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Journal d'Harold, au commencemen... - Biographie & Autobiographie

Biographie & Autobiographie "Journal d'Harold, au commencement..." est une biographie mise en ligne par "Gg de Bacquey"..

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    À L'AUBE DE LA GRANDE AVENTURE DIARISTE 

8 Novembre 2001 - 29 Avril 2003 

Genre : Journal Intime  

*

                              

  Jeudi 8 Novembre 2001 .

Stylo bic quatre couleurs en main et clope au bec , Harold Ambleside , après s'être lavé les mains ( tel un quelconque croyant ayant fait ses albutions pour l'exercice du sacré ) , se met à relater cette journée . Le style sans doute sera incorrect , les phrases longues peut-être et les répétitions trop nombreuses . Il aura beaucoup à apprendre dans le maniement de la plume . Pardon , il devrait plutôt dire du stylo et peut-être plus tard du clavier .

À l'instant où Harold débute péniblement une carrière , longue espére t'il , de conservateur de sa vie , il se lève . S'assurer si la porte de la modeste chambre du foyer de l'administration où il débute est fermée . Manière de parfaire à l'isolement du monde , propice au travail d'écriture . Bien que le bruit de véhicules et diverses activités humaines percent les fenêtre du dixième étage du batiment .

   Au réveil de ce baptême de diariste , Harold s'imagine une journée pleine de promesses . Malgré la relative fatigue accumulée la veille où il passa le plus clair de son temps à courir les magasins .

   Ce jeudi s'annonce plutôt bien . Une fois Harold arrivé à l'administration de la messagerie , un des conducteurs de travaux lui annonce l'attribution prochaine d'un secteur en longue durée . Harold n'aura plus à s'adapter quasi-quotidiennement à de nouveaux lieux . Il pourra donc rentrer chez lui plus tôt .

   Une joie vite éteinte à la découverte de la position de travail du jour où traine un fouilli de messages en retard ; annonciateur d'une laborieuse journée .           Faisons face !

Le rythme de croisière est lancé . Tout pourrait aller pour le mieux . Non , un supérieur vient trouver Harold . Un usager se plaint d'avoir eu ses messages réexpédiés avec ceux de sa femme divorcée ... Elle lui aurait détournés et lui , porter plainte contre le bureau ! 

 " Des explications Harold , des explications et par écrit ! " ... " La situation matrimoniale du type , brisée , l'a probablment pouusé à exprimer sa colère envers n'importe quoi et n'importe qui ! "... " Ce n'est pas une explication ça Harold !! " 

Notre diariste en herbe ressent simultanément inquiétude ( de folles idées lui montent à la tête , comme celle d'être révoqué ) et fureur . L'impression en cette affaire d'avoir été un bouc émissaire . C'est si facile avec les débutants ... Depuis que l'erreur fut commise , il ne fut pas le seul messager à avoir sur le quartier professé . D'autres furent passés . Peut-être une explication valable .

   Fureur et inquiétude relentissent son travail . " Hé bien , moi qui croyait m'en retourner chez moi d'assez bonne heure , je vais y être entre chiens et loups " , se dit Harold .

L'agacement y est aussi pour quelque chose . Avoir pour voisine de travail , Josie , fraichement débarquée , qui ne cesse de se plaindre . " J'ai mal à la tête " ... " Je suis fatiguée " ... " Il y a trop de messages " . Par dessus le marché , elle envoie chier ses collègues . Harold en eut bien fait les frais . Le supprême agacement de la part Josie est de ne cesser de sortir cette expression " Seigneur Dieu , donnez moi la force " . Typique des personnes se retranchant derrière des croyances afin de donner bonne conscience à leur égoïsme !! 

   Harold rentre tard . Aura t'il la force , une fois chez lui , isolé du monde , de commencer son second travail ; le travail de l'intime ? 

   Ces petites tracasseries , d'un jour qu'il aurait souhaité beau , ont transfromé son serment de diariste en petit baptême du feu . Il y a pire direz vous ! Ça on le laisse aux mondes parallèles !!

