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La Trifouillade V - Nouvelle

Nouvelle "La Trifouillade V" est une nouvelle mise en ligne par "Guy Favregros"..

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La Trifouillade V.

Mesdames et Messieurs, je me dois de vous narrer une suite incroyable à mes folles aventures.

Il y a quelques temps – un certain temps, soyons précis - je vaquais à mes occupations fort nombreuses lorsque je reçus un courrier du Ministère des Armées. Tiens ? Que me vaut cet insigne honneur – le seul insigne obtenu dans toute ma vie – d'être dans les petits papiers du ministère ? moi qui voulais ne plus entendre parler du passé sous les drapeaux.

Peut-être aurais-je droit à une récompense jamais réclamée après toutes ces années de « bons et loyaux » services ? Je décachetai l'enveloppe et je lus le papier rempli de logos, de tampons, de sigles officiels ne laissant qu'une petite ligne laconique m'invitant à me présenter à l'adresse indiquée. Je trouvai également dans l'enveloppe un billet de train pour voyager – la générosité de la Nation ayant des limites – en 2e classe… Bon, il fallait donc se rendre à la Défense, euh non enfin, à l'une des adresses imprimées.

Je montais donc à la capitale.

À l'heure à mon rendez-vous, je m'annonçai au soldat de faction, qui m'annonça à son supérieur, qui m'annonça à son sergent, qui m'annonça à son adjudant, qui... enfin bref, en bout de chaîne le réceptionniste fut averti et me fit entrer.

– Vous êtes en retard !

– Mais... il ne me semble pas...

– Ici, la ponctualité, c'est arriver un quart d'heure en avance.

– Il suffisait de me convoquer un quart d'heure plus tôt !

– Ne compliquez pas, je vous prie ! Et dépêchez-vous, le Général Glaneré vous attend !

– Hein ? Qui ? Un Général ?

– Caporal Ralacop, accompagnez ce civil jusqu'au bureau du Général !

– Oui, Chef !

Je suivis donc le caporal sans comprendre le comment du où du quand du pourquoi...

– Caporal Ralacop ! Se présenta le soldat. Mon Général, voici votre rendez-vous !

– Bien ! Rompez !

Je me trouvai donc, moi, le rendez-vous, en face d'un général quatre étoiles, soit à trois étoiles de la Grande Ourse qui en compte sept, soit le grade de maréchal. J'étais donc en face, si vous préférez, d'une casserole sans la queue qui lisait ses notes.

– Je vois vos états de service...

– Et ?

– Pas fameux...

– J'ai fait ce que j'ai pu... avec mes modestes moyens, répondis-je afin d'essayer de l'amadouer.

– Bon... je vous ai choisi en consultant les listes électorales.

– Hein ? Je croyais que ces listes n'étaient utilisées que pour choisir des jurés d'assises ?

– Pas que... Comme vous êtes un citoyen sans histoire, quelqu'un de très banal en sorte, vous voilà promu au rang d'agent spécial, d'espion si vous préférez.

– Hein ? Pas si vite ! Cela ne m'intéresse pas ! En plus je ne vote même plus !

– Si vous refusez, vous n'êtes pas un bon patriote. Donc, vous risquez gros. J'ai le bras long.

– Mais je n'ai jamais fait ça. Je ne suis pas formé.

– Ce n'est pas important. Vous avez un profil intéressant car vous avez fait la guerre.

– Ce n'est pas ma meilleure expérience...

– Seriez-vous prêt à tuer ?

– Comme ça ? Sans raison ? Je n'ai jamais tué quelqu'un en temps de guerre, alors en temps de paix...

– O tempora, o mores... Latinisa-t-il d'un air déçu.

– C'est bon ? Je peux y aller... parce que... j'ai un train retour à prendre...

– Il suffit ! Bon, je vous expose la mission que je vous confie : nous avons perdu des espions dans un pays qu'il vous sera indiqué plus tard. Vous irez à une adresse indiquée pour ramener une personne en grave danger.

– Et comment je me rends là-bas ?

– Vous serez parachuté dans un sous-marin.

