Cirus le petit - Histoire

CIRUS

« Allez Cirus fait pluie-pluie ». « Je pleus pas » pleurnichait Cirus. Son père Cumulonimbus le grand lui envoya un éclair dans les fesses et lui dit dans un bruit de tonnerre : quand on veut on pleut.

Le petit Thomas se tordait de rire. Cette histoire de nuage que son papi lui racontait, l’amusait beaucoup.

C’est l’heure du casse-croute décrétât son grand père.

 On a quoi à manger ? Demanda Thomas.

J’ai pris du saucisson, du pâté que tu aimes, de l’eau transparente pour toi, rouge pour moi, et des gâteaux aux chocolat. Bon faudra juste éviter de trop parler du repas à ta maman stp.

Ils s’étaient bien calé le dos sur une botte de foin qui sentait bon comme les vacances. Aidé par son grand-père, thomas cherchait dans le ciel des nuages avec des formes amusantes ou des visages, ou autres figures connues. Il avait compris que les nuages étaient très dociles et suivaient les ordres avec beaucoup de rigueur. Généralement ils se déplaçaient de la montagne vers le village, le traversaient, et filaient en direction de la forêt. Mais cet après-midi-là, alors que la consigne était d’en chercher un qui ressemblait à une partie importante du corps de notre voisin, Thomas eu le regard accroché par un petit nuage qui zigzaguait entre ses grands frères à contrecourant. « Papi, papi, regardes, celui-là il va à l’envers. » Un ronflement fut la seule réponse qu’il obtenu de son grand père.

Thomas décida de suivre ce petit nuage pour résoudre ce problème. Son grand père lui disait toujours « aides toi et le ciel t’aidera ». Il prit son bâton, et zou il partit. Il fut obligé de traverser des rivières très larges remplies de crocrodiles féroces, ou d’énormes grenouilles qui lui demandaient sans arrêt » quoi, quoi, quoi ? Le plus dur fut de monter en haut de la montagne et son sommet tout pointu qui l’obligeât à le tenir à deux mains pour ne pas tomber. Derrière le sommet il vit la maison des nuages ou ils sortaient tranquillement d’un grand bâtiment pour aller arroser le monde. Thomas compris pourquoi le petit nuage avait opéré un demi-tour. Il avait oublié son arrosoir. Le petit Cirus voulut en prendre un qui trainait sur le bord du chemin, mais il était en mauvais état et la poignée se détacha. L’arrosoir dégringola sur le sol. BANG, BING, BONG. Thomas sursauta. C’était son grand père qui tapait sur sa gourde avec une cuillère pour le réveiller. « Ben mon cochon t’a piqué un sacré roupillon dit son papi.

Je ne dormais pas répondit Thomas.  

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