"Man " est une chanson mise en ligne par
"Alex Legrand"..
|
|
|
|
Dans l'air du temps
Acte 01 (nouvelle comédie musicale en cours d'écriture) Dans l'air du temps INTRO
On n’va pas commencer par « il était une fois » Certains verraient dans ce qu’on raconte, un conte. On ne va pas dire « il était une fois » cette fois Car il s’agit de l’histoire d’un man Comme tant d’autre men qui se démènent Juste pour gagner leur pain quotidien.
Ainsi
Au gré les désillusions Au gré des privations
Man croit…
A des jours meilleurs A des jours sans peurs
Alors
L’espoir faisant vivre il s’accroche Il s’accroche à ses plus beaux rêves Ses plus beaux rêves qui abusent L’espoir faisant vivre il s’accroche Même si ce dernier l’achève Dans le temps qui désabuse.
Chanson 01 POTASSE !
Potasse ! pour toujours pouvoir faire face Potasse ! pour éviter d’boire la tasse Potasse ! pour ne pas que tu t’ramasses
Dans les mots de mon père Dans le timbre de sa voix Il y avait la colère D’ses matins d’autrefois D’ses matins de désarroi Qui le rendaient amer De n’avoir pu mieux faire De n’avoir pu porter haut Le sacro-saint flambeau De sa petite famille.
Potasse ! pour toujours pouvoir faire face Potasse ! pour éviter d’boire la tasse Potasse ! pour ne pas que tu t’ramasses
L’injonction sonne toujours Comme un écho en moi Moi qui, en trait d’humour Rétorquais à mi voix Du haut de ma grandeur « A d’autres temps, d’autres mœurs » Jamais il n’eut d’brimades Contre mes fanfaronnades Juste un petit sourire Pour l’énième fois redire
Potasse ! pour toujours pouvoir faire face Potasse ! pour éviter d’boire la tasse Potasse ! pour ne pas qu’tu te ramasses
Père me vainquit à l’usure Ses mots en leitmotive Paraissant valeur sûre Me mirent au pied du mur Avec ou sans invectives Il fallait que j’assure Dans un premier temps Pour pt’être rendre l’vieux heureux Dans un second temps Je m’suis laissé prendre au jeu.
Potasse ! pour toujours pouvoir faire face Potasse ! pour éviter d’boire la tasse Potasse ! pour ne pas que tu t’ramasses
Potasse ! pour toujours pouvoir faire face Potasse ! pour éviter d’boire la tasse Potasse ! pour ne pas que tu t’ramasses
Chanson 02 Vas-y man !
Je n’aurais jamais cru Qu’la tâche s’rait si ardue Qu’le temps serait si long Pour gravir ces échelons Devant me permettre De devenir un maître. Mais j’ai tenu le coup Et suis venu à bout De ces moments de doute Voulant m’sortir d’la route Depuis, sacré champion J’avance mes pions.
Vas-y man ! Avec pareil CV Look BC BG Saute dans l’arène Rien qu’aux discours De tous les jours Quelqu’un t’attend Depuis longtemps Vas-y man ! Pas de souci Avec tes acquis Tu s’ras à l’aise Tu s’ras balèze Dans les entretiens Et autres machins Dans leurs mains.
Pour gagner en assurance Lors du tour des agences Je n’pouvais qu’m’exhorter Pour ne pas m’dégonfler Face à des préposés Sans état d’âme particulier. Ils étaient à leur poste Prêt à annihiler La moindre riposte Que j’pouvais commettre En mettant en avant Quelque propos dérangeant.
Vas-y man ! Avec pareil CV Look BC BG Saute dans l’arène Rien qu’aux discours De tous les jours Quelqu’un t’attend Depuis longtemps Vas-y man ! Pas de souci Avec tes acquis Tu s’ras à l’aise Tu s’ras balèze Dans les entretiens Et autres machins Dans leurs mains.
Ils n’étaient pas insensibles Resteraient disponible J’eu même la promesse Qu’ils m’enverraient des SMS A la première offre d’emploi Allant dans ma voie. Entre temps bien sûr Tout en vivant à la dure Je faisais les entreprises Pour ne pas qu’je m’enlise Dans ce ras le bol Qui lentement me colle.
Vas-y man ! Avec pareil CV Look BC BG Saute dans l’arène Rien qu’aux discours De tous les jours Quelqu’un t’attend Depuis longtemps Vas-y man ! Pas de souci Avec tes acquis Tu s’ras à l’aise Tu s’ras balèze Dans les entretiens Et autres machins Dans leurs mains.
