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Bientôt les onomatopées... - Commentaires

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Hika

Hika Le 05-02-2024 à 13:08

rebonjour David , vous " rendre visite" ... c'est volontiers à vous lire en écho et ce n'est pas la première fois , de propos et d'expression des sentiments . simplement pour ma part , la langue est si ruche , je garde la' coquille' , sm riche à manier sentiments et pensées que le thème de la communication est à l' œuvre à chaque fois, et de parts et et d'autres , le tout au pluriel etc . Passez une bonne journée . Mes amitiés. Hika

Benadel

Benadel Le 04-02-2024 à 18:29

Merci Hika d'être venu me rendre visite. Loin de moi de vouloir évaluer les êtres, chacun est un monde à soi avec ses défauts, mais heureusement aussi avec ses qualités. Et nullement mon intention d'attiser ce qui mène aux différends. Mon propos était simplement de constater que la langue française s'est appauvrie. Le propre de chaque langue est de pouvoir extérioriser ces sentiments. C'est pourquoi j'ai déploré les abréviations qui, prenant exemple les réseaux sociaux, délaisse les métaphores, les expressions imaginatives, etc, etc. Et je vous sais gré de l'avoir ressenti aussi. Passez une bonne soirée. Mes amitiés. David

Hika

Hika Le 04-02-2024 à 15:36

Bonjour David, vous mettez à l’honneur en ce poème et ces constats, la communication, et une réflexion sur elle, et la qualité du langage pour l’instaurer , notamment par l’écrit , phrases développées d’émotions , de réflexions et d’attentions , de messages envoyés à reçus entre interlocuteurs (quand sigles et autres , oui, je le ressens aussi, appauvrissant le tout , quand même s et différent s ). Et mais, à propos de « nivellement » par le haut ou le bas, les échelles pullulent en fonction de ces deux seuls axes - quels dommages résultants – dans les faits et les actes- pour chacun entre tous ‘ ici bas ‘comme on dit . En tout cas, poésie est – faire-( réflexe étymologique ) et je n’oppose toujours pas poésie lyrique à poésie épique, entre autres, pas non plus il et elle, je et toi , nous et vous- si constants au fil de l’histoire humaine . etc … disons que je me contente d’aimer la vie s et ce travail n’exclut ni n’évalue les êtres , pas plus qu’il ne pactise avec les- catégories -, émotionnelles intellectuelles et affectives. c’est du moins mon itinéraire , ce que je ressens pense et vis ( en DPP aussi ) . j’ai des goûts , des prudences et respects de ceux de chacun dont moi , cela n’évite pas les différences mais tente de ne pas attiser ce qui mène aux différends, écriture ou parole, humainement au sûr. etc …Amitié David, bonne et belle journée ,Hika

Benadel

Benadel Le 03-02-2024 à 17:11

Merci Sylvie, et surtout je vous sais gré pour avoir touché ce point sensible: les mimiques sur facebook et sur les autres réseaux sociaux ont remplacé le verbe. Pourtant, exprimer verbalement ce qu'on a sur le cœur, que ce soit nos joies ou nos peines, est en soit une formidable psychothérapie ou une sublimation de nos joyeux ressentis. S'il est vrai, que depuis que le monde est monde, la violence a toujours existé, je pense comme vous que de nos jours celles-ci est attisée par ces gestes qui ne cessent de remplacer la parole. Mes amitiés. David

Deogratias

Deogratias Le 03-02-2024 à 8:21

Coucou David, je viens de voir cette poésie proposée en page d'accueil...C'est tellement juste que cela ne m'étonne de son succès. Les abréviations texto, les anglicismes nombreux, les raccourcis du vocabulaire...Et, même, plus profondément, nombre de gens qui n'ont plus assez de vocