"Le Nom du Vent" est une chronique littéraire mise en ligne par
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Chronique du Tueur de Roi Première journée : « Le Nom du Vent » Patrick Rothfuss
Quatrième de couverture :
Un homme, prêt à mourir raconte sa propre vie, celle du plus grand magicien de tous les temps. Son enfance dans une troupe de comédiens ambulants, ses années de misère dans une ville rongée par le crime, avant son entrée, à force de courage et d'audace, dans une prestigieuse école de magie où l'attendent de terribles dangers et de fabuleux secrets. Découvrez l'extraordinaire destin de Kvothe : magicien de génie, voleur accompli, musicien d'exception...infâme assassin. Découvrez la vérité qui a crée la légende. Ce que j'en pense :
Un brin raccoleur et déjà vu, ce résumé ne m'a pas emballée tout de suite mais heureusement, la curiosité a été plus forte. Premier roman d'un auteur américain jusqu'alors inconnu, Le Nom du Vent raconte l'histoire de Kvothe, un personnage à la renommée légendaire et au passé trouble. Retranché dans une auberge éloignée de la ville sous le nom de Kote, il se cache d'un danger qui l'effraie jusqu'à ce que Chroniqueur, un scribe itinérant, le démasque et lui propose de retranscrire le récit de sa vie. D'abord réticent, Kote finit par accepter et lui donne trois jours durant lesquels, du matin jusqu'à la nuit tombée, il narrera son histoire sans s'interrompre ni se répéter. Vous l'aurez compris, Le Nom du Vent, représente la première journée accordée à Chroniqueur pour entendre le récit de Kvothe. Après la mort mystérieuse de ses parents, comédiens ambulants assassinés pour en savoir trop sur les Chandrians, des êtres étranges aux pouvoir surnaturels, Kvothe commence son périple pour survivre mais surtout, pour connaître la vérité. A Tarbean, il connait la misère, la mendicité et devient un voleur hors pair jusqu'au jour où le conte d'un barde, entendu dans une taverne , le pousse à chercher des réponses à L'Université, le seul endroit où sont regroupé toutes les connaissances du royaume de Ceald. Le personnage de Kvothe en lui-même pourrait sembler agaçant car doué dans de nombreux domaines et conscient de ses talents, acquis au fur et à mesure de l'histoire mais, aussi brillant soit-il, Kvothe est sans cesse en train de lutter pour poursuivre son but, avec pour seules armes, sa ruse et sa détermination à en apprendre plus sur les Chandrians. Placé dans la peau de Kvothe, le lecteur en sait aussi peu que lui et chaque nouvel indice trouvé par le héros attise un peu plus la curiosité à chaque page. Le contraste entre Kote et Kvothe (c'est à dire entre présent et passé) intrigue également car Kote, malgré sa réputation légendaire et les pouvoirs qu'on lui prête, est un homme brisé et effrayé. Le jeune Kvothe, au départ fier et sûr de lui, apprend peu à peu l'humilité au fil de ses aventures sans jamais être découragé par les obstacles qu'il rencontre. Une petite merveille qui se dévore pour les fans de fantasy et ceux qui voudraient se jeter dans le bain. Extrait
Mon premier mentor m'appelait E'lir parce que j'étais malin et que je le savais. Ma première véritable maîtresse m'appelait Dulator parce qu'elle en aimait la sonorité. J'ai aussi porté le nom de Shadicar, de Doigts Légers et de Six Cordes. On m'a aussi appelé Kvothe, Celui qui ne saigne pas, Kvothe l'Arcaniste et Kvothe le Tueur de Roi. Tous ces noms-là, je les ai gagnés. Je les ai mérités et j'ai payé pour chacun d'entre eux. Mais j'ai grandi sous le nom de Kvothe. Mon père m'a dit une fois que cela signifiait « savoir ». Bien entendu, on m'a donné d'autres noms. La plupart étaient fort grossiers, mais ils n'étaient pas usurpés. J'ai libéré des princesses retenues dans les tumulus de rois. J'ai incendié la ville de Trébon. J'ai passé une nuit en compagnie de Félurian et m'en suis sorti la vie sauve et en possession de tous mes esprits. J'ai été chassé de l'Université à un âge où la plupart n'y sont pas encore admis. J'ai suivi des pistes au clair de lune que personne n'oserait même évoquer en plein jour. J'ai conversé avec des dieux, aimé des femmes et écrit des chansons qui tirent des larmes aux ménestrels. Vous avez sans doute entendu parler de moi. |
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Le Nom du Vent
n'appartient à aucun recueil
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