– Pardon ?

– Nous n'avons pas d'avion furtif pour vous parachuter directement sur le territoire. Pour être indétectable, vous serez donc parachuté suffisamment loin des côtes, à proximité d'un sous-marin naviguant dans les parages. Il vous emmènera à destination et vous serez débarqué à l'aide d'une chaloupe. Des questions ?

– Plein !

– Et bien vous les poserez au commandant du sous-marin. Un conseil : vous êtes à votre compte. On ne vous couvre pas. Surtout pas de casus belli !

– C'est agréable de se sentir soutenu...

– Exécution !

– Pas la mienne, j'espère, dis-je de manière inaudible.

– Que dites-vous ?

– Oui, mon Général ! Dis-je, utilisant le possessif de rigueur puisque maintenant sous ses ordres et non abusivement comme tous ces journalistes absolument gauches qui donnent du « mon Général » dans leurs interviews. Voilà, c'est dit ! Parole de para, bel homme.

Ainsi donc je partis en mission à mes risques et périls et fus parachuté comme prévu en mer. Au bout d'une longue durée dans l'eau froide et de fortes inquiétudes, le sous-marin apparut enfin. On en reparlera de la ponctualité militaire... Je fus aussitôt pris en charge. Le commandant me jaugea.

– Z'ont pas trouvé mieux ? Et puis pour un volontaire vous avez l'air perdu.

– Mouillé, surtout...

– Bon, vous vous rendrez à la capitale, là-bas vous irez chez Stella, un restaurant et vous prendrez contact avec la patronne.

– Ok, la capitale... De quel pays ?

– Peu importe. Si vous vous perdez, demandez « la capitale », cela suffira. Les pays voisins sont suffisamment éloignés pour ne pas se tromper de destination. Nous vous débarquerons sur une plage et vous prendrez la première route qui y mène. Nous reviendrons vous chercher à la même plage dans trois jours. Nous n'attendrons pas. Si vous ne vous pointez pas, tant pis pour vous ! Toutes les instructions sont dans cette enveloppe (il me tendit l'enveloppe). Détruisez-la après l'avoir lue. En clair, avalez tout !

– En fait, je n'ai pas très faim... Mais bon, c'est mieux qu'une bande magnétique !

Je lus la lettre pas très appétissante.

Agent 3615, votre mission, que vous avez acceptée, sera de découvrir la taupe qui sévit chez Stella...

S'en suivaient les quelques codes de procédure à appliquer et puis c'est tout. Sont pas très bavards... Et manger le mot... juste pour ça.

Une fois débarqué, je pris la route... à trottinette. C'était le seul moyen mis à ma disposition parce qu'un sous-marin, c'est très confiné, ce n'est pas le Charles de Gaulle !

Et donc me voilà parti trottinant. Un James Bond aurait eu a minima une trottinette électrique avec téléguidage laser, minibar et frigo intégrés. Je ne croisais personne lorsque je vis une auto-stoppeuse me faisant de grands signes. Je me retournais pour vérifier qu'elle s'adressait à moi. Alors je stoppai net.

– Vous allez où comme ça ? M'interrogea-t-elle.

– À la capitale, répondis-je.

– Je vais justement là-bas mais aucune voiture n'est passée ici depuis au moins deux heures ! Vous pouvez m'emmener ?

– Holà ! Je vous connais vous les auto-stoppeurs. Tes potes sont planqués dans les fourrés et t'ont mise là pour appâter le chaland parce que tu es certainement la plus jolie !

– Non, non ! Je te jure être toute seule. J'adore patiner ; nous pourrons patiner à deux.

– Bon d'accord. Monte !

Nous partîmes ainsi, elle, accrochée à ma taille patinant à droite et moi, sur le même rythme, patinant à gauche.

– On avance bien comme ça me dit-elle.

– Cool !

– Dis, quelle est ton occupation actuellement ?

– Je fais le tour du monde à trottinette.

– Chouette ! Visiter les cinq continents, voir du pays, des gens... T'as commencé quand ?

– Depuis un kilomètre...

