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Elle s’appelait Sarah - Chronique

Chronique "Elle s’appelait Sarah" est une chronique littéraire mise en ligne par "E-litt".N'hésitez pas à proposer vos critiques littéraires sur des Auteurs, Artistes, Artisans d'art...

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Elle s’appelait Sarah

 

Elle s’appelait Sarah est un roman fictif écrit par Tatiana de Rosnay et publié en 2007. Le titre originale est Sarah’s key (la clef de Sarah) et raconte à la fois l’histoire de Sarah Starzynski, une victime de la Shoah, et celle de Julia Jarmond, une journaliste contemporaine.

 

« Zakhor, Al Tich kah. (Souviens-toi. N'oublie jamais.) »

 

L’histoire se passe à Paris et jongle entre deux périodes. Une se passe en 2002 et on s’intéresse à Julia Jarmond, une journaliste américaine de 45 ans, qui apprend l’évènement de la rafle du Vel d’Hiv en rédigeant un article à ce sujet. Puis, suite à des recherches, elle se rend compte que l’appartement qu’elle s’apprête à acheter avait appartenu à des Juif-ve-s déporté-e-s. La seconde période se passe en 1942 et on apprend alors l’histoire de Sarah Starzynski, une petite fille de dix ans qui était avec sa mère et son frère de 4 ans quand deux policiers français sont venus les arrêter à l’aube. Sarah pense tout de suite à sauver son petit frère et le cache dans l’armoire ancrée dans le mur. Puis elle part avec sa mère et son père, celui-ci sorti de la cave où il s’était caché. Quand ils arrivent au vélodrome, Sarah réalise qu’il sera difficile d’aller libérer son petit frère, mais son innocence la pousse à espérer. Quand elle et ses parents arrivent au camp de Beaune la Rolande, iels sont séparé-e-s avec violence et la situation semble ne pas pouvoir être pire. Mais la petite fille aime trop son frère pour l’abandonner, et elle parvient à s’échapper en passant sous les barbelés et cherche à tout prix un moyen de rentrer à Paris.

 

Le roman débute avec l’arrestation de la famille et cette phrase : « La fillette fut la première à entendre le coup puissant contre la porte. » C’est l’arrivée des policiers et le début de la tristement célèbre rafle du Vel d’Hiv, qui vient bouleverser la vie de la fillette et bouleversera ensuite celle de Julia Jarmond.

 

Ce livre traite de la culpabilité d’une enfant de dix ans, mêlée à l’histoire de la guerre, dont elle est une des nombreuses victimes ; Julia représente le devoir de mémoire en étant à la recherche de la vérité, pour écrire un article au début du roman, rapidement oublié par l’intérêt personnel de la journaliste. Dès qu’elle se rend compte que l’appartement dans lequel elle s’apprête à vivre avait appartenu à une famille juive avant qu’elle soit déportée, il devient impensable pour elle d’y habiter et elle commence sa recherche.

Le titre original est Sarah’s key. A partir du moment où la petite fille cache son frère dans l’armoire, l’importance de la vie de celui-ci se transmet dans la clef que Sarah protège durant le Vel d’Hiv, le camp et la fuite.

 

Un film a été réalisé en 2010, c’est par lui que j’ai appris l’existence de ce roman, en voyant la bande annonce Comme c’était un des premiers livres de la Seconde Guerre mondiale que j’ai lu, il m’a fait m’intéresser particulièrement à la rafle du Vel d’Hiv, alors que je venais de voir le film La rafle.

 

Si vous trouvez intéressant de voir la seconde guerre mondiale en France par les yeux d’une enfant de dix ans, qui cherche à tout prix à sauver son frère, alors je vous recommande ce livre qui alterne entre la période de guerre et notre époque actuelle, mettant en scène deux points de vue différents.

 

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Auteur

Blog

E-litt

28-07-2022

Auteur public

Tatiana de Rosnay

Couverture

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Elle s’appelait Sarah n'appartient à aucun recueil

 

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