   Samedi 10 Novembre 2001 .

Pour la dernière fois , en une belle et glaciale journée d'automne , Harold couvre le secteur relatif à la cité des Canibous , sur lequel depuis fin juillet il s'affaire . Fini, sans doute provisoirement , les crasseux HLM et ces "tonnes" de messages à numéroter . 

L'après-midi est consacré à une ballade au centre de Nanterre où se tient lieu ce qu'ils appellent " la ferme " . Dans les artères commerçantes de la ville , rues Barbusse et Thorez , de la paille est étendue sur la chaussée . Des stands présentent des animaux de la ferme tout en proposant des denrées avec pour décorum  d'antiques outils agricoles .

Une originale animation en une ville pleine de contrastes où le semblant de village côtoie  brutalement ce qui peut paraître comme l'enfer urbain des grands ensembles .

   Lundi 12 Novembre 2001 .

La vente des secteurs selon l'ancienneté  , sous condition préalable d'être en possession de l'examen de tri , prend effet aujourd'hui . Bien qu'Harold n'ait pas encore le sésame , la hiérarchie lui attribue en longue durée le secteur 401 . Respectivement , il regroupe la rue des Chailliers , la rue Saint Just , la rue Jean Moulin , la rue de Garches , la résidence des Chailliers et l'avenue des Chailliers . Dans la topographie nantérienne , le 401 se place sur le Mont Valérien . Sans doute une butte témoin , qui dans le relief calcaire de la cuesta est un paléotracé d'un plateau . Malgré des rues pentues , les nombreux pavillons ( souvent pluri-décennaux ) et le calme , en font un quartier agréable .

   Mardi 13 Novembre 2001 . 

Harold n'apprécie guère qu'on l'affecte à une autre tâche . Prévu théoriquement en longue durée , jusqu'en mars 2002 , sur le secteur 401 ; sa hiérarchie l'oblige de couvrir le quartier motorisé 5 . Sous prétexte d'un défaut de personnel et qu'Harold ne soit titulaire ; ce dernier peut être appelé pour n'importe quelle aute fonction . 

Harold n'apprécie guère la remarque de Karim Assaoui ... Tandis qu'Harold accompagne un collègue l'aidant à trouver un véhicule pour les livraisons ( une demi - heure pour l'obtenir !! ) , le gugusse par une cinglante ironie lui fait remarquer qu'il a une bouche pour demander quelque chose . Harold , trop gentil , avait eu ce malheur de l'avoir mis en garde de ne pas laisser de bordel sur sa position de travail , au risque de s'attirer les foudres des chefs ... 

Le Karim , coutumier de la taxation de cigarettes , fait aussi cette réflexion qu'Harold ( ne voulant être pris pour un pigeon ) n'a jamais de clopes ... 

Malheureusement , on ne peut divorcer de sa génération , comme on pourrait le faire d'une femme ... On se doit la subir stoïquement !! 

   Jeudi 15 Novembre 2001 .

Pour tâcher d'oublier certains petits soucis de la vie quotidienne , rien ne vaut à la tombée d'un crépuscule automnal , qu'une petite balade sur le Mont Valérien , au-delà de l'avenue des Chailliers de Nanterre , soit vers Rueil-Malmaison , soit vers Suresnes .

La quiétude , la présence des arbres et vergers , vous en feraient oublier d'être à une dizaine de kilomètre de Paris et vous remémorer la banlieue parisienne d'il y a un siècle , non recouverte de béton ... 

      Mardi 20 Novembre 2001 .

Le soir , au cinéma " Les Lumières " de Nanterre , Harold assite à la projection du film algérien " L'autre monde " . Il relate l'histoire d'une franco-algérienne , décidant retourner outre-méditerrannée , y tenter de retrouver son amant disparu depuis six mois . Arrivée dans sa famille d'Alger , sa quête la conduira aux fins fonds du Sahara . Elle y retrouve son amoureux ayant été l'otage d'islamistes . Tous deux se feront asssassiner par un jeune extrémiste ayant pour l'héroïne éprouvé des sentiments .

