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Parerga et Paralipomena - Chronique

Chronique "Parerga et Paralipomena" est une chronique littéraire mise en ligne par "Vincent".N'hésitez pas à proposer vos critiques littéraires sur des Auteurs, Artistes, Artisans d'art...

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Parerga et Paralipomena

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        Un peu de philosophie, ça vous dit ? Je vous propose un texte de Schopenhauer, philosophe allemand du XIXe siècle. L'extrait que je vous suggère de lire est tiré de l'oeuvre Parerga et Paralipomena, édité en 1851. Le titre signifie "suppléments et omissions" en grec. L'oeuvre aborde des sujets simples, accessibles à tous et familiers.

           

          Ici, le texte a pour objet autrui ou du moins, les relations que les hommes entretiennent entre eux. Je vous laisse découvrir...

 

Extrait :

 

" Une froide journée d'hiver, quelques porcs-épics se serraient étroitement les uns contre les autres, de façon que leur chaleur mutuelle les protège du gel. Mais ils ressentirent bientôt l'effet de leurs piquants les uns sur les autres, ce qui les fit s'écarter. Quant le besoin de se réchauffer les eut à nouveau rapprochés, le même désagrément se répéta, si bien qu'ils se trouvèrent ballottés entre deux maux jusqu'à ce qu'ils aient trouvé la distance convenable à laquelle ils pouvaient le mieux se tolérer.

 

C'est ainsi que le besoin de société né du vide et de la monotonie de leur moi intérieur individuel rassemble les hommes. Mais leurs nombreuses qualités déplaisantes et leurs vices intolérables les éloignent à nouveau. La distance moyenne qu'ils finissent par découvrir et qui leur permet d'être ensemble au mieux, ce sont la politesse et les bonnes manières."

 

Ce que j'en pense

 

       Je trouve que cet extrait est intéressant. Il nous explique - presque sous forme de fable - probablement l'une des clés en ce qui concerne les relations entre les hommes. L'exemple des porcs-épics nous le montre bien : on peut être ensemble jusqu'à une certaine limite. Il se demande comment concilier l'envie de solitude et le besoin de société. Ce sont deux tendances antagonistes dont nous avons besoin. En définitive, il faut savoir trouver la juste distance entre deux personnes pour qu'elles puissent s'apprécier, s'aimer. La fixation des règles permet de concilier solitude et société.
      Ce qu'il dit me parle et cela prend tout son sens dans l'amitié par exemple. Une relation trop "fusionnelle" est dangereuse : je pense qu'à trop être "collés", on risque de se séparer. Et pourtant, s'il n'y a aucun contact, l'amitié peine à rester en vie si elle n'est pas un minimum entretenue. Le tout, c'est de savoir trouver le juste équilibre.
       

        Et vous, qu'en pensez-vous ? 

 



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Auteur

Blog

Vincent

06-03-2013

Auteur public

Arthur Schopenhauer

Couverture

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Parerga et Paralipomena n'appartient à aucun recueil

 

Chronique terminée ! Merci à Vincent.

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