"Les plus belles années d'une vie" est une critique de film, Théatre, série mise en ligne par
"Paulette Pairoy-Dupré"..
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« Les plus belles années d’une vie »
Certains y ont vu un « remake », d’autres la version 3 de « Un homme et une femme » qui valut à Claude Lelouch la Palme d’or en 1966. J’y ai vu un film nostalgie, l’envie du cinéaste de réunir les principaux acteurs de ce chef d’oeuvre, de faire se retrouver Jean Louis Trintignant et Anouk Aimée dans un dernier moment de cinéma, de remettre au goût du jour, un film qui le lança dans sa carrière et peut être fit l’orgueil de sa vie. C’est donc l’histoire de retrouvailles de deux octogénaires, Jean Louis Duroc, ancien pilote automobile et Anne Gauthier, script de cinéma qui se sont aimés dans les années soixante, se sont quittés et ne se sont jamais revus. Si Anne est toujours vaillante, Jean Louis a perdu l’usage de ses jambes et la mémoire. Son seul souvenir omniprésent est Anne, sa beauté, sa manière de remettre en ordre ses mèches folles, le télégramme qu’elle lui envoya à Monte Carlo et son numéro de téléphone. Son fils Antoine finit par retrouver Anne qui accepte de rendre visite à un homme qu’elle n’avait jamais oublié. Les lieux de tournage sont les mêmes que pour le premier film : les planches de Deauville, l’hôtel Normandy, les quartiers de Paris, auxquels s’ajoute la maison de retraite médicalisée qui n’est autre que la propriété du cinéaste à Tourgeville et qui porte le nom de « Domaine de l’Orgueil ». Aux côtés des deux grands acteurs, on retrouve Antoine Sire et Souad Amidou, les enfants du couple mythique de l’époque, aujourd’hui sexagénaires. Il n’y a pas vraiment d’intrigue, peu de dialogues, mais des gros plans avec des regards qui en disent long et les images en noir et blanc du film de 1966 mêlées savamment à celle du nouveau film. Et pour finir une traversée de la capitale à une vitesse vertigineuse en brûlant tous les feux rouges, ce qui fait frémir le spectateur en même temps qu’elle lui rappelle que la vie file très vite. Un film plein de tendresse, et de complicité entre les deux personnages mais aussi les deux acteurs, un Trintignant plein de malices et une Anouk encore pétillante. Un beau moment de retrouvailles, de partage, un beau moment de déjà vu orchestré dans le paysage de la vieillesse.
CR/PPD 5 juin 2019
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Les plus belles années d'une vie
appartient au recueil I-Chroniques
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