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Boudu (2005) de Gérard Jugnot - Critique de Film, Théatre, série...

Critique de Film,  Théatre, série... "Boudu (2005) de Gérard Jugnot" est une critique de film, Théatre, série mise en ligne par "Antoine Michel "..

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 Boudu (2005) de Gérard Jugnot

 

 

Allez, un petit détour du côté du cinéma français ! Il s’agit d’un film que j’ai vu il y a longtemps. En consultant l’ensemble des critiques sur le site Allociné, j’ai constaté que la presse avait égratigné le film. Je voulais écrire cette critique pour proposer une vision plus nuancée de ce film. Il faut être clair, il ne s’agit pas d’un chef d’œuvre. Cependant, le film possède plusieurs qualités.

Le trio composé de Gérard Jugnot (Christian Lespinglet), propriétaire d’une galerie d’art, Catherine Frot (Yseult, la femme de Christian, dépressive chronique, et enfin le SDF, incarné par l’immense Gérard Depardieu fonctionne très bien.

Synopsis : Aix-en-Provence, Christian Lespinglet sauve de la noyade Boudu, un sans-abri. Il décide de ramener Boudu chez lui. A l’origine, son séjour devait être bref, il va finir par s’installer durablement chez le couple. Boudu va bouleverser leur vie.

Le film met en scène la confrontation entre deux mondes. D’une part, le monde des privilégiés (le couple Frot/Jugnot) et d’autre part, la misère incarné par Boudu, SDF au tempérament imprévisible.

Gérard Depardieu est le pilier du film, il campe un personnage tendre, agressif, surprenant, drôle et cynique.

Gérard Jugnot, est la caricature du bourgeois égoïste, qui veut essayer, par tous les moyens, de se débarrasser du parasite Boudu.

Catherine Frot, incarne avec justesse une maniaco-dépressive. L’arrivée de Boudu au sein de la maison va transformer sa vie.

Les personnages secondaires sont également très stéréotypés. Hubert, le peintre torturé en manque d’inspiration (Jean-Paul Rouve, qui en fait des tonnes !!).

Le psychiatre (Hubert Saint-Macary) donneur de leçons. Le psychiatre et Boudu vont se rencontrer dans le film, leur confrontation est plutôt bien réussie. Là encore, il s’agit d’un affrontement entre deux mondes.

Coralie (Constance Dollé), la collaboratrice de Christian Lespinglet, très croyante, un peu nunuche. L’arrivée de Boudu au sein de la galerie Lespinglet va marquer un tournant dans sa vie.

Géronimo (Bonnafet Tabouriech), le clodo rival de Boudu, qui apparaît peu et son apparition n’est pas mémorable.

En bref, le film a des fautes de goût, on peut regretter l’omniprésence du vocabulaire vulgaire, en dessous de la ceinture. On ne peut nier que les morceaux de musique choisis par Jugnot pour agrémenter son film sont de qualité. Il pioche dans le répertoire classique (un morceau d’opéra avec, par exemple, un extrait de la Tosca de Puccini). Petite anecdote, à chaque fois que j’entends un morceau classique qui figure dans le film Boudu, je ne peux m’empêcher de penser au film. C’est un film que j’ai plusieurs mois et qui est un remède anti-morosité, je conseillerais ce film a quelqu’un qui a le cafard.

Note : 3/5

 

 

 

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Antoine Michel

16-01-2021

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Boudu (2005) de Gérard Jugnot appartient au recueil Films

 

Critique de Film, Théatre, série... terminée ! Merci à Antoine Michel .

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