Arrivés à destination, nous nous séparâmes sans trop d'effusion car vannés. Elle me dit s'appeler Anita pour que je le consigne dans mes futurs écrits relatant mon périple.

Ensuite je partis au restaurant de Stella et parquai mon véhicule.

J'ai trouvé l'endroit facilement car c'est un restaurant cinq étoiles, les guides gastronomiques n'étant pas avares en satisfecit de ce côté-ci de l'océan (ou de la mer...). Arrivé à l'entrée, on me dit que c'était complet alors je demandai à parler à la patronne. Stella arriva.

– Que voulez-vous ? Nous sommes complets.

– Juste de la Trifouillade pour une personne (c'était le code secret).

– Aujourd'hui nous servons du Chifoumiton (code secret en réponse au code secret). Comme vous êtes seul, on peut s'arranger.

Je fus donc attablé et pus goûter la spécialité locale. Il fallait bien ceci pour faire passer le goût de l'enveloppe. Le second du restaurant me regardait curieusement. À la fin du repas il m'apporta la note. Je la saisis et la lus. Un petit mot était glissé dedans par la patronne qui me donnait un rancart derrière le restaurant. La mauvaise nouvelle est qu'il fallait encore manger le mot. Elle n'aurait pas pu me donner le mot avant le café ?

Je sortis et me dirigea à l'endroit indiqué à l'abri des regards. Là j'attendis et... Boum ! Je reçus un coup sur le crâne et vus trente-six étoiles, soit l'équivalent de neuf généraux Glaneré.

Et me voilà donc emprisonné. Je me suis fait piéger comme un bleu. Le second du restaurant était donc la taupe. Mais comment sortir de ce cachot ? Comment m'évader ? Je repense bien sur aux évadés célèbres : Edmond Dantès, Casanova, les évadés d'Alcatraz... Ils avaient un plan, eux au moins !

J'entendis mon voisin de cellule tapoter contre le mur. Comprenant qu'il voulait me parler, je m'approchai de la fenêtre, m'agrippai aux barreaux.

– Oui ? Qu'est-ce que c'est ?

– Je m'appelle Teddy Bear. Es-tu envoyé par le Général Glaneré ?

– Oui ! Et je me suis fait piéger au restaurant chez Stella par la taupe.

– Moi aussi ! T'as une idée pour fausser compagnie à nos geôliers ?

– Peut-être... Aurais-tu des tournevis de précision ?

– Ah ? Oui, mais j'ai essayé et ça ne marche pas de l'intérieur. Je te les prête. Si tu as une idée pour t'évader, je connais très bien les lieux.

– C'est bon à savoir. Vas-y, passe-moi les tournevis par la fenêtre !

Je me dirigeai aussitôt vers la porte pour tester la serrure. Effectivement, ça ne voulait pas céder. Il aurait fallu être de l'autre côté pour déplacer le loquet. Logiquement j'étais du mauvais côté de la porte. J'avais espéré un instant une erreur de montage comme c'est fréquent chez les installateurs patentés des magasins de bricolage. Je rendis les tournevis à Teddy Bear.

– Pourquoi avoir choisi ce pseudonyme ?

– Parce que j'ai un ours en peluche que je ne quitte jamais, même en promenade.

Bon, il fallait élaborer malgré tout un plan d'évasion. Un rapide coup d’œil à ma cellule ; un lit, un toilette, un lavabo, une ampoule... une fenêtre avec des barreaux épais. Peu d'options. Je me disais : je suis rentré par la porte, je ressortirai par la même porte. Je regardai à nouveau le lit et mon plan d'évasion se mit en place.

Une heure plus tard...

Toc, toc ! Le gardien frappait à la porte.

– Et toi ! Déplace-toi de devant la porte ! Je ne te vois pas à travers l’œilleton ! Bouge de là !

Silence.

– Tu vas bouger, oui !? Wally, viens m'épauler on a un cas de force majeure !

