Connexion : supprimer Ou

La Lune sinon rien - Grand Scénario ou Pièce de théâtre

Grand Scénario ou Pièce de théâtre "La Lune sinon rien" est un gand scénario ou théâtre mis en ligne par "Guy Favregros"..

Venez publier un gand scénario ou théâtre ! / Protéger un gand scénario ou théâtre

Page : Lire Précédent 1 2 3 4 5 Lire la suite

SCENE 6

CELESTE, ALEX, MARTIN, ZOE

Les deux actions sont censées être simultanées comme précédemment.

Éclairage côté cabane et bancs à l'ombre.

CELESTE. – Bon, es-tu vraiment prêt pour rempiler ?

ALEX. – À vrai dire, je m’étais fait à l’idée de vivre ici. Il faut reconnaître que nous avons trouvé un petit coin de paradis. D’un autre côté…

CELESTE. – D’un autre côté ?

ALEX. – D’un autre côté, l’hiver approchant, je ne vois pas d’objection de filer un petit coup de main.

CELESTE. – Oui, je te comprends. Mais nous n’aurons plus le droit à l’erreur cette fois-ci. Nous avons très mal vécu notre échec et nous risquons de revivre exactement la même épreuve. Par ailleurs, Zoé nous fait confiance. Je dois dire qu’elle m’a convaincue. Elle est vraiment courageuse.

ALEX. – Courageuse et téméraire ! Bon, alors, si c’est bon pour toi, c’est bon pour moi. Je sors l’eau de vie pour fêter ça… Je ne vois pas celle à la fraise des bois. Bon, alors ce sera à la prune… Ah, une petite chose encore. Tu es d'accord qu'on fait ça juste pour dépanner et qu'après cette aventure, on revient s'installer définitivement ici.

CELESTE. - Promis, juré, craché. Croix de bois, boîte en fer, fer à cheval !

ALEX. – Valises à faire !

Éclairage côté bancs et cabane à l'ombre.

MARTIN. – Vous croyez qu’ils vont accepter ?

ZOE. – Il le faut absolument !

MARTIN. – Au pire, on se consolera avec mes champignons.

ZOE, faisant la moue en regardant le panier. – Maigre consolation.

MARTIN. – Vous voulez vraiment aller sur la Lune ?

ZOE. – Oui, pas vous ?

MARTIN. – Si, mais je voyais ça très loin et je ne m’étais pas imaginé les risques. Quelqu'un nous met ouvertement des bâtons dans les roues. Doux euphémisme pour ne pas me représenter une image d'apocalypse. Dans l'immédiat je dois aller valider mes acquis pour achever ma formation.

ZOE. – Moi, je retournerai à Moscou, à la cité des étoiles. Je vais à Toulouse avant.

MARTIN. – Excellent ! Moi aussi, je vais à Toulouse ! On ira là-bas ensemble, alors ? Les voilà qui reviennent !

SCENE 7

CELESTE, ALEX, MARTIN, ZOE

Céleste et Alex sortent de la cabane.

CELESTE. – Vous avez de la chance. Nous sommes bien lunés aujourd’hui. C’est d’accord !

ZOE et MARTIN. - Ouaisssss !

ALEX, montrant la liqueur. - Vous n'avez rien contre une petite rasade ? La prune ou la fraise des bois, c’est juste pour donner du goût. Le subtil mélange alcoolisé est issu de la technologie spatiale lorsque je travaillais sur les carburants. Au final il a été recalé car jugé trop instable… C’est en tout cas la version officielle des ingénieurs qui trouvaient dommage de gaspiller une telle aubaine. Voilà. C'est un alcool fait maison dont je ne suis pas peu fier qui peut vous envoyer directement sur la Lune si vous n’avez pas les pieds solidement ancrés au sol !

ZOE. - Vous savez à qui vous parlez ? Je viens de Russie, je vous le rappelle ! À peu de choses près, on peut dire qu’écluser de l'eau de vie faisait partie de l’entraînement !

