L'ardoise - Poème

L’ardoise

T’as vu ses bras, c’est un camé
La chasse à l’amour est fermée
L’o.d. combien ça va rapporter

Eh ouais c’est comme ça qu’ ça marche l’oseille
Peu importe le propos, tout se monnaye
Il faut toujours que quelqu’un paye

Rassure-toi c’est pas chez les nantis
Qu’on va aller les chercher les radis
Mais bien sûr chez ceux qu’ont rien sur le tapis

Algorithmes and blues
Ils récupèrent tout pour le flouze
Pouvoir fric c’est leur pied leurs partouzes

Il est écrit quelque part
Qu’il faut pardonner son prochain
Désolé moi j’en ai marre

Cette seule issue, pardonner
A la longue re-désolé
Mais c’est trop dur à avaler

Tous ces lascars, tous ces bobards
Moi je préfère les ignorer
Les balayer, les oublier

Une fois pour toutes dans un placard
Avec une grande chaîne cadenassée
Dans la Seine j’ai jeté la clé

Sûr j’ vais m’ faire engueuler géant
Par toutes les grandes armées de croyants
Parmi eux, combien de vrais pratiquants ?

C’est la grand messe des hypocrites
C’est la kermesse, c’est les pince-fesses
T’approche, c’est pas pour les néophytes

T’as vu ses bras c’est un camé
Un alcoolo t’as vu son nez
Bien joué, l’ardoise on va la doubler