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Alexandra DAVID-NEEL Voyage d’une parisienne à Lhassa A pied et en mendiant de la Chine à l’Inde à travers le Thibet, (1927). Alexandra David-Néel et le lama Yongden Alexandra David-Néel est la première femme qui est entrée à Lhassa (capitale du Tibet) en 1924. Le livre prend la forme d’un récit de voyage. Les neuf chapitres du livre racontent les étapes du périple d’Alexandra David-Néel à travers le Tibet, le pays des neiges. Qui est Alexandra David-Néel ? Il s’agit d’une universitaire. Elle est orientaliste et elle a adopté la philosophie bouddhiste. Elle a rédigé de nombreux ouvrages sur cette religion. Par ailleurs, elle se revendique féministe. Elle est décédée dans sa 101ème année, en 1969. Synopsis : Alexandra David-Néel, choisit de prendre l’apparence d’une mendiante tibétaine durant son long périple qui a duré huit mois, en 1924. La région qu’ils parcourent fait l’objet d’une surveillance particulièrement importante. En effet, les contrôles exercés par les autorités chinoises sont nombreux. Il est interdit pour un européen de pénétrer au Tibet. Si c’est une femme, c’est encore moins bien perçu ! Cependant, David-Néel n’est pas seule, elle est accompagnée par un sherpa (guide), nommé Yongden (1899-1955). Il y a un fossé générationnel entre David-Néel et Yongden, c’est pour cette raison que David-Néel se fait souvent passer pour la mère du sherpa. Yongden sillonne les routes du Tibet avec David-Néel depuis de nombreuses années. Il deviendra son fils adoptif. Yongden est un lama (prêtre tibétain), c’est pour cette raison que le duo fera de nombreuses rencontres. Yongden diffuse les paroles bienveillantes de la philosophie bouddhiste aux personnes qui vont croiser leur chemin. Ensemble, ils vont affronter l’âpreté du climat tibétain tout en essayant de dissimuler la véritable identité d’Alexandra David-Néel. Pour masquer son origine, David-Néel se recouvre le visage de pigments qui brunissent son teint. Alexandra David-Néel livre un récit très bien référencé. Il y a de nombreux termes empruntés du vocable tibétain et ils sont expliqués dans les notes de bas de page. Cela renforce le côté immersif de l’ouvrage. Le roman permet aussi au lecteur de découvrir l’intimité de la vie tibétaine. En effet, le duo Yongden/David Néel ne dort pas toujours dehors. Ils sont invités à plusieurs reprises à dormir chez des habitants. Cela est l’occasion pour l’auteure de décrire l’organisation d’une maison, en décrivant les habitudes alimentaires.... Je suis fasciné par le Tibet depuis mon enfance. J’ai adoré la lecture de Tintin au Tibet et son adaptation en dessin animé. J’ai voulu découvrir cette région du monde sous une autre focale, pour enrichir mes connaissances. J’ai beaucoup aimé ce livre et je le recommande à tous les amateurs de récits de voyages. |
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Voyage d’une parisienne à Lhassa (1927)
n'appartient à aucun recueil
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Chronique terminée ! Merci à Antoine Michel . |
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