'estompent excusées par la brume Pouvant laisser penser que les chem...
Poème Classique
Le déchaînement d’élans S’exprime en actes violents Sur des êtres innocents Les écoulements de sang Noircissent l’humanité Les mots violents usités Sont ces genres d’explosifs Grandement persuasifs Pour l’esprit plein de violence Graves sont les nonchalances De tous les gouvernements Devant le déferlement Des images de violences L’Autorité fait silence Quand les chaînes cathodiques Sans censure méthodique Aux yeux du publique étalent Crûment la force brutale Le cerveau est malléable L’homme ...
Poème
? Pour qu'il devienne une belle mélodie ou une simple chanson Que lui faut-il donc ? Pas assez de rythme ou de vibrato dans la peau Ou, pourquoi pas, trop ! Ou encore est-il auto suffisant Pas de place pour un amant ! Son lit serait trop petit Mais plus sagement De quoi s'agit-il vraiment ? Le poème n'est-il pas à l'âme dédié directement et exclusivement Evitant le sensoriel Quand la chanson et son accompagnement s'adresse au sensuel Deux pour animer les coeurs Peut-être même réveiller de son...
Poème
Son contour dessine l’horizon Son sourire commande les cieux Ses yeux animent la douce brise Ses lèvres soufflent l’air enivrant A l’envergure de ses bras Un flot de tendresse se déverse Au déploiement de son rire Une vague joyeuse déferle Au doux tintement de sa voix Un océan d’amour inonde tout Onde bénéfique Aura salvatrice Caresse apaisante Douceur inspirante Chacun voit en Lui ce qui lui convient Espoir gardien sauveur et protecteur Amour sincère grisant et vertueux Bonheur serein taquin...
Poème
Amenez-moi un étranger Comme tu t’enroules autour d’un arbre Pour te préparer à partir J’oublie en bloc Pourquoi j’agis ainsi. Et tu te glisses Entre les branches Tu te faufiles Comme un python Tu me coupe la… Circulation. Les branches pour t’empêcher te pressent Contre la véranda, Et tu ne vois que toi. Question de présent. D’origine ? Imagine : Les aiguilles de l’horloge sont vertes. Le bronze a vieilli. Il est deux heures et il fait nuit. Le bronze, en vieillissant, Gagne souvent en profon...
Poème
La sens-tu poindre cette petite musique ? Celle du cantique du quantique... Toi qui ne jures que par la science Toi dont la conscience ne veut entendre parler de religieuse croyance Te voilà bientôt comblé Quand tout ne sera plus que probabilités Musique de statistiques Gérée par des mathématiques Un univers parallèle Tellement abscons dans sa gestion sans durée ni réalité sensorielle ou sensuelle Où les pensées de Descartes Pascal Kant et autres grands auront perdu leur place habituelle Dan...
Poème
Dans les replis Dans les replis des plis de mon enfance Se sont lovées les imaginaires des paysages Des visages assemblés comme mosaïques blanches Juchées dans mes pensées cavalcades sablonneuses Poussières d'envies lumineuses musiques vives D'espaces inconnus comptines lancinantes Naïves étranges coulées de vents et de brumes Contemplations étoilées de vie d'amour tendue Marbre noir Joue sur le marbre noir Tu sais, celui qui crie. Laisse trembler les fauves, Ils sont clairs de rêves. Troue l...
Poème
Ce soir mon stylo pleure Sur ma feuille blanche Pendant que se brise mon coeur Je dois être franche Je pense à lui, encore Alors que je croyais mes sentiments éteints Et notre amour mort Sans autre chance, ni lendemain Ce soir ma plume saigne du même sang que le mien De celui qu'on verse et qu'on appelle chagrin Mes mains tremblent au-dessus du papier Que mes larmes sont en train de détremper Je reste là, incapable d'écrire un mot Perdue dans mes pensées où tout semble plus beau Et personne ...
Texte
Sa fille l’eût forcé à visiter le musée Dali à Barcelone. Ce à quoi il répondit favorablement uniquement pour échapper à l’intense vague de chaleur qui se faisait ressentir. Après une longue et pénible attente, il pénétra enfin à l’intérieur de l’étrange bâtiment, climatisé pour son plus grand bonheur. Sa fille étant beaucoup trop investie durant la visite du musée, il réussit à s'écliper après avoir simulé d'un mal de crâne causée par les bavardages des autres visiteurs. Tout ce qu’il désir...
Inclassable
Est-ce nous les hommes qui l’avons inventé, le temps ? Pour mesurer notre mortalité ? Ou est-ce que le temps existait avant la création du beau et paisible et fleuri jardin d’Eden, la création d’Eve et d’Adam et puis vint serpent ? Le temps est immobile, c’est nous qui ne le sommes pas, qui remuons nos fesses. A pied, au lit, à cheval ou en voiture au moteur débridé, toujours en mouvement même immobiles, un nouvel anniversaire et voilà. Souffler les bougies année après année et un jour vient...
Poème
Si vous saviez combien j’ai passé de dimanches, À gribouiller sans fin sur une feuille blanche, Des mots et des idées pour que ma soif s’épanche. J’ai noirci des cahiers, narré de vies des tranches, Certaines dont les héros puissants jamais ne flanchent D’autres pour qui la mort a remporté la manche Lors de combats sanglants sur une plage d’Avranche. Par mon imaginaire j’ai donné carte blanche, Aux êtres malheureux en quête de revanche Pour que de leur coeurs enfin, le malheur se débranche P...
Poème
? Te souviens-tu ? De ces heures perdues A espérer A rêver d'elle Comme elle, encore ado étais-tu Point barre aujourd'hui dirais-tu Toutes tes projections étaient passion Elle fut ton étoile ton seul horizon Ses yeux infiniment bleus Je ne voyais qu'eux La mer comme les cieux Tout ce qui en ces temps me rendait tellement heureux... Ce bonheur estival sans égal fait de tant d'heures d'attente si peu récompensées en vérité Me ressourçait pour le reste d'une année au lycée emprisonné Utilisant ...
Poème
Où sont passées les gerbes d’amour Enflammant l’esprit pubère et l’âme nubile Pendant longtemps nous avions treize ans La vénus buvait l’ondine Ses flots submergeaient nos ardeurs Et nous mouillait au pinacle de l’amour La vénus nous noyait dans un champ de blé Enveloppant notre nudité La mer des passions nous envahissait Un torrent de désir nous emportait Et nous emmenait dans les bois La nuit noire nous recouvrant Dissimulait les vagues de nos soupirs Aveuglé par le nuage de l’âge Les brum...