Les deux gardiens donnèrent un tour de clé à la porte et tentèrent d'ouvrir la porte qui se révéla bloquée. Ils donnèrent des coups coordonnés pour forcer le passage. Ils firent tomber le lit et dans l'élan se retrouvèrent au milieu de la pièce.

– Il est où ? Vite, alerte générale ! Une évasion.

Wally souffla dans son sifflet de toutes ses forces. Puis tous les gardiens fouillèrent partout dans les parties communes et ne trouvèrent rien. Alors ils se mirent à fouiller autour sans plus de succès.

Normal, j'étais chez mon voisin où ils ne pensèrent pas fouiller ; une très bonne cachette en attendant que les choses se calment. Puis, à l'heure du repas, le gardien Wally vint ouvrir la cellule de Teddy Bear et entra avec le plateau. Il aurait dû remarquer que Teddy n'avait pas sa peluche avec lui, chose inhabituelle. En réalité, il me l'avait confiée. Son ours était bien nourri au gravier récolté des lieux de promenade. En le prenant par les pattes arrières cela constituait une matraque insoupçonnée et efficace. Hop ! J'assénai un coup digne d'un champion de MMA.

Nous prîmes nos jambes à notre cou – un seul cou par personne même dans la confusion – et passâmes par les passages repérés par mon codétenu.

– Dis, tu m'as l'air de bien connaître les lieux ! Dis-je.

– Normal, avant d'être agent spécial, j'étais architecte. Je dessinais des prisons... ça aide.

– Et plus pratique que de se tatouer les plans... ajoutai-je pragmatique.

Sortis d'affaires et arrivés à destination – le restaurant de Stella – nous allâmes en cuisine. Stella était là avec son second dont les yeux fuyaient leur orbite à notre arrivée...

– Ouf ! Dit Stella. Je suis soulagée. Je croyais vous avoir perdu pour de bon. Teddy ! Quel joie de te revoir !

– Moi aussi Stella. Tu dois partir illico avec nous. Auparavant, nous avons deux choses à voir avec ton commis.

– Nooooon ! Hurla ce dernier qui me heurta en voulant s'enfuir et que je bloquai fermement. Je n'ai rien à vous dire !

– C'est ce que nous allons voir... Peux-tu nous laisser un moment Stella ? Dit Teddy muni d'un hachoir sorti comme un lapin du chapeau. Ce n'est qu'une image car chaque fois que j'essaie, moi, l'animal me pose un lapin... c'est pas de peau, euh pas de pot pensai-je.

– Oui, je vais me préparer pour le départ... Répondit Stella qui avait compris parce que sincèrement, elle n'avait rien de spécial à faire.

– Bon ! À nous maintenant. Dit Teddy à sa proie. Tu vois mec ? Nous avons tout ici pour te faire parler. Une cuisine est l'endroit idéal car elle recèle un nombre incalculable de moyens de torture. Et cela existe depuis l'antiquité. Qu'avons-nous inventé à notre époque moderne, hein ? Pas grand chose à part le four micro-ondes. On ne peut même pas t'enfermer dedans. C'est frustrant, non ? Alors tu vois ce hachoir ? Je vais te trancher une main, la mettre dans le micro-ondes et puis nous allons la regarder cuire tranquillement tous ensemble.

– Non ! Pitié ! Je vous dirai tout ce que vous voulez savoir.

– Et bien voilà ! C'est pas compliqué avec un peu de bonne volonté. Bon, mon pote, dit-il en me regardant, va chercher un litre de vodka pour fêter ça !

Je partis donc en quête de l'alcool demandé sans bien comprendre ce qu'il y avait à fêter. Puis, quand je revins...

– Super ! Seulement, nous sommes au régime sec alors tu vas trinquer tout seul, dit-il à sa victime.

– Quoi ? La bouteille entière ?

– Eh oui. Nous avons besoin d'un petit délai pour notre fuite. Donc, avec un bon coup dans le nez, tu seras moins une menace. J'ai un autre moyen un peu plus radical si tu préfères...

– Passez-moi la bouteille !

Il bu d'un trait toute la bouteille, fit un hoquet, puis s'effondra sur le sol.

