"Dr Strange in The Multiverse of Madness" est une critique de film, Théatre, série mise en ligne par
"Flick"..
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Dr Strange in The Multiverse of Madness
Après le succès phénoménal de Spiderman No Way Home, Marvel poursuit sur sa lancée et continue à développer son Multivers avec Dr Strange in the Multiverse of Madness. Ce second opus des aventures de celui qui n’est plus le Sorcier Suprême constitue un film charnière de la 4ème phase du MCU, et ce, à plus d’un titre. D’abord, au niveau scénario, il s’agit de l’aboutissement de ce qui a été présenté dans Wandavision avec une Sorcière Rouge qui se pose en véritable menace, de même calibre que l’était Thanos, voire plus dangereuse encore. Ensuite, c’est le point culminant de l’exploitation du Multivers au sens large, réunissant tout ce qui a été mis en place auparavant (en incluant les séries Disney Plus). Enfin, il consacre définitivement Dr Strange comme le nouvel homme fort de cette phase, succédant ainsi à Tony Stark comme principal défenseur de la Terre. Stephen Strange se retrouve donc confronté à Wanda, une ancienne alliée, qui, par désespoir, bascule littéralement dans le côté obscur en se servant de la magie noire du « Darkhold ». Depuis la fin de Wandavision, il ne fait aucun doute qu’elle a le potentiel nécessaire pour être le prochain antagoniste principal du MCU. Ajoutez à ça le pouvoir maléfique et corrupteur du « Darkhold », la Sorcière Rouge a largement les capacités de détruire l’univers, voire le Multivers tout entier. La confrontation inévitable entre les deux personnages est magnifiquement rendue à l’écran. L’interprétation de Benedict Cumberbatch ainsi que celle d’Elizabeth Olsen sont parfaitement maîtrisées : ils sont tous deux bien rôdés dans leurs rôles respectifs et ça se voit. Par ailleurs, on retrouve la touche de Sam Raimi avec des incursions dans le cinéma d’horreur, genre qu’il connaît bien et cela donne une touche d’originalité bienvenue qui renouvelle un peu le genre super-héroïque. Il faut dire qu’après What If, l’apparition de zombies ou de morts-vivants était plus ou moins attendue et, à cet égard, les fans n’ont pas été déçus. Justement, avant Dr Strange in the Multiverse of Madness, rappelons qu’il y a eu Wandavision, Loki, What If… Autant de séries qui ont introduit cette notion d’univers différents mais connectés. Le 28ème film du MCU reprend et étend cette notion à une échelle supérieure, établissant donc clairement un lien entre l’univers des séries Disney Plus et celui des longs métrages du MCU. Ainsi, avant même d’être un élément scénaristique, le Multivers est aussi présent sur la forme avec cette idée qu’il est multi-support. Si on en revient au scénario, cet élément faisait déjà partie intégrante de Spiderman No Way Home. Toutefois, il prend une autre dimension ici puisque Dr Strange n’a d’autre choix que de parcourir directement le Multivers, devenant lui-même une incursion là où il s’était « contenté » précédemment de repousser les incursions étrangères à son propre univers. Ce faisant, tout comme Spiderman avant lui, il est amené à croiser différentes versions de lui-même. Ses interactions avec ses doubles donnent lieu à des scènes mémorables et font tout le sel de ce second volet des aventures du docteur le plus connu de Marvel. Autre point capital qui fait que ce film est central dans cette phase du MCU, c’est le fait que Dr Strange apparaît comme le principal protecteur de la Terre maintenant que Tony Stark n’est plus là. Ceci est dû pour beaucoup à America Chavez, nouveau personnage qui a la capacité de voyager entre les dimensions du Multivers. Si, auparavant, Stephen Strange a pu être considéré comme un mentor vis-à-vis de Spiderman dans No Way Home, ce rôle est désormais pleinement assumé avec cette nouvelle héroïne. Bien évidemment, il doit la protéger de la Sorcière Rouge qui cherche à s’approprier son pouvoir d’ouvrir des brèches dimensionnelles mais il l’aide aussi à prendre confiance en elle dans l’optique de contrôler cette capacité unique. Ainsi, le film ancre le personnage du Dr Strange dans son rôle de guide et de leader pour une nouvelle génération de héros. Dr Strange in the Multiverse of Madness ne représente ni plus ni moins que la synthèse de tout ce qui a été montré du Multivers jusqu’à présent. C’est dire son importance au sein du MCU. Tout est fait pour faire sentir au spectateur que ça y est, on entre au cœur du sujet et, en ce sens, c’est une belle réussite : scénario attendu mais maîtrisé du début à la fin, superbe interprétation des acteurs principaux, effets visuels spectaculaires… avec une scène post-générique qui ouvre de nouvelles possibilités pour le personnage. Le seul point noir, à mon avis, c’est la brève (très brève) présence des Illuminati. Pourquoi ? En deux mots : pur fan-service. En effet, ils n’ont finalement pas servi à grand-chose si ce n’est à montrer à quel point Wanda maléfique est puissante et dangereuse, capable d’anéantir à elle-seule une équipe composée des plus grands héros du Multivers. Enfin, « équipe », c’est un bien grand mot. Aucune cohésion, aucune stratégie face à une seule ennemie ! C’est hallucinant d’incompréhension ! Rappelez-vous : dans Infinity War, face à Thanos, les héros avaient bien failli réussir à lui reprendre les pierres de l’infini alors qu’ils venaient tout juste de se rencontrer pour certains d’entre eux. Ici, c’est tout le contraire et c’est dommage parce qu’il y avait largement mieux à faire que ce caméo peu utile. La faute peut-être à une bande-annonce qui en a trop dévoilé et qui a gâché le résultat final sur ce point précis.
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Dr Strange in The Multiverse of Madness
n'appartient à aucun recueil
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