"Les désarrois d'un jeune instit" est une chronique littéraire mise en ligne par
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Les désarrois d'un jeune instit Kévin André – Récit – Editeur : JC Lattès
Résumé : Diplômé de l'Essec, titulaire d'un DEA de philosophie, Kévin André décide à 27 ans d'abandonner la voie de « jeune cadre dynamique » qui lui était toute tracée pour aborder avec passion le métier d'instituteur.
Quatrième de couverture Pourquoi un jeune instit passionné décide-t-il après trois années d'exercice de prendre ses jambes à son cou et de claquer la porte de l'Éducation Nationale ? Pourquoi nos chers petits souffrent-ils eux aussi d'un système paralysé par des méthodes et une organisation en complet décalage avec les attentes des parents et des enseignants ?
Les premières lignes du livre : Avant-propos
Extraits du livre : Après avoir obtenu une maîtrise de philosophie sur le thème très ésotérique de la « connaissance par accointance » et galéré avec des boulots à temps partiel, je n'étais pas plus avancé. J'avais beau me creuser la cervelle sur le théorème d'incomplétude de Gödel, le monde ne se portait pas mieux. Sans le sou ni le sens, j'étais dans l'impasse. (Être et avoir : film documentaire français réalisé par Nicolas Philiber, récompensé par un César) —
Une fois à l’intérieur, je me suis rendu compte que rien ne fonctionnait selon les règles du bon sens. On nous fait commencer par ce qu’il y a de plus dur. On se sent seul au milieu d’une foule permanente. Les formateurs se refusent à fournir des réponses à nos questions. Notre patron n’en est pas un. La gestion des ressources humaines est inhumaine. Le flou règne de façon systématique. Les programmes sont tellement intelligents qu’ils en deviennent incompréhensibles. —
Après une longue et fastidieuse recherche, j’ai fini par dénicher la Circulaire n°94-226 du 6/09/1994 parue au bulletin officiel n°33 du 15 septembre 1994 ( je me demande de temps en temps si je ne devrais pas prendre des cours de droit par correspondance pour faire ce métier ) : ‘les élèves n’ont pas de devoirs écrits en dehors du temps scolaire. A la sortie de l’école, le travail donné par les maîtres aux élèves se limite à un travail oral ou des leçons à apprendre’. Je découvre à ma grande stupéfaction que ce sont seulement les devoirs ‘écrits’ qui sont interdits. En résumé, on n’a pas le droit de donner des devoirs mais tout le monde le fait dans la pratique parce qu’en fait on a le droit mais sous certaines conditions. Pas mal comme flou, non ?
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Avis : Kevin André a le mérite d’exposer avec courage et honnêteté ce que beaucoup de professeurs des écoles vivent au quotidien. Je conseille ce livre à tous ceux et toutes celles qui envisagent ce métier et, peut-être, enragent de ne pas être reçus à leur concours. Les parents qui seraient soucieux de comprendre les multiples difficultés auxquelles sont confrontés les enseignants pourront y trouver quelques informations utiles. Son récit date de 2006 mais rien n'a changé, bien au contraire !
Source du résumé : http://www.chapitre.com/CHAPITRE/fr/BOOK/andre-kevin/les-desarrois-d-un-jeune-instit,1183272.aspx |
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Les désarrois d'un jeune instit
n'appartient à aucun recueil
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