"Tokyo Fiancée" est une critique de film, Théatre, série mise en ligne par
"Paulette Pairoy-Dupré"..
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Tokyo Fiancée
« Tokyo Fiancée », un film de Stefan Liberski, est une adaptation cinématographique d’un roman autobiographique d’Amélie Nothomb « Ni d’Eve, ni d’Adam », roman sélectionné pour le Prix Goncourt et le Prix Renaudot en 2007 et qui lui valut la même année le Prix de Flore.
L’intrigue : Amélie, une jeune Belge de vingt ans, née au Japon et y ayant passé les cinq premières années de sa vie, retourne dans son village natal pour y parfaire sa connaissance du Japonais et dans l’idée de devenir Japonaise. Elle se voue à la carrière d’écrivaine. Pour améliorer son quotidien, elle donne des cours de Français. Son premier élève, et le seul apparemment, est Rinri, fils d’une famille aisée de joailliers de Tokyo, épris de la France, comme elle peut l’être du Japon, qui au fil des leçons tombe amoureux d’elle au point de vouloir l’épouser. L’intrigue est banale et sans réel intérêt, les dialogues très « terre à terre » comme peuvent l’être les échanges entre deux personnes apprenant la langue de l’autre pour se comprendre. Mais nous sommes dès le départ emportés dans un splendide voyage dans Tokyo au printemps avec les cerisiers en fleurs, et dans le Japon traditionnel et futuriste. Une escapade au Fuji Yama et dans l’île de Sado nous font rêver. Les images sont magnifiques ! On se balade en alternance dans une société de consommation et dans des lieux préservés de toute civilisation, antres de bien être. Pauline Etienne qui interprète le rôle d’Amélie est remarquable : légère, sincère, pétillante, tendre, quelque peu mutine. Dans sa fraicheur et sa spontanéité, elle a un petit quelque chose d’une Amélie Poulain. Taichi Inoue joue davantage dans la « réserve » d’une culture où il est plus difficile d’exprimer ses sentiments et dans laquelle les relations hommes-femmes semblent encore très codées et légitimées par le mariage. Le film a un petit côté « Nouvelle Vague » et Rinri n’est pas sans nous faire penser à Antoine Doinel dans les « Quatre cents coups » de Truffaut. Un agréable moment de divertissement d’une grande fraîcheur.
22 mars 2015 PPD |
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Tokyo Fiancée
appartient au recueil I-Chroniques
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