L'exposition de la petite Dégueu - Histoire

AVERTISSEMENT : Comme pour le premier volet de cette charmante chronique, ce texte s'adresse majoritairement aux femmes. Ce texte à été écrit pour mes collègues femmes, ce qui explique les mentions "d'étages" et de "nous collègue".

comme pour le premier volet, je casse la magie de la femme fatal, je mets en avant la nature féminine avec les mots qui la décrivent.

je rappelle donc au moins de 13 ans, qu'il est important de garder une part de mystère et qu'il est préférable de se rendre sur un texte un peu plus poétique.

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L'exposition de la petite Dégueu

Texte "Détente"

 Il y a quelques semaines nous avions fait la connaissance de l’une d’entre nous, lors de son exposition menstruelle dans les toilettes du premier étage.

Suite à la publication du premier numéro de sa chronique intitulée : La petite dégueu, nous attendions un signe de sa part, pour suivre et poursuivre ses aventures.

Nous n’avons pas eu à attendre longtemps et nous la remercions (moi surtout, parce que je m’éclate à la raconter).

Si son anonymat est encore préservé (jusqu’à quand ?), nous savons qu’il s’agit d’une princesse/ogresse :

                  - Qui ne connaît ni le respect ni l’hygiène.

              - Qui sait se faire désirer (oui ça fait un mois qu’on attend son retour !  Elle foutait quoi ? elle était en vacance ?)

                 - Qui pour notre plus grand bonheur fait preuve d’imagination et pour preuve, après la serviette hygiénique exposée sur le mur de nos toilettes, ce mois-ci, la petite dégueu nous offre une exposition de son protège slip.

Une exposition très intime, que l’une d’entre nous a eu la surprise, que dis-je l’Honneur, de découvrir au détour d’une visite de soulagement.

Imaginez-vous ! Vous êtes à votre bureau, absorbé par un travail aussi passionnant qu’excitant (si ça existe ! Enfin… je crois) et là, une envie pressante vous submerge.

Horreur ! Vous étiez si concentrée ! Vous luttez mais rien n’y fait, l’envie est plus forte et la vessie ne tient plus. C’est donc à regret que vous vous dirigez vers les toilettes les plus proches. Vous rentrez, vous respirez...vous fuyez !

Pourquoi ? Souvenez-vous, le mois derniers nous en avions parlé. Une princesse (enfin certaines mais beaucoup quand même) : ça pue ! Certaines bien sûre pas toutes, mais beaucoup trop quand même.

Entre nous, je trouve indécent de claquer entre 80 et 100 Euros dans une bouteille de parfum et de se permettre de puer du c** en gardant la tête haute l’air de rien.

Á ce tarif-là, je suis certaine qu’il est possible de suivre des stages sur les fondamentaux de l’hygiène féminine, avec certification à la clef. En plus ça doit faire bien sur un CV.

Je vais me pencher sur la question. On ne sait jamais, pour une reconversion professionnelle. Comme on se plaît à dire dans cette entreprise : Why not ! Si un jour on créer un Département respect de soi et des autres, il y a aura peut-être un service nettoyage et entretien de son entre-cuisse.

Arrêtons là mes rêves d’évolution professionnelle et revenons-en à la nouvelle victime de la petite dégueu.

C’est donc sur le point de vomir et de s’évanouir que notre victime dut s’enfuir au plus vite pour rejoindre un nouveau point de soulagement, situé un étage au-dessous. (la petite dégueu est mobile).

Ce qu’elle ne savait pas, c’est que ces toilettes avaient été investi lors d’un précédent passage, par la petite dégueu pour sa nouvelle exposition intitulée : du coton et des pertes !

Après réflexion et beaucoup de recul, je comprends maintenant la démarche de la petite dégueu. C’est une évidence, notre petite dégueu est une féministe nouvelle génération. Elle expose ce qui est de plus intime chez la femme, ce qui est la nature même et qui pour autant nous apparait comme honteux. Elle veut par ses expositions, nous montrer le chemin de la libération !

Oui Mesdames, je vous le dis ! Au travers de ce mouvement, la petite dégueu, nous montre la voie de notre liberté, souhaitant nous voir assumer notre condition de femme.

C’est donc pour apporter ma contribution, que je propose de donner un nom à ce mouvement féministe et libérateur. Que pensez-vous de : Dans ma culotte ?!

Imaginez nos tracts :

« Vous en avez marre de l’oppression ? Marre d’avoir honte de votre féminité ?

Vous aussi,  vous voulez vous libérer de ces chaînes et de ces règles d’hygiènes qui nous sont imposées par cette société patriarcale ?

Rejoignez le mouvement : Dans ma culotte ! Et venez découvrir nos expositions intimes. 

Après le succès de l’exposition : La serviette hygiénique, Dans ma culotte, présidée par la petite dégueu en personne, vous fait découvrir le protège slip dans son exposition : du coton et des pertes.

Pour tout renseignement, veuillez laisser vos coordonnées sur les murs, miroirs ou plafond des toilettes pour dames. »

Trêve de plaisanterie, si je remercie la petite dégueu de m’avoir permise de poursuivre cette chronique et de me détendre un peu, je tiens à vous rappeler, à toutes, que la petite dégueu est l’une d’entre nous…

                                                                       On se fait la bise ?!

                                                                                                       GwenAlice