Le réalisateur Merzak Allouache , lui-même présent , se livre après la projection au jeu de questions - réponses . Harold trop fatigué , ne reste trop longtemps ... 

   Jeudi 22 Novembre 2001 .

Harold en deux rues du secteur 401 , commence le cérémonial des étrennes . 610 Francs pour 16 calendriers présentés . Il a presque couvert l'achat des 120 calendriers , exactement de l'ordre de 831F60 . La première qu'Harold se livre à cet exercice et la dernière fois qu'il le fera en franc ...

L'intérêt des étrennes , est d'y rencontrer des gens témoignant du passé de la ville . Telle cette dame d'âge vénérable évoquant la construction de la résidence des Chailliers il y a plus de quarante ans . Les occupations humaines du Mont Valérien côté Nanterre , consistaient en du jardinage de petites parcelles . Les maisons de la résidence se sont édifiées dans une sorte de vide humain où de ci de là , n'étaient présents quelques pavillons et petits commerces . Le plus souvent , les occupants devaient à pied se rendre en contrebat du mont , y trouver quelques activités . 

    Vendredi 30 Novembre 2001 .

Autre témoignage de l'évolution du Mont Valérien , celui de cet homme prétendant y résider depuis 75 ans . Un nombre d'années qui sans doute correspond à son âge .

Peu avant ou juste après guerre , la rue des Chailliers était un chemin en terre voisinant des champignonnières . 

     Petit oubli au Jeudi 29 Novembre 2001 .

Harold Se fends la poire à l'ouverture du 100e numéros de Jourmessager 92 , en aprecevant la bouille de ce bon vieux Gervais .

Il rit moins cependant à la lecture de son interview . Gervais est favorable ( enfin , c'est le magazine qui le fait parler ) à l'ouverture de la vente des secteurs aux contractuels . Les collègues fonctionnaires ressentent ceci comme une trahison . Ce projet , comme le prélude de future privatisation de la messagerie . Parait-il qu'elle s'effectuera intégralement à l'horizon 2010 . Une fois tel statut acquis , le reliquat de fonctionnaires y serait moins rémunéré que leurs collègues  contractuels .

Enfin , tous les scénarios fantaisites ont champ libre . D'ici là peut-être , Harold aura changé d'administration ...

   Samedi 2 Décembre 2001 .

Le premier samedi où Harold couvre deux secteurs . Le sien et celui de son              "ratata" ( jargon de la messagerie afin de désigner le collègue partageant la même position de travail que vous ) .

Ce ne se passe pas comme prévu . Harold parvient à peine à desservir les trois quarts du quartier du collègue et même pas le quart du sien . En plus il est de retour au bureau à 15h , alors qu'il devait y être pour 14h30 .

   Jeudi 6 Décembre 2001 .

La Saint-Nicolas , très fêté en Belgique , très connue dans le Nord et l'Est de la France , mais bien peu en Ile de France . L'occasion pour Harold de s'offrir un petit verre de vin au restaurant administratif de la messagerie .

Il en apprend une bien belle sur Josie ; celle qu'il avait évoquée le 8 Novembre ( " Seigneur Dieu , donnez-moi la force " ) . Elle aurait poussé l'audace de dégonfler un pneu de son vélo professionnel , pour se faire ramener par un collecteur de l'après-midi . Naïvement Harold n'aurait pensé qu'elle aurait poussé le vice jusque là ... Après , ça se dit fervente croyante !!

   Lundi 10 Décembre 2001 . 

Comme Harold , doit prochainement accueillir un ami gare de l'Est ; il se décide de partir en reconnaissance du lieu . L'occasion de sérieusement commencer l'exploration de Paris . Emprunter le traditionnel périphérique ceinturant la        ville - département . L'invisible muraille de l'enfer mécanique où les habituels désagrément des  bouchons de fin de journée . La forte densité du tissu urbain ne donne la même notion de temps et d'espace qu'en province ... Des parcours plus courts d'une ville à l'autre , sur un axe temporel plus long .