MARTIN. - Et aux États-Unis, vous croyez qu'on boit du petit-lait ?

CELESTE. – Ah, je dois vous prévenir que ça pique les yeux quand on essaie de le renifler…

ALEX. – Mes chers amis, buvons à notre réussite !

CELESTE. – Nous quatre de concert tournoierons en orbite !

ALEX. – Les yeux illuminés par l’eau de vie de prune,

CELESTE. – Nous faisons le serment de décrocher la lune !

ZOE. – Par hasard auriez-vous remarqué, cher Martin…

MARTIN. – Que Céleste et Alex parlent en alexandrins !

Rires.

CELESTE, montrant la bouteille à Zoé. - On pourrait vous en mettre de côté dans la trousse à pharmacie… Je n’ai pas trouvé meilleur désinfectant. Ça marche aussi en cas de panne sèche. Question décollage, il est peut-être raisonnable d'écourter la soirée. Nous avions prévu avec Alex d'observer le ciel cette nuit depuis notre plate-forme. Nous remettrons à plus tard… j'espère bien avant les calendes grecques !

ALEX. - J'explique : dans la forêt nous n'avons pas de pollution lumineuse mais, en contrepartie, pour observer correctement le ciel, il faut un observatoire surélevé tel qu'un arbre. L’inconvénient majeur ce cette méthode est le vent. À moins de vouloir faire sciemment un balayage du ciel, bien entendu…

ZOE. - Désolée d'avoir modifié votre programme nocturne. Vous aurez bien loisir de l'observer par la suite.

MARTIN. – Vous ne le regretterez pas !

CELESTE. - Après les petits pas d'Armstrong et de ses compatriotes, à nous de faire de jolis bonds !

ALEX. – Il faut mettre dans le mille et ne surtout pas rater notre cible ! Nous sommes à portée des bons bonds… Parce que, qu’effleurer – la Lune - c'est périssable !

RIDEAU

ACTE II

SCENE 1

ESPION 1, ESPION 2

Avant le lever de rideau. Devant le rideau.

L’espion 1 va à la rencontre de l’espion 2 qui arrive par le côté opposé.

ESPION 1. – Vous savez… Nous sommes très contrariés.

ESPION 2. – Normal !

ESPION 1. – Nous n’avions pas prévu un redémarrage de leurs travaux dans un délai si bref.

ESPION 2. – Normal !

ESPION 1. – Nous aurions dû anticiper et régler ce problème une fois pour toute, d’une manière définitive maquillée en accident… Même si le projet semble mal parti, nous ne pouvons pas nous permettre de nous en remettre au hasard. Nous vous proposons un contrat aux mêmes conditions que précédemment, disons au tarif…

ESPION 2. – Normal !

ESPION 1. – Exactement ! D’après nos informateurs, votre mode opératoire n’a pas été percé. C'est de bon augure.

ESPION 2. – Normal !

ESPION 1. – Nous espérons que vous réitérerez la même manipulation avec autant de succès. On ne change pas une recette qui a fait ses preuves.

ESPION 2. – Normal !

ESPION 1. – Votre discrétion me laisse admiratif. Déjà vous trouver n’est pas chose simple. Je pense qu’un jour je vous demanderai conseil.

ESPION 2. – Normal !

Les deux espions repartent chacun de leur côté.

SCENE 2

CELESTE, ALEX puis MARTIN

LEVER DE RIDEAU

Bureau d’étude à Kourou, Guyane française. Des bureaux et des fauteuils à roulettes avec des écrans d’ordinateur, des claviers. Des posters de la Lune. Un tableau avec des post-it punaisés.

Le téléphone sonne. Alex décroche.

ALEX. – Base de Kourou, coucou ! Alex à l’appareil. Ah, Zoé ! Comment va ? (Pause.) Tu arrives de Baïkonour ? Tu es à l’aéroport. OK, parfait ! Nous t’attendons impatiemment. Si tu te dépêches, il reste des croissants du petit-déjeuner… du déjeuner, du goûter et du dîner bientôt… vu l’heure à présent. Da skorova ! (Il raccroche l’appareil.)