VOIX OFF
Au bout d’un nombre important de rendez-vous stériles, man sentait comme une lassitude le submerger lentement. Il ne demandait pas la charité ni être un assisté, il voulait un travail.
- Man ; Papa peut-être que de l’au-delà tu m’vois Papa aujourd’hui j’en ai gros sur le cœur.
Chanson 03 A chacun sa lecture
Tu voulais que j’assure Des études ils n’ont cure J’ai répondu présent A toutes les convocs Pas fais de provocs Ça fait un an qu’ils m’ballotent. Un an que je poireaute Un an que j’tourne en rond En faisant l’dos rond Parce que je suis sans l’rond Alors que faut-il faire Pour les satisfaire ?
Pourtant dans les tests J’étais l’un des best D’eux jamais un geste Juste un pronostique Comme une marque de fabrique Dit sur un ton laconique Chez eux pas d’littérature Encore moins d’fioritures T’en f’ras ta propre lecture.
Ils ont eu le hoquet Sur l’curriculum vitae Lus les originaux Cherchant le quiproquo Puis dans une grimace Poser la paperasse. Dans le froid de leurs yeux Je pouvais déjà lire Les mots de ces messires Chez eux pas de ciel bleu Juste des nuances de gris Quelque fois du noir aussi.
Pourtant dans les tests J’étais l’un des best D’eux jamais un geste Juste un pronostique Comme une marque de fabrique Dit sur un ton laconique Chez eux pas d’littérature Encore moins d’fioritures T’en f’ras ta propre lecture.
Pour enfoncer le clou Ou pour m’pousser à bout On observa qu’avec art J’ai su faire valoir Mon degré d’ambition Dans les lettres d’motivation. J’n’avais rien à redire Tant qu’cela pouvait servir Mes projections à venir Mais à chaque fois On remettait à autrefois Un hypothétique emploi.
Pourtant dans les tests J’étais l’un des best D’eux jamais un geste Juste un pronostique Comme une marque de fabrique Dit sur un ton laconique Chez eux pas d’littérature Encore moins d’fioritures T’en f’ras ta propre lecture. Man - Ah ! les lettres de motivation ! Je sais que ma motivation première est de trouver un job pour assurer mon pain et celui des miens Pour ce faire il est évident que je ferais en sorte que mon travail satisfasse et ce quelque soit Mon employeur...et il le sait... Chanson 04 Il ne me noiera pas
Il sait aussi Que si aujourd’hui Je suis chez lui C’est qu’ailleurs J’n’ai pas preneur Alors ! Quelque soit mon savoir Ecrit ou verbal Il serait illusoire De penser victoire Dans son bocal
Dans son bocal où comme un poisson Il me fera tourner en rond Il me fera tourner en rond Dans son bocal où comme un poisson Je f’rais des bulles en guise de mots Je f’rais des bulles en guise de mots Dans son bocal où comme un poisson Je ferais des gros yeux tout ronds Je ferais des gros yeux tout ronds Mais c’qui est sûr, dans son bocal Il ne me noiera pas.
Il sait aussi Que mes recherches Sont autant de cris Attendant la perche Qui m’sauvera la vie Mais voilà Dans sa lecture Pas de d’mi mesure J’suis pas motivé Du moins pas assez Il n’va pas s’mouiller.
Dans son bocal où comme un poisson Il me fera tourner en rond Il me fera tourner en rond Dans son bocal où comme un poisson Je f’rais des bulles en guise de mots Je f’rais des bulles en guise de mots Dans son bocal où comme un poisson Je ferais des gros yeux tout ronds Je ferais des gros yeux tout ronds Mais c’qui est sûr, dans son bocal Il ne me noiera pas.
Il sait aussi Qu’avec ou sans lui Je réaliserai Mes plans, mes projets Fussent-ils à minima De cela Il en est si sûr Qu’il passe sous silence Sa crainte, sa méfiance D’une candidature Sans expérience.
Dans son bocal où comme un poisson Il me fera tourner en rond Il me fera tourner en rond Dans son bocal où comme un poisson Je f’rais des bulles en guise de mots Je f’rais des bulles en guise de mots Dans son bocal où comme un poisson Je ferais des gros yeux tout ronds Je ferais des gros yeux tout ronds Mais c’qui est sûr, dans son bocal Il ne me noiera pas. Chanson 05 C’est la crise
Pas d’expérience Pas de travail Disent en substance Ces non dits Que je devine Entre les lignes D’un récit Que je subis Et qui me laisse En pleine détresse. Mais qui s’en souci ? Qui s’en souci ?