Harold échappe finalement à cette cacophonie via la porte de la Chapelle , pour retomber en la chimère de la jungle urbaine . Les sinistres tour géante où les humains s'entassent comme du poulet élevé en batterie , vous accueille dès le franchissement de la porte du XVIIIe arrondissement . Il y a quelques années , un non moins célèbre rapeur avait déclamé en l'une de ses productions " ... et les seringues mortes se ramassent à la pelle , sur les trottoirs de la rue La Chapelle ... " 

La gare de l'Est enfin , de dimension plus modeste que sa voisine du Nord . Au moins elle est équipée d'un parking souterrain , dont les places semblent presqu'être conçues pour des voiturettes .

Au sein de la gare de l'Est , Harold eut droit au traditionnel : " T'as pas un franc ? "

   Mardi 11 Décembre 2001 .

La campagne des calendriers de fin d'année , pour les étrennes fonctionne si bien , qu'Harold en rachète 75 au dépôt d'Issy-les-Moulineaux . Pour s'en retourner à Nanterre , il estime qu'il ira plus vite en empruntant le périphérique à Boulogne - Billancourt . Faut-il encore l'emprunter dans le bon sens . Lui qui en a si peu l'habitude , Harold rejoint le périphérique extérieur le menant en sens inverse . Ceci faillit mal se terminer . Porte d'Italie où il rejoint le bon chemin, une Peugeot 206 le percute légèrement par l'arrière. La clio d'Harold en est quitte pour quelques griffes sur un pare-choc heureusement non peint . Il faut vraiment mettre le nez dessus pour les apercevoir . Quant à la partie adverse , Harold dont le rétroviseur aperçoit  l'aile avant  cabossée . À moins qu'elle était ainsi avant l'incident . Le conducteur de la Peugeot est parti comme si de rien n'était ... 

     Samedi 15 Décembre 2001 .

Rien de particulier à signaler ...

Quoique ! Il fait bien froid . Ce matin la température a approché les -5°C sur Nanterre .

Ah si , une espéce de racaille immatriculée dans le "93" voulait chercher la merde pour avoir eu ce malheur de l'avoir klaxonner , alors que le  "fangio " à la semaine tentait imprudemment de dépasser Harold , au risque de la coincer , par la droite , au début de l'étroite rue de Courbevoie ... 

      Dimanche 16 Décembre 2001 .

Harold avait tout fait pour accueillir ses amis de l'étranger , rencontrés pendant un voyage d'étude en 1998 : acheter la veille des chocolats fourrés à la praline , nettoyer la piaule et même , au rique de s'occasionner des douleurs d'estomac , avaler une boite de riaviolis froids , pour que ne subsiste dans le modeste logis des odeurs de cuisine ... Ils n'ont pas passé le coup de fil tant espéré à l'heure dite .

Rien de cela . Voici Harold en train d'écrire ces quelques lignes dans la pénombre d'une journée d'un automne s'achevant , teintée des couleurs de l'hiver ... Froide mais belle ! 

Harold se questionne , se dit : " La société et la force des choses , veulent qu'il deumeure un instable solitaire . Le peu d'amis qu'il se puisse se faire , il ne parvient à les garder . Les relations suivent décidèment le mouvement sinusoïdal . Se contenter donc , de passagères rencontres , même si elles ne durent que le temps du trajet en train entre deux villes de banlieue voisines ... " 

   Lundi 24 Décembre 2001 .

Chez les jeunes de cité , c'est la mode au bonnet andin ... Peut-être qu'elle  l'est depuis un moment ... 

Bien peu chargée la journée de travail . Depuis la prise de fonction d'Harold à la messagerie le 23 Avril , c'est sans doute la première fois qu'il termine aussi tôt . À 11h20 .

La timidité a fait regretté d'avoir proposé à cette collègue , avec qui il plaisante souvent , de prendre chez lui le soir venu un doigt de champagne . Bien des années après Harold n'a plus le souvenir de qui était cette collègue ... Ce n'est pas elle qui l'année suivante décédera d'une rupture d'anévrisme , bien trop jeune , alors qu'elle viendra juste de prendre ses nouvelles fonctions au guichet ... Plus de vingt ans après en y repensant , ça fait froid dans le dos ... 

