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Un voisin Zen - Nouvelle

Nouvelle "Un voisin Zen" est une nouvelle mise en ligne par "Deogratias"..

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Un Voisin Zen

Tout commença par les volets mal fermés des fenêtres de Christine. Elle se pencha par-dessus la balustrade et fixa solidement les crochets pour qu’ils ne battent plus au moindre coup de vent. En regardant au loin, devant elle, à environ deux cents mètres de chez elle, elle vit son voisin, celui qui venait d’emménager depuis moins d’un mois, il était en train de creuser un grand trou dans son jardin.

Pas un petit trou, non, un trou vraiment profond. Très intriguée, elle prit ses jumelles, discrètement, elle s’efforçait de bien régler le zoom avant. Pas de doute, son voisin creusait un trou d’une grande largeur et profondeur. Mais pourquoi donc ? Elle n’aurait su expliquer ce qui la mettait mal à l’aise avec cet homme, mais elle avait ressenti dès le premier regard qu’ils avaient échangé pour se présenter l’un à l’autre, quelque chose de malsain. Tout la dérangeait : ses cheveux mal peignés, bien lissés sur son front devant, son regard fixe aux yeux marron très foncés, sa tenue un peu godiche avec son pantalon en velours côtelé d’un autre âge, et surtout, ses petites lunettes rondes qui lui donnait un faux air d’Harry Potter.

Serait-il de la même veine que ce roman aux pouvoirs magiques ? Elle espérait en son for intérieur qu’il ne pratiquait pas des rites occultes, de la magie noire, du vaudou ou autres exercices divinatoires. « Je suis idiote, enfin, Christine, pourquoi te monter la tête comme ça ? Bon, ok, il a une tête qui ne te revient pas, mais ce n’est pas une raison pour aller imaginer n’importe quoi ! ». Elle sourit à son imagination débordante, referma sa fenêtre et passa à autre chose.

Oui, mais allez savoir pourquoi, quand une idée vous obsède c’est comme le chewing-gum de tintin dont il n’arrivait plus à se débarrasser, rien à faire, son voisin, son visage, son air maladroit, ce trou, énorme, là, juste devant sa maison à lui, elle y pensait tout le temps. Mais quelle idée de creuser un trou devant sa véranda tout de même !

Christine, avec ses longs cheveux roux, son teint de pêche, ses yeux bleus, juste devant sa bibliothèque dont les livres aux belles reliures colorées faisaient tout son bonheur, se posait bien des questions. Des romans, des aventures, des fictions, des nouvelles, elle adorait la lecture. Ce n’était pas pour rien qu’elle travaillait dans un comité de lecture d’une grande maison d’édition. Pour le moment, jour après jour, en regardant par sa fenêtre, elle prenait ses jumelles, regardait chez son voisin qui n’en finissait pas de creuser ce trou. Il y mettait du cœur. Elle le voyait s’essuyer le front, les joues, les tempes, elle remarquait que la sueur perlait sur tout son visage. Elle le voyait boire au goulot de grandes quantités d’eau, s’asseoir pour faire des pauses, puis reprendre, inlassablement, sa mystérieuse occupation.

Il lui faisait penser à ces histoires où des archéologues, après avoir creusé des heures, publiaient un article sur les trésors Égyptiens. « Et s’il cherchait un trésor lui aussi ? Une statue dont il connaîtrait seul l’existence ? D’origine inca, tout en or, dans laquelle serait caché le code secret qui indiquerait l’emplacement d’un trésor ? Il deviendrait millionnaire le salopard ! » Cette idée l’embarquait dans des suppositions toutes aussi farfelues les unes que les autres. Elle s’en amusait.