Au moment de mettre les voiles je m'aperçus que mon engin n'était plus à sa place.

– Dis Stella ? t'as une idée de ce qui est arrivée à ma trottinette ?

– À vrai dire, ce pays souffre d'un taux de délinquance élevé.

– On n'est pas trop dépaysés, en fait... D'un autre côté, trois sur une trottinette, c'est un peu beaucoup.

Nous partîmes à pied en direction de la mer. Le chemin était encore long lorsque nous entendîmes au loin une voiture.

– Vite, Stella ! Fais de l'auto-stop ! Nous, on se planque. Autant mettre le plus de chances de notre côté.

– Avec un grand sourire ?

– Ben, ce serait mieux !

Une voiture s'approcha et, à notre grande surprise, ralentit puis stoppa.

– Vous allez où ?

– À la plage !

– Vous avez de la chance ! Je peux vous y vous emmener.

– Merci ! Eh les amis... Sortez !

Teddy et moi sortîmes de notre cachette. Je reconnus la personne au volant.

– Eh ? s'exclama Anita , je vois que tu n'as pas hésité à ruser en mettant ta copine en avant !

– Euh... j'ai simplement mis en pratique ma théorie... qui a fonctionné. Mais, tu es en voiture maintenant ?

– J'en ai loué une, vu que personne ne passe jamais par ici et que j'avais une obligation. Où est donc passée ta trottinette ?

– Envolée ! Quelqu'un n'a pas seulement dérobé mon moyen de transport mais également mon rêve de tour du monde.

– Bon, allez, montez !

Sur la plage, la chaloupe nous attendait. Nous fûmes conduits jusqu'au sous-marin sur le pont duquel le commandant nous attendait.

– Mais ? Vous êtes trois ! Nous lança-t-il.

– Cela pose un problème ? Dis-je.

– Nous allons être serrés. Et une femme de plus ! Je vais devoir prêter ma cabine. Et vous, là, avez-vous vraiment besoin de votre ours en peluche ?

À notre grand étonnement, Teddy Bear se débarrassa de son alter ego en le jetant à la flotte. La peluche coula à pic.

C'est ainsi que nous rentrâmes au bercail sains et saufs et que nous pûmes faire notre rapport qui fit grand bruit dans l'état major puisque un traître se cachait parmi les hauts responsables. Un réseau espion a donc été mis au jour – et non mis à jour, toujours à l'adresse de quelques journalistes distraits.

Voilà toute mon histoire ! Des questions... ?

Comment je me suis échappé ?

Concernant mon évasion, ce fut assez simple. Rappelez-vous des lieux. Après avoir mis le lit contre la porte, je me suis aidé du tabouret pour monter sur la tête de lit juste au dessus de la porte. Quand les gardiens ont forcé la porte je me suis glissé par l’entrebâillement au dessus de la porte. Comme ils étaient dos à la porte, ils n'ont pas pu me voir. Je suis allé me planquer dans la cellule voisine. Teddy Bear, prévenu, avait ouvert de son côté. Je n'avais qu'à pousser le loquet. Le plus dur a été de le convaincre de rester encore prisonnier, le temps nécessaire. En nous précipitant nous aurions perdu l'effet de surprise.

Quel rapport avec la Trifouillade ?

Ben, aucun... Si ce n'est que Stella a ouvert un restaurant ici et qu'elle sert régulièrement ce plat. Un certain guide gastronomique lui a attribué à l'unanimité cinq étoiles, ce qui ne s'était jamais vu de ce côté-ci de l'océan, ou de la mer...

Le général ?

Il a reçu une cinquième étoile en récompense de sa stratégie. Du coup, il a un embryon de manche à sa casserole et il est à égalité avec Stella.

Et moi ?

Quoi moi ? Après toute cette histoire, j'ai décidé de faire le tour du monde. Mais pas à trottinette, en auto-stop avec Anita. Elle veut bien me servir d'appât.

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Guy Favregros

11-04-2020

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La Trifouillade V appartient au recueil La Trifouillade

 

Nouvelle terminée ! Merci à Guy Favregros.

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