Donc seul qu'Harold passera le réveillon de Noël . Le premier depuis sa venue en région parisienne . 

Pour le meubler , ce réveillon , une petite escapade ... Centre de ville de Nanterre , où une rivière de perles lumineuse scintillent au-dessus de la rue Gambetta ... La Défense où dans un " Quatre Temps " sans âme s'égrènent de mélancoliques champs de Noël . Seul le bruit du vent se fait entendre sur l'esplanade ... Enfin , les Champs Élysées richement illuminés ; puis un Tracadéro déserté de ses visiteurs où se fige la Dame de Fer en un bassin d'eau gelée ...

Au retour ça sera cailles farcies devant deux bon vieux films ... 

                                                            

                         

   Samedi 29 Décembre 2001 .

La mauvaise habitude qu'a Harold en allant au travail en voiture , trajet d' à peine deux kilomètres , de passer au rouge à l' "américaine" . Expression qui viendrait des années 1970 où le niveau d'insécurité dans les grandes villes américaines étaient tel ; qu'on conseillait parfois aux automobilistes la nuit venue , de passer au pas au feu rouge . 

Cette fois il soupçonne une voiture de police de le suivre . Pas évident par le mauvais temps  , mais il lui semble en avoir vue une au loin et pense tranquillement se dérober à leur filature .

À peine commence t'il sa manoeuvre pour se garer non loin du bureau que les policiers sont derrière . Ils se présentent comme étant de la B.A.C , demandent à Harold de descendre pour une rapide fouille au corps . D'un ton neutre l'un deux lui dit que deux feux rouges délibérément grillés , c'est retrait du permi sur le champ , 20 000 F d'amende selon la délibération du tribunal de police . Un autre comme ça demande si Harold ne réside pas au foyer de la rue Zola qui en plus d'héberger de jeunes messagers , abrite aussi des policiers en début de carrière . Harold répond par l'affirmative et un agent lui rétorque que si j'amais on l'y reprend à ce cirque , l'autorité publique sera moins tendre ... 

   Lundi 31 Décembre 2001.

     

... Harold arrive dans la salle d'un vieux restaurant au sol parqueté , où sur les tables des convives , parmi lesquels il croit reconnaître quelques uns de ses collègues , sont disposés des chandeliers . Il ne sait comment , par une mystérieuse lévitation , Harold se retrouve en un étage supérieur . On n'y veille un mort . En s'approchant du défunt au teint blanc comme un navet et aux cheveux ramenés en arrière de la même couleur , Harold croit distinguer ses yeux grands ouverts de couleur rouge . Harold hésitant à faire le signe de croix , se réveille alors ...

Après la courte journée de travail , Harold comme bon nombre , par sa faute de s'y prendre à la dernière minute , se souvient n'avoir jamais attendu aussi longtemps . Pas moins de quarante deux minutes en caisse d'Auchan La Défense pour quelques emplettes ... Le franc pluri-centenal vit ses derniers instants ...

L'an dernier se souvient-il , il passa le réveillon pendant son service militaire ( un des derniers par ailleurs à le faire ) au poste de garde du Troisème Régiment du Génie de Charleville-Mézières . Il était alors loin de s'imaginer que l'année suivante , il le passerait seul quelque part en région parisienne .

De retour au minuscule studio , les traditionnels voeux présidentiels toujours entâchés d'hypocrisie ( S'agit-il pour Jacques Chirac des derniers voeux ?  ) ; les actualités annonçant l'imminence de la monnaie unique . Le reste de la soirée s'étire devant deux vieux films datés du début des années 1960 ... 

     

   © 2001 , GYJBB ( Gérald de Bacquey )

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Gg de Bacquey

15-04-2023

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Journal d'Harold, au commencement... appartient au recueil Journal d'Harold , enfant du XXeS au XXIeS

 

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