Quand Fiston était petiot (3,4,5 ans), il se réveillait tôt dans cet appart de Paris où nous créchions à l’époque. Et moi aussi je me réveillais tôt. Alors je prenais doucement Petiot dans mes bras et on quittait la maison sans bruits pour ne par réveiller la mère et la sœurette.
On prenait l’ascenseur qui descendait au parking souterrain et nous embarquions dans ma Golf automatique grise. J’installais le p’ tit gars sur son siège arrière, et roule Raoul.
Puis j’achetais une chocolatine à la première boulangerie ouverte et la première édition du journal Libération à la gare d’Austerlitz. Puis je roulais vers des ports de bord de la Seine.
Là, moi parcourant Libé ou le courant du fleuve, et Fiston grignotant sa viennoiserie, on regardait dans les lueurs de l’aube les péniches qui venaient de Munich ou bien de Schwedingen.
Ah, les beaux jours, les beaux jours.
15-09-2013