Femmes du désert - Poème

Femmes du désert

Au désert de Madian, Tsippora la bergère a aimé Moïse,

Puis a manié la pierre plate pour sauver son épousé.

Bethsabée depuis son bain, a éveillé le coeur de David,

Et Salomon a enfanté qui prendra trône d'Israël.

Balkis Reine de Saba, a visité Soleyman en sa terre,

Aux portes du Temple, eut le souffle coupé par la sagesse de ce roi.

Lilah, malgré l'amour fraternel d'Ezra a défendu la dignité des siennes,

Rentrant pour Jérusalem, a repoussé les fanatismes.

Et toujours Sarah, la belle aimée de Pharaon 

mais qui jamais Abraham ne trompera.

Enfin Marie la Magdaléenne, au nom symbole de foi,

qui a suivi, disciple fidèle, son prophète jusqu'au tombeau, 

Marie-Madeleine, prophète des prophètes, quête aimante puis épouse.

Femmes du désert, avez choisi d'aimer 

En Terre Sainte avez lutté pour défendre votre adoré.

Femmes de combat et femmes d'espoir, 

Depuis quatre mille ans, exemple me donnez.

Je suis Lilah, Tsippora et Bethsabée,

Je suis Balkis, je suis Sarah et Marie de Magdala.

Du désert suis revenue goûter la peau de mon élu.

Sur la couche me suis offerte et dans ses bras ai succombé.

Son torse épais j'ai convoité, sa bouche m'a sollicitée,

De sa puissance me suis assouvie, contre mon sein en jouissance.

Je suis Lilah, Tsippora et Bethsabée,

Je suis Balkis, je suis Sarah et Marie de Magdala.

A Tibériade irai dormir, en Palestine ou en Provence,

Près du Seigneur, près de mon roi, près du guerrier dans l'insouciance.

Ca. Valmalette

05-02-2015