CELESTE. – Il était temps que Zoé arrive ! Le programme de lancement ne supportera pas d’être différé.

ALEX. – Sans pilote, ce serait difficile d’aller sur la Lune. Sinon, on peut toujours essayer les petites annonces…

Martin entre.

MARTIN. – « La Truffe » ! (Sifflements pour appeler un chien.) Au pied ! Vous n’auriez pas vu mon chien, par hasard ?

CELESTE. – Ton chien ? De quelle race est-il cette fois-ci ?

MARTIN. – C’est un chihuahua.

ALEX. – Oups ! J’espère ne pas l’avoir écrasé avec mon fauteuil à roulettes. (Il regarde sous le fauteuil.) Eh bien non ! Pas de canin cané.

MARTIN. – C’est embêtant.

ALEX. – De ne pas l’avoir écrasé une bonne fois pour toute ?

MARTIN. – C’est que je voulais l’offrir à Zoé.

ALEX. – Tu ne peux pas lui offrir des fleurs comme tout le monde !?

MARTIN. – C'était un clin d’œil à notre rencontre et c’était plus original ! Un chihuahua, ça a du chien !

ALEX. – À défaut d’avoir beaucoup de mordant…

CELESTE. – Tu nous excuseras, mais nous avons peut-être plus urgent à faire que chercher un micro-chien. Tu aurais pris le modèle au-dessus, il serait passé moins inaperçu !

MARTIN. – OK. OK… (Montrant un collier avec la laisse.) Il est parti sans son collier. Personne ne saura où le ramener.

ALEX. – Fais voir le collier !

Martin donne le collier à Alex.

ALEX. – Hééé !

CELESTE. – Quoi ?

ALEX. – Une caméra ! Martin, c’est toi qui a mis une caméra ?

MARTIN. – Pourquoi aurais-je mis une caméra ?

ALEX. – Nous avons été espionnés !

CELESTE. – Tu l’as depuis combien de jours, le chien ?

MARTIN. – Deux jours.

CELESTE. – Va savoir ce qu’il a bien pu enregistrer… Bon, il faut redoubler de vigilance.

ALEX. – Je m’occupe de la caméra.

MARTIN. – Désolé. C’est un vendeur à la sauvette qui m’en avait fait un bon prix.

ALEX. – Pas étonnant… Tu peux dès à présent retoucher un petit peu ton plan de vol. Des fois que…

MARTIN. - Il y a autre chose…

ALEX et CELESTE. – Quoi ?

MARTIN. - Le vendeur m'a fait aussi cadeau d'un panier de champignons.

ALEX et CELESTE. – Et ?

MARTIN. - Il a disparu. Je suis allé en cuisine pour les faire expertiser et je n'ai trouvé personne. Alors j'ai posé le panier dans un coin au réfectoire et le lendemain, il avait disparu.

CELESTE. - Le mystère s'épaissit. Quelqu'un nous ferait-il une farce ?

ALEX. - Aux champignons ! Désolé, elle était facile, celle-là…

CELESTE. – Martin, à quoi ressemblait ton vendeur ?

MARTIN. – Ben, il avait une barbe bien fournie et des lunettes de soleil.

CELESTE. – Et quoi d’autre ?

MARTIN. – Et un chapeau de paille, un peu comme le chanteur Antoine.

ALEX. – Et une chemise à fleurs ?

MARTIN. – Euh… Je n’ai pas eu le temps de bien détailler. Assez bariolée en tout cas.

ALEX. – Je peux toujours lancer des avis de recherche : « perdu un chihuahua sans collier répondant normalement et selon son bon vouloir au sobriquet original de La Truffe » et « recherche un homme barbu avec un chapeau de paille portant des lunettes de soleil. Et si en plus, il est poursuivi par un chihuahua sans collier, bingo ! C’est bien notre homme ! ».

