On marche sur la tête, non? - Coup de gueule

On marche sur la tête, non ?

 On vit dans un monde qui se détruit, devenant source d’inspiration bien malgré lui. Jamais, je crois, je n’ai eu autant envie d’exprimer ma colère et mes pensées par écrit.

Je pense à nos CRS, policiers, militaires, nos grand héros d’hier, devenus aujourd’hui nos boucs émissaires, recevant, insultes, pavés et jets de pierres. Jeté par des manifestants énervés, qui, dans les rues, crient leurs misères.

 Mais la cible n’est elle pas manquée ? Doit-on s’en prendre aux garants de notre sécurité ? N’y a-t-il que les catastrophes qui nous fassent les respecter ? bien sur certains ont fauté, de leurs fonctions ont débordé, ont eu des gestes déplacés. Mais c’est une infime partie, toute petite minorité, pas de quoi crier SS, pas de quoi généraliser. Qui peut se targuer, dans son secteur d’activité, de n’avoir aucun abruti à déplorer?

 Et quand parmi les manifestants, une poignée commettent des débordements, on les exclu oralement, on dit qu’ils n’appartiennent pas au mouvement. Pourtant ce n’est pas forcement incompatible, c’est surtout un sujet sensible, mais partout il y a des imbéciles. N’y a-t-il pas là deux poids deux mesures ? En tout cas moi je le pense, je vous l’assure.

 Quel exemple donnons-nous à nos enfants quand, dans les réseaux sociaux, ils voient ce spectacle navrant ? Quand les adultes ne respectent plus l’autorité, peut-on encore s’étonner de voir dans nos lycées des professeurs agressés ?

 ET quoi dire sur nos pompiers ? Qui eux ne sont là que pour nous sauver, et se retrouvent, dans nos rues, dans nos cités, agressés et honteusement caillassés. Honte à ceux qui ne respectent pas ces femmes et ces hommes qui veulent seulement nous aider !

Je ne peux pas terminer sans dire un mot sur nos commerçants, qui eux, payent cher les blocages des manifestants. Les chiffres d’affaires qui baissent considérablement, auront pour conséquences probablement, de nombreux dépôts de bilans, et une inévitable vague de licenciements.

Laissons les travailler, surtout en cette période de fêtes, parce que là, je le crois, on marche sur la tête…

Thierry Boer  Le 27/12/2018