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L'impair aux pervers Ce soir, nous sommes conviés, Encore des mondanités... Le discours est étudié Tous ces mots me font sombrer Les flots aiguisent les humeurs Et je suis éprise de peur
Ce soir là, lui aussi boit, Et s'amuse lorsqu'il me voit Son regard me déshabille J’entends ses mots m’humilier Je ne retiens pas mes larmes La force de ses maux m'assaille
Et toi, tu sais et me vois Ton regard croise ma douleur Mais, ton corps reste immobile Beau parleur, chasseur de cœur, Sur moi, tu posais ta cible Tout en guettant d'autres proies.
Ce soir, je tombe de fatigue Les tours me donnent le vertige Soudain quelqu'un vient a moi Un sauveur ou un effroi ? Chacun de mes sens se meurt Mais il s'impose et espère
Ma peau est fine et fragile Mon corps perd de sa force Ma blessure devient sa porte Il veut pénétrer mon antre Mais n'y trouve que méandres Puisque mon âme est fébrile
Et toi, tu sais et me vois, Pourtant, jamais tu ne viens Dans la douleur je me noie La solitude m'éprend, Et emporte mon âme Valentine |
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L'impair aux pervers
appartient au recueil Les suites d'une dépendance affective
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Poème terminé ! Merci à Valentine la Muse. |
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