Entrée de Moon-X.

SCENE 3

CELESTE, ALEX, MARTIN et MOON-X

MOON-X. – Bonjour la compagnie !

CELESTE. – Moon-X !

MOON-X. – J’ai une bonne nouvelle pour vous !

ALEX. – Quoi, vous avez renoncé à votre vie d’artiste ? Champagne pour tout le monde !

MOON-X. – Ha-ha-ha ! Toujours aussi blagueur !

ALEX. – Sinon quoi d’autre ? Votre entrepôt est parti en flammes ? Ou pire, vous avez acheté la Lune avec vos œuvres d’art ?

MOON-X. – Vous croyez cela possible ?

ALEX. – Vu les prix que vous pratiquez… Je parie même qu’avec une seule œuvre signée Moon-X vous pouvez acheter la Tour Eiffel. D’ailleurs, vu l’état des finances de la France, cela ne devrait pas tarder… Dépêchez-vous, vous en aurez un bon prix !

MOON-X. – Vous me flattez. Mais, ça donne en effet à réfléchir. Je n’avais pas pensé à m’offrir la Lune dans sa globalité. Merci de me l’avoir suggéré. Je vais étudier la question de plus près… Quant à la Tour Eiffel, je vais voir ce que je peux en faire… C'est un objet encombrant et un peu trop démodé pour y trouver quelque intérêt. Bon, les enfants, j’ai supervisé l’acheminement de ma dernière œuvre – celle qu’on va exposer sur la Lune – et elle n’attend plus qu’à être embarquée dans votre magnifique fusée. Pour laquelle, euh, entre parenthèses, je peux gracieusement vous suggérer une couleur plus seyante. Bref ! Les dockers sont en train de la décharger du cargo.

MARTIN. – D’un cargo ? Mais, ça ne tiendra jamais dans notre fusée !

CELESTE. – Quelles sont les dimensions et le poids total ?

MOON-X. – Ne vous en inquiétez pas ! C’est une œuvre aux proportions modestes… pour une fois.

CELESTE. – Soyez plus précis !

MOON-X. – Attendez ! Je vous montre des photos. (Il sort un papier de sa poche.) J’en ai pris tout le voyage pour immortaliser ma géniale œuvre d’art. Ah non, ça c’est le contrat d’assurance. Eh oui, j’ai assuré mon œuvre pour le cas où…

ALEX. – Le cas où votre exceptionnelle création venait à disparaître ?

MARTIN. – C’est peut-être le moment que je prenne une assurance moi aussi…

CELESTE. – Voyons Martin, pas de défaitisme !

ALEX. – Oui, ce n’est pas une assurance qui te ferait revenir…

MOON-X, sortant les photos de la poche, puis les montrant. – Voyez, jugez par vous-même !

ALEX. – C’est, c’est comment dire…

CELESTE. – Oui, c’est euh…

MARTIN. – Moche !

MOON-X, pas du tout vexé. – Ha-ha-ha ! Qu’il est drôle !

CELESTE. – Sinon, vous ne l’auriez pas en version XXS ?

MOON-X. – C’est impossible ! Mon œuvre doit être visible depuis la Terre. Tout le monde doit pouvoir profiter de mon génie créatif. Mais, encore une fois, ne vous inquiétez pas. Il suffit exactement de deux valises pour tout contenir. Une valise pour l’enveloppe et une autre pour le gaz comprimé.

ALEX. – Ben alors pourquoi avoir transporté votre baudruche sur un cargo alors que cela aurait pu voyager en soute dans un vol commercial ? Je ne parle pas du gaz comprimé, bien entendu. Parce qu’ici y’a qu’à se servir !

MOON-X. – Vous ne pouvez pas comprendre. C’est une vision d’artiste. Je voulais profiter de mon œuvre le plus longtemps possible au plus près.

CELESTE. – Nous n’aurons pas cette joie.

ALEX. – Sauf quand nous regarderons dans notre télescope.

