Bon, je vous explique, voici un texte personnel que le dénommé Fred Blondin (artiste Mercury, rockeur français dans la lignée des Halyday) a chanté. Je n'aime pas du tout la musique qu'il a faite, qui selon moi n'exprime pas suffisamment les images du texte. Mais peut-être suis-je subjectif ! C'est pas de pot, j'aime presque tous les morceaux de son album, sauf le mien. (Et les 2 qu'a écrit Charlélie Couture, encore dommage).

Ma version à moi de ce titre :

https://www.de-plume-en-plume.fr/histoire/pendant-qu-en-ville

enregistrée à l'arrache sur un petit magnéto mais qui me plaît beaucoup plus.

La version de Fred passe régulièment nocturnement sur Fip et me rapporte une poignée dérisoire de droits d'auteur.

Ah ouais, j'oubliais, cette chanson m'a été inspirée par le film Tchao Pantin.

Pendant qu'en ville (Fred Blondin)

Pendant qu’en ville

Pendant qu'en ville, James dine avec Martine

Je croise mon propre rhum, seul dans ma vitrine

Sur mon poste à essence, j'écoute le Mundial

Je relis la guerre des goals, je regarde le métro pâle

Aucun élan, aucune prière en ma poitrine

Croire au super, c'est pas dans ma routine

Pendant qu'en ville, James dine avec Martine

Je croise mon propre rhum, seul dans ma vitrine

J'entends des chromes, des phares qui crient quand on les brise

Des envies de tôle, des plaintes des longs buildings

J'entends qui grandissent, chaque nuit les forêts de briques

Les voutes de doute, le prix du litre de Martinique

Pendant qu'en ville, James dine avec Martine

Je croise mon propre rhum, seul dans ma vitrine

L'attente, l'aurore, des mots rayés inutiles

Je ne fais plus d'or avec des bidons d'huile

Et dans les brumes machinales de mon cerveau

Y' a pas le fou mais faut pas qu' je lâche le pinceau