Les jours qui suivirent, Christine continuait de découvrir ce trou de plus en plus profond. Elle observait le visage de ce voisin peu avenant. Il avait l’air préoccupé. On aurait dit qu’il cherchait une idée. Il se frottait la tête comme quelqu’un qui réfléchit beaucoup. Jusqu’au moment où comble de malheur, un matin, elle ne vit plus rien. Il avait entouré son trou d’une grande toile verte posée à la verticale tout autour. Christine en devint encore plus perplexe. N’était-ce pas le signe qu’il envisageait un crime crapuleux ? N’allait-il pas déposer un cadavre dans ce trou, à l’abri des regards ? Christine, empêchée de voir, se sentait frustrée. Elle voulait à tout prix connaître le but caché de ce voisin. C’est toujours comme ça, d’ailleurs, quand on est obsédé, on a beau faire, on veut connaître la fin de l’histoire.

Christine était frustrée. Les jours s’écoulaient, elle ne voyait plus rien. Elle abandonna donc son enquête, continua sa petite vie sans histoire dans un quotidien bien huilé. Les horaires de travail, le temps du transport, ses repas, sa lecture, son bain plein de mousse, sa solitude assumée. Elle n’avait pas fondé de famille, dans sa grande maison héritée de ses parents, elle trouvait parfois le temps long. Pour se distraire, elle invitait pourtant régulièrement ses amies. Un samedi matin, avec Sylvie, son amie de longue date, elle lui fit part de ses questionnements. Elle lui montra, par la fameuse fenêtre du premier étage, ce qu’elle voyait : un grand trou entouré d’une toile immense, toute verte, rigide, légèrement transparente. Sylvie regarda, elle aussi, attentivement :

- « C’est vrai, dis donc, c’est bizarre ! Mais que vas-tu imaginer ? Peut-être veut-il planter un arbre ? Faire une piscine ?

- Mais non voyons, le trou est trop petit pour une piscine ! Et pour un arbre, il est trop grand !

- Alors je ne vois pas ! Vraiment ! Tiens regarde le maintenant, à travers la toile, on peut voir qu’il transporte quelque chose de très lourd et d’imposant ! Oh non mais regaaaaaarde !

Christine tourna sa tête avec tant de force pour regarder par-dessus la rambarde de sa fenêtre décidément trop étroite, qu’elle se fit mal. La douleur lui arracha un cri. Elle continua cependant d’observer. Elles virent comme la silhouette d’une personne portée sur les épaules de l’homme. Christine, la bouche en avant, les yeux exorbités de terreur, s’exclama :

- « Tiens, tu vois, je te l’avais dit ! C’est louche !

-  Tu m’étonnes ! On dirait vraiment qu’il transporte un corps ! Aucun doute ! On voit la forme du crâne ! Il a l’air mal en point !

- Mon Dieu, qu’est-ce qu’on peut faire ?

- Je ne vois qu’une solution : aller voir la police !

- Oh non, tu plaisantes ! Ils vont nous traiter de folles ! C’est chez lui, après tout, c’est privé ! Ils ne pourront rien faire sans une preuve tangible ! Notre curiosité ne suffira pas !

Elles se regardèrent stupéfaites. Elles essayèrent alors d’échafauder toutes sortes de plans pour savoir ce que faisait ce voisin. Sylvie, toujours apeurée suggéra :

- Le plus simple serait encore d’aller lui demander tu ne crois pas ?

- Ah non, tu verrais sa tête ! Je le crois pervers ce mec avec ses petites lunettes, on dirait un serpent !

En fin de compte, Sylvie décida de partir, elle conseilla à Christine d’arrêter d’espionner son voisin, qu’elles n’avaient pas à se mêler de la vie des gens, que ce n’était pas correct. Elles rirent de leur conversation pendant tout l’après-midi où elles avaient été en mode « Agatha Christie », puis se séparèrent à regret.

Quand on connaît le poids d’un secret bien gardé, on sait d’expérience qu’il est aussi difficile de se départir d’une idée que de chasser les mouches un soir d’été près d’un plan d’eau. Christine continuait chaque soir d’élaborer toutes sortes d’idées qui pouvaient bien expliquer autant de travaux, autant de sueur, autant de temps passé par son voisin à creuser ce trou. Toujours grâce à la transparence de la grande toile érigée autour, elle remarquait qu’il continuait à creuser de plus belle. On pouvait même voir la terre s’amonceler tout près, de plus en plus haute. Une vraie colline se formait.