CELESTE. – Pour faire plus simple, on peut aussi vous envoyer sur la Lune, vous savez…

MOON-X. – Ha-ha-ha ! On ne s’ennuie pas avec vous !

MARTIN. – Moi, je me contenterai largement de la vision des valises, puisque je vais en être le dépositaire.

ALEX. – Veinard !

MOON-X. – Attendez de voir les valises !

MARTIN. – Pitié ! Non, pas les valises !?

MOON-X. – Allez ! Je vous laisse. Martin, je compte sur vous ! Pas de blague, hein ? Ce n’est pas le moment de vous dégonfler. (Il fait mine de partir et voit le panneau rempli de post-it punaisés.) Dites-moi, ce tableau, c'est une œuvre de Mochanski que vous avez exposée ici ?

MARTIN. - Non, ce sont des post-it que j'ai punaisés sur un panneau.

MOON-X. - Ah… pourtant, les objets dénaturés est une marque de fabrique de Mochanski. J’aurais pourtant parié…

CELESTE. – J'ignorais qu'on avait un artiste parmi nous !

ALEX. – Euh, sinon, Martin, c'est quoi le concept de punaiser des post-it ?

MOON-X. - C'est une approche artistique audacieuse que vous avez eue en détournant l'utilisation originelle des objets.

MARTIN. - Si on veut… C'est surtout que la femme de ménage a la fâcheuse manie de les décoller et de les remettre en désordre.

ALEX. – Dis-donc ? Ta femme de ménage, dans son coup de balai, possède un sérieux revers. Ne porterait-elle pas aussi un chapeau de paille ?

MOON-X. - Bon, vous n’avez plus besoin de moi… On se retrouve tout à l'heure Martin… pour les valises. (Il part et puis se retournant.) Ah, et puis pour la Tour Eiffel, il me vient une idée. Comme elle a plus ou moins la forme d'une fusée, moyennant quelques aménagements, on devrait pouvoir l’envoyer sur la Lune pour illuminer la face cachée. Décidément, je suis trop génial !

Moon-X sort.

ALEX. – Il m’agace ce type ! C’est dans le derrière que je vais lui flanquer la Tour Eiffel, façon suppositoire !

CELESTE. – Alex, ne sois pas vulgaire !

ALEX. – Ce n’est pas de la vulgarité. C’est une vision artistique que je vous délivre gracieusement !

MARTIN. – Je vais finir par manquer d’air…

CELESTE. – Ne t’en fais pas ! Tu pourras puiser dans la deuxième valise qui est certainement trop remplie d’air comprimé. Notre génial artiste n’a pas dû calculer qu’il n’y a pas de pression atmosphérique sur la Lune… On risquerait même d’endommager sa baudruche !

ALEX. – Chouette ! (À Martin en désignant le panneau.) Dis-donc, Mochanski, tu as oublié de punaiser un post-it, là.

MARTIN. – La punaise a dû tomber et j'ai perdu ma boîte de punaises.

CELESTE. – Tu n'as même pas eu le temps de dresser ton chien pour les retrouver ! Quel dommage !

ALEX. – Bon, ben si un jour on entend un cri de douleur, c'est que la punaise a été retrouvée !

CELESTE. – Bon, allez ! Après cet intermède, on se remet au travail.

Partager

Partager Facebook

Auteur

Guy Favregros

16-09-2017

Lire Précédent Lire la suite
"Soyez un lecteur actif et participatif en commentant les textes que vous aimez. À chaque commentaire laissé, votre logo s’affiche et votre profil peut-être visité et lu."
Lire/Ecrire Commentaires Commentaire
La Lune sinon rien appartient au recueil Théâtre

 

Tous les Textes publiés sur DPP : http://www.de-plume-en-plume.fr/ sont la propriété exclusive de leurs Auteurs. Aucune copie n’est autorisée sans leur consentement écrit. Toute personne qui reconnaitrait l’un de ses écrits est priée de contacter l’administration du site. Les publications sont archivées et datées avec l’identifiant de chaque membre.