Judith 17000 Le 14-01-2023 à 19:46
Bonsoir Ancolies. J'ai lu avec une saine curiosité la belle vie de cette famille que vous semblez bien connaître et qui m'apparaît peu enviable malgré les apparences. Dans la mienne, la modeste vie de famille n'avait pas deux visages car nos apparences ne trompaient personne ! On ne choisit pas sa famille. Très belle soirée. Judith
Ancolies Le 05-01-2023 à 10:44
Quelles familles D'Jenn ! Tu veux - gratuit - l'1 de mes 1000 slogans intimes ? Familles : machines à salir... (rv tous les soirs, au z'enzyme bar).
Jenny Le 04-01-2023 à 23:45
Disparue ? non, absence d'une dizaine de jours pour obligations familiales. De retour dans la mesure de ma disponibilité et motivation. Belle galerie de portraits ! Moi, c'est mon jeune frère de 9 ans de moins qui est venu vivre chez moi pour échapper à son père ; il y est resté 20 ans pour se reconstruire de ses traumas vécus dans sa pension du XIXe siècle... Ce fut un long combat pour qu'il puisse faire son trou dans la société. Il est devenu ingénieur. A bientôt🙂
Ancolies Le 04-01-2023 à 11:23
D'Jenny, je te croyais disparue pour quelque temps ! T'as raison, il s'agit bien dans ce texte (dont je ne suis pas persuadé de l'intérêt) du portrait de ma jeune sœur et son mari. Biche parfaite... elle a tant été marquée par ma mère qu'elle s'en est oubliée elle-même. Moi le frère émancipé de l'histoire, lorsqu'après la mort de notre père je l'emmenais au resto, elle me racontait par exemple que le gars machin chose dont elle était amoureuse allait se décider enfin à l'embrasser et elle à se laisser faire, mais au dernier moment elle pensait à sa mère veuve et seule et du coup se dérobait à ce baiser. Elle est donc aujourd'hui encore tant au service de son devoir qu'elle comme raconte le texte ne s'octroie jamais une nano-seconde à elle afin que son foyer soit impeccable au regard des désidératas de son abominable mari. C'est la forme qu'a pris sa névrose. La phrase sur les biches et les chasseurs n'est pas une invention, le mari me l'a dit lui-même. Je me suis opposé à lui sur le sujet qu'il frappe ses enfants et non sans mal il m'a entendu (s'ils ont peur de toi, ils auront peur de la vie). Ma jeune sœur est la seule de ma fratrie de 5 avec laquelle j'ai si je puis dire de bons rapports car elle est gentille, mais totalement indisponible pour les raisons précités et je lui parle 5 mns au tel une fois tous les 3 mois. Les autres formes de névroses de la fratrie sont la psycho-rigidité et l'incapacité à aimer chez ma sœur aînée (+ la conscience aiguë des - je cite - privilèges de sa caste), l'hystérie chez la cadette qui s'habille en outre à 67 ans toujours comme si elle en avait 20, mon frère lui (un demi-escroc et un vieux beau) dépasse l'insupportable dans l'arrogance et l'orgueil et ne comprend pas pourquoi il doit faire la queue comme tout un chacun puisqu'il dispose d'une particule. Quant à ma névrose à moi, je te laisse le soin d'en juger. Je te retourne très chère tes vœux sincères.
Jenny Le 03-01-2023 à 20:09
Hello Ancolies, Encore une histoire inspirée du roman familial, je suppose tant j’y ai retrouvé des similitudes. On a presque envie de plaindre Marie-Aude, fille parfaite, biche parfaite. Que penser de Claude, ton portrait en dit l’essentiel et son bon mot : « La femme est une biche qui n’attend que son chasseur » m’a fait penser à la tirade de Jacques Lacan sur la femme hystérique. Le manoir de Normandie m’a rappelé celui du frère de mon père marié à dame Claude, une snob condescendante, manipulatrice, mythomane, et cerise sur le cake : pingre. Leur fille aînée (ma cousine) avait hérité des qualités de sa mère et ne manquait jamais une occasion de m’humilier avec un cynisme à vomir. Elle a cessé, le jour où j’ai - cessé - de ne pas faire d’esclandre pour adoucir le plombage d’ambiance. Pour l’anecdote, elle a fait carrière au PS à la mairie de Paris… Quant à ses frères, le plus jeune, je ne sais si ses fanfaronnades auront su séduire autant qu’à ses heures de gloire ; l’aîné qui a fait carrière dans l’import-export à Monaco a coupé les ponts considérant n’avoir rien en commun avec une famille méprisant le menu fretin. Et Dieu dans tout ça… je doute qu’il s’accommode de bonne grâce des honneurs qu’on lui fait et qu’il tende particulièrement l’oreille à toutes ces messes basses. Pour finir, une question : pourquoi utiliser l'imp' du subjonctif (Passât/décelât) ? A toi, l’exception familiale (chemin des ronces), je t’espère un regain de vitalité pour affronter 2023 ; la mauvaise herbe repousse toujours, ce qui n’est pas le cas des rosiers. Un résilient a toujours des ressources enfouies. Mes vœux les plus sincères et amicaux. D’Jenny 😘
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Ancolies Le 15-01-2023 à 11:37
Bonjour Judith et d'abord merci de votre lecture et commentaire. Vous voyez juste, je connais bien cette famille qui par les liens du sang (l'héroïne est ma jeune sœur) m'est très proche mais pas par les relations entretenues. Et vous avez raison elle est peu enviable, mélange d'aristocratie depuis longtemps déclassée mais qui se refuse à le voir, de méthodes d'éducation et de machisme comme de au moins 2 ou 3 générations de retard. Mais des miracles se produisent parfois, certains des 4 enfants (je ne les connais pas bien tous) se tirent de ce marasme avec les honneurs, notamment par la gentillesse issue de leur mère, gentille mais hélas prisonnière. Quant au mari, j'ai eu une fois précise maille avec lui parce que outre frapper ses enfants, il avait frappé le fils de mon frère, lequel m'avait demandé de m'occuper du problème craignant que lui ne s'énerve trop vite. Nous nous sommes donc - le mari et moi - écharpés comme des chiffonniers un soir dans une cuisine, nous avons empêché toute la maisonnée de fermer l’œil et je ne l'ai emporté si tant est qu'il y ait un intérêt à parler de victoire que par un coup bas. Comme vous concluez, on ne choisit pas sa famille mais on peut choisir ce qu'on en fait. Moi j'ai choisi la rupture avec la plupart et le simple éloignement avec d'autres. Je vous souhaite Judith un bon dimanche et vous dis à bientôt sur vos lignes.