C’est la crise Qu’on se le dise C’est la crise Pas de panique Rien n’est fatidique C’est la crise Quoi que l’on dise Pour vaincre cette mouise Réduire la voilure Est la seule cure Pour voir venir Et ainsi agir.
Que je crois ou pas Au discours adroit Dans les demi-mots Se précisent mes maux Et quoiqu’il en soit Je n’ai pas d’autre choix Que d’accepter Cette réalité Où les conseilleurs N’ sont pas les payeurs. Mais qui s’en souci ? Qui s’en souci ?
C’est la crise Qu’on se le dise C’est la crise Pas de panique Rien n’est fatidique C’est la crise Quoi que l’on dise Pour vaincre cette mouise Réduire la voilure Est la seule cure Pour voir venir Et ainsi agir.
Je suis un prolo Bientôt sans le sou Un peu intello Sens dessus dessous Je suis un prolo Perdant à chaque coup Dans ce jeu d’l’emploi Je joue et rejoue Pour l’énième fois La même séquence. Mais qui s’en souci ? Qui s’en souci ?
C’est la crise Qu’on se le dise C’est la crise Pas de panique Rien n’est fatidique C’est la crise Quoi que l’on dise Pour vaincre cette mouise Réduire la voilure Est la seule cure Pour voir venir Et ainsi agir. Voix off A lire les annonces le travail ne manquait pas mais au final…rien ! En attendant, vivotant grâce aux minima sociaux et aux associations man ne baissa pas les bras et continuait à chercher un emploi. Mais un jour, alors qu’il broyait du noir, au sortir d’un passage souterrain quelque chose lui fit perdre le fil de ses sombres pensées.
Chanson 06 Rayon de soleil
Je m’étais assis sur ce banc Le temps de refaire le bilan D’un matin Au gris dominant. Saturé par un beau parleur J’aurais pu m’arrêter ailleurs Ou ne pas M’arrêter du tout. Ben non ! des mots évocateurs Un son et une voix enchanteurs Firent l’effet D’un baume au cœur.
C’était comme un rayon de soleil Après un orage Comme le chant d’un oiseau qui s’réveille Dans un matin sage Il ne m’en fallait pas d’avantage Pour me croire ailleurs. Non ! pas d’avantage Dans c’monde sans partage Pour que cette douceur Tant apprécier Me fasse oublier C’qui pu m’contrarier.
Entre les bruits de la ville banquise Et le mouvement des têtes grises Se faufilaient Des notes exquises. Elles voulaient briser la routine De cette curieuse vie citadine Qui avait Le cœur en sourdine. Bien sûr il y eut des gestes timides Egal’ment quelques arrêts rapides Mais en somme La vie était speed.
C’était comme un rayon de soleil Après un orage Comme le chant d’un oiseau qui s’réveille Dans un matin sage Il ne m’en fallait pas d’avantage Pour me croire ailleurs. Non ! pas d’avantage Dans c’monde sans partage Pour que cette douceur Tant apprécier Me fasse oublier C’qui put m’contrarier.
En tous points d’vue c’était autre chose Autre chose qui m’sortait du morose Autre chose Qui me laissait tout chose. Pour une fois depuis bien longtemps Je me sentais disons vivant Evoluant Dans un autre temps. Et j’restais là m’soulant sans gêne De ces airs, mon oxygène Même si c’était Un chant de sirène.
C’était comme un rayon de soleil Après un orage Comme le chant d’un oiseau qui s’réveille Dans un matin sage Il ne m’en fallait pas d’avantage Pour me croire ailleurs. Non ! pas d’avantage Dans c’monde sans partage Pour que cette douceur Tant apprécier Me fasse oublier C’qui put m’contrarier. |
|
"Soyez un lecteur actif et participatif en commentant les textes que vous aimez. À chaque commentaire laissé, votre logo s’affiche et votre profil peut-être visité et lu."
Man
appartient au recueil comédie musicale
Lire/Ecrire Commentaires |
|
  | |
Chanson & Slam ♪ terminée ! Merci à Alex Legrand. |
Tous les Textes publiés sur DPP : http://www.de-plume-en-plume.fr/ sont la propriété exclusive de leurs Auteurs. Aucune copie n’est autorisée sans leur consentement écrit. Toute personne qui reconnaitrait l’un de ses écrits est priée de contacter l’administration du site. Les publications sont archivées et datées avec l’identifiant de chaque membre.