"La Vie Parisienne (Théâtre)" est une critique de film, Théatre, série mise en ligne par
"Paulette Pairoy-Dupré"..
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"La Vie Parisienne"« La Vie Parisienne » opéra bouffe de Jacques Offenbach au Théâtre de la Bourse du travail à Lyon, 9 janvier 2016
Le spectacle est amusant, vivant, divertissant.
Si la musique d’Offenbach est toujours aussi pétillante et que l’orchestre conduit par Andreï Chevtchouk, archétype du chef d’orchestre chevelu et ébouriffé, maniant la baguette avec passion et virtuosité pour lui donner avec sa vingtaine de musiciens toute la magie et le rythme qu’Offenbach aurait souhaités, si le chef de chœur qu’il est a su conduire avec brio quelques ténors, barytons, soprani et alti, si certaines chorégraphies signées Oksana Konstantinova relèvent d’un grand professionnalisme, on ne pourrait en dire autant de la mise en scène de Pierre Sybil, pour l’occasion acteur dans le rôle du Baron de Gondremarck. La mise en scène de la partie théâtre, est statique, Pierre Sybil lui-même ne sait gérer l’espace scénique. Il est piètre en qualité d’acteur. Outre les chorégraphies avec des danseurs professionnels, les acteurs lorsqu’ils chantent et dansent, évoluent sur le plateau en marches de droite à gauche, d’avant en arrière, lancers de pieds en avant et en arrière, jeux de mains en moulinets comme le feraient des majorettes, et récitent parfois leurs textes sans véritable conviction. Quelques tableaux avec « arrêt sur image » sont excellents : l’ouverture du spectacle en gare de l’Ouest, la fin de l’acte II où les protagonistes vont dîner et le grand final. Avec davantage de « jugeote », le metteur en scène aurait fait défiler dans l’acte III, les serveurs par ordre de grandeur, du plus petit au plus grand ou l’inverse, d’autant que de dos, l’un arbore un gilet dont la doublure est autre que celle de ses comparses, ce qui fait désordre ! Dommage car le ballet est bien orchestré ! La distribution est très inégale. Gabrielle, la gantière, interprétée par Marion Baglan, Métella (Aurélie Baudet), Raoul de Gardefeu (Hubert Humeau) à la fois chanteurs et acteurs et Pauline (Marine André) dans un autre registre avec sa voix gouailleuse à souhait, y sont brillants. Inégalité aussi dans les décors. L’hôtel particulier et le salon particulier (décor identique mais épuré) reflètent bien l’époque. La maison de Raoul de Gardefeu et la buvette de la gare de l’Ouest ont un côté « kitsch » que n’aurait pas aimé l’auteur ! Les costumes, sont par contre splendides. Dommage le programme ne laisse pas apparaître le nom de la fée costumière ! Enfin, on peut regretter quelques anachronismes, tous sortant de la bouche du Baron, sans doute dans un souci d’actualiser le texte et déchaîner les rires du parterre (et malheureusement ça marche !). A titre d’exemples : à la gare, les employés brandissent une banderole « cheminots en grève », le metteur en scène a introduit un Landru en début de spectacle, puis une religieuse qui se dandine sur la musique comme dans « Sister Act », « les vocalises de Gabrielle seraient elles remboursées par la Sécurité Sociale ? » « la table d’hôtes serait elle digne de Maïté ? » et quelques autres valorisés par quelques spectateurs d’un rire bête et gras qui aurait fait frémir Offenbach ! Un grand merci et maints applaudissements au chef d’orchestre et au corps de ballet mais un zéro pointé au metteur en scène, membre du jury du Concours International d’Opérette de Marseille !!! Un plaisant moment de divertissement cependant…
PPD 10/01/2016 |
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La Vie Parisienne (Théâtre)
appartient au recueil I-Chroniques
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Critique de Film, Théatre, série... terminée ! Merci à Paulette Pairoy-Dupré. |
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