Elle se décida : « Je vais aller le voir. Lui demander un service. Tiens ! Je vais faire sauter un fusible et vais lui demander de me dépanner ! ». Aussitôt dit, aussitôt fait, Christine fit sauter les plombs et partit sonner chez son voisin. Elle se sentait imprégnée par le stress, tout son corps lui faisait penser à une cocotte-minute prête à dégainer sa vapeur à la fin de la cuisson.

Il lui ouvrit avec un grand sourire. Ses lunettes lui glissaient sur le nez, il sentait fort l’herbe humide, la terre avait sali son bleu de travail usagé, il soufflait dans ses mots :

- « C’est pour quoi ? Ah ! Je vous reconnais ! Vous êtes ma voisine ! Je ne me souviens plus de votre prénom !

 Il s’essuya les mains dans un vieux torchon sale.

- Christine ! Vous vous appelez Laurent je crois ?

- Oui, c’est bien ça. Vous avez besoin de quelque chose ? »

Elle lui expliqua. Il s’amusa de sa gêne. Il la suivit jusqu’à chez elle. Il avait la démarche facile de quelqu’un de très confiant. Il riait de l’ignorance de sa voisine au sujet de l’utilisation des fusibles. Après l’avoir aidée très rapidement, il partit. Bien qu’aimable, elle sentait qu’il n’avait qu’une hâte : retourner à son labeur secret. Son empressement à la quitter ne manqua pas de l’interroger plus encore. « Ce type a bien des choses à cacher ! Que je suis bête ! J’aurai dû chercher à savoir s’il était marié, s’il avait un père, un frère, si quelqu’un d’autre vivait avec lui ! Je n’ai vraiment pas le talent de Sherlock Holmes ! »

Lasse, elle avait fini, après cette courte entrevue stratégique, de se poser des questions. Ou plutôt, elle avait pris le parti de ne plus chercher à savoir. Fatiguée par ses propres turpitudes angoissées sur la méchanceté du monde, elle préférait maintenant se consacrer à d’autres curiosités. D’ailleurs, quand on y pense, n’était-ce pas le signe de sa propre peur du monde extérieur qui la poussait à s’interroger sans fin ? Ne serait-ce pas notre peur, notre besoin d'être rassuré qui nous pousse à projeter sur l’autre nos propres angoisses, nos propres désirs de meurtres, nos pensées, nos émotions mais aussi nos fadaises ?

Les semaines passèrent. Le samedi qui suivit le passage de Sylvie, Christine ouvrit ses volets tôt le matin. Elle respira profondément en humant le vent frais chargé des rêves de la nuit passée. Elle s’interdisait maintenant de regarder au loin, juste devant, au-delà du portail et des barrières. Elle s’obligeait à ne pas reprendre sa paire de jumelles qu’elle avait rangée dans le tiroir, là, tout près, dans la commode, juste à côté. Le ciel était bas, le temps serait mauvais, les arbres faisaient la grimace avec leurs longs feuillages ébouriffés de l’aurore. L’herbe humide perlait ses gouttes de rosée, elle sentait que le jour n’avait plus qu’une envie, tout comme elle, d’aller se recoucher.

Un gros chat noir surgit sur sa droite, en bas, sur la terrasse. « Décidément, entre le temps et le chat noir ! », elle se fit cette remarque tout d’abord de manière banale, puis, elle s’écouta de nouveau comme au ralenti : « Décidément- entre - le- temps et - le chat noir ! ». Le chat noir ! N’était-ce pas le présage du malheur ? Au moment où elle se posait la question, un éclair traversa le ciel, l’orage grondait. Si, elle en était de plus en plus convaincue, l’ambiance était mauvaise. La journée serait chaotique, elle en était si persuadée qu’elle en oublia le lait de son petit-déjeuner, c’est l’odeur de brûlé qui la ramena à la réalité très pragmatique de son existence.

On projette même sur la météo nos humeurs et nos pensées. Quand on écoute les conversations sur le temps, inutile d’être psychologue pour comprendre que les gens parlent d’eux, de leurs désirs, de leur manque ou de leur joie. Christine faisait de même. Le temps était en adéquation avec son angoisse. Si on lui avait posé la question, elle aurait répondu : « Sale temps aujourd’hui ! ». Elle la projetait, cette angoisse, partout sur les murs de sa maison, sur le noir orageux des nuages en pleurs, sur le gris  des murs d’en face. Chez son voisin. Partout.

Finalement, elle reprit ses jumelles, elle observa droit devant, malgré ses bonnes résolutions. La toile était retirée. On ne voyait plus qu’un grand trou béant. A priori, pas de cadavre, pas de trésor, pas de potager. Pas un début de réponse non plus.

Sylvie l’avait appelé ce jour-là. Elle voulait savoir si Christine avait percé le mystère.

- « Eh bien non ! Pas du tout ! ». Les deux furent déçues. Sylvie l’interpella :

- « Tu sais, Christine, tu devrais aller le voir, lui poser la question ! », rien à faire, elle s’y refusait. Il la prendrait pour une fille curieuse, ce que, certes, elle n’était pas ! Ce qui fit beaucoup rire Sylvie.

Quand Christine eût raccroché, elle se demandait si elle ne pourrait pas tenter une autre approche. Par exemple, faire une pâtisserie, aller l’offrir à son voisin, ce grand à lunettes rondes qui la répugnait. Peut-être qu’alors, verrait-elle sa femme, un enfant, dans cette maison ? Elle trouva l’idée plutôt bonne, elle s’attela à la tâche immédiatement. Seulement voilà, il y avait bien longtemps qu’elle n’avait pas cuisiné. Elle ne connaissait plus aucune recette valable dont elle aurait souvenir. Elle alluma donc sa tablette, chercha une recette, après maintes hésitations, elle opta pour un simple gâteau au yaourt. Elle imagina ajouter dedans une pincée de la drogue de vérité. Une fois avalée, Laurent aurait été comme obligé de dire la vérité, rien que la vérité, toute la vérité ! C’était une belle idée : un nectar de vérité placé dans un gâteau au yaourt ! Mais bon, ce n’était pas très réaliste, elle devait l’admettre. La vie n’avait pas la saveur de ses élucubrations. Elle projetait sur ce voisin tant de sentiments, d’idées saugrenues qu’elle en était elle-même étonnée. C’est terrible d’ailleurs, comme on est poussé à toujours juger sans connaître.

Empêtrée dans ses pensées, elle rata le gâteau. Il ressemblait davantage au cratère du Piton de la Fournaise qu’à un véritable gâteau bien doré à l’odeur alléchante. Elle fut désappointée par son manque de talent. La rage contre elle-même montait en elle, de l’intérieur. Tout d’un coup, le volcan explosa, elle prit le gâteau, le jeta contre le mur de sa cuisine, piétina les miettes, brisa le plat sur le carrelage, puis, tout essoufflée, s’écria : « Je m’en fous ! Ce trou géant, je m’en fous ! De toute façon, il a l’air idiot ce type ! Qu’est-ce que tu vas t’embêter avec toute cette histoire ! Franchement ! ».  Christine se calma tout aussitôt. Voilà. Peut-être lui fallait-il cette ultime colère pour cesser ses investigations aussi inutiles que stupides. Son trou géant qui l’appelait à tomber dedans, ce creux immense qui l’attirait dans le vide, là, dans son cœur, à tout prix l’oublier, l’ensevelir, tout remettre à sa place. Faire comme si, jamais, il n’avait existé. Voilà. Le pouvoir du déni.

Le lendemain, Christine n’en finissait pas de s’étirer dans le fauteuil de son ennui. Un livre en main, trop serrée dans son habit de solitude, elle se surprenait à repenser à ce trou béant là, si près. Si semblable, en plein milieu, à celui de son cœur. Ce n’était plus un trou, mais un fossé. Celui qui la séparait de la joie d’une vie remplie, pleine de tendresse, de partages. Celui qui la mettait à part, toujours en décalé. Ce n’était plus un trou, mais un abîme qui lui donnait le vertige. Il la happait de l’intérieur. Il devenait sa déchirure. Des frissons la saisirent. Il était temps de se distraire, de passer à autre chose.

Dans l’après-midi, le soleil revint. Comme un ami farceur tout content d’avoir joué à cache-cache à la récré. Il brillait, que dis-je, il frimait par ses rayons dardés partout sur l’herbe, sur les murs, sur les fleurs. Christine retrouva sa bonne humeur. Et alors qu’elle montait au premier étage prendre son journal intime, elle sursauta d’un coup, sa fenêtre venait de s’ouvrir. Étrange d’ailleurs, comme si elle l’invitait ! Christine s’approcha. Sans faire exprès, comme ça, au moment où elle s’y attendait le moins, elle vit son voisin qui lui faisait signe d’en bas, depuis son jardin, tout sourire, en costume. Comme pour un jour de fête. Il l’invitait à venir le rejoindre. Ce qu’elle fit.

Elle avait la sueur qui lui dégoulinait dans le dos, elle tremblait un peu, ses jambes frêles la faisaient souffrir, elle serra dans sa main le mouchoir blanc brodé à son nom. Il lui ouvrit la porte :

- « Venez, Christine, je voulais que vous soyez la première à le voir !

Elle avait la gorge nouée. Elle espérait ne pas être le futur cadavre à déposer dans le grand trou, avec l’autre dont elle ne savait pas où il l’avait déposé. Si jamais il la tuait ? Si tout d’un coup, pris d’une fureur soudaine, il prenait le grand couteau de sa cuisine (super sympa d’ailleurs cette cuisine, se dit-elle en la traversant), puis la menaçait bras levé ? Que ferait-il de son cadavre alors ? Peut-être avait-il aussi dans son jardin un de ses fameux broyeurs de branches et de feuilles ? Cette pensée la révulsa. Elle était au bord du malaise.

Il lui posa dans les mains une grande, une immense paire de jumelles et une boîte à fusibles. Il lui fit un grand clin d’œil : « J’apprécie beaucoup les gens curieux, n’ayez crainte ! Vous m’avez bien fait rire ! ».

Christine devint rouge pivoine. Cramoisie même. Elle s’excusa tandis qu’il riait à gorge déployée. Pour autant, elle n’avait toujours pas de réponse à ses questions. Devrait-elle encore attendre longtemps ? Elle noua ses cheveux derrière sa nuque, ravala sa salive, les yeux un peu mouillés, elle le regarda bien en face. Il lui prit la main, puis, doucement, en tournant la tête régulièrement pour voir si elle suivait bien, il l’accompagna vers l’objet de son désir. Oui, ce trou béant qui la ramenait au sien, l’invisible morbide à souffrir mille maux, ce trou qui la plongeait dedans depuis des jours, enfin, enfin, elle allait savoir. Laurent la guida d’abord dans son salon, puis la mena dans son jardin.

Là, magnifique, ruisselante, la beauté lui coupa le souffle. Elle vit un grand bouddha de pierre immense, avec à ses pieds, un bassin à poissons. L’eau d’une petite fontaine jaillissait dedans. Christine se pencha :

- « Ce sont des carpes Koï, en Asie, on en voit partout ! J’ai voulu reproduire ce que j’avais tant aimé pendant mon dernier voyage au Vietnam ! ».

C’était réussi. Des lampes à la lumière tamisée tout autour. Des tapis de joncs à côté. Des coupelles pour les bâtons d’encens. Un grand coquillage en décoration. L’eau qui coulait à petit bruit. C’était magnifique. Le tout respirait la paix.

 

LA PAIX.

 

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Deogratias

12-04-2023

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Un voisin Zen appartient au recueil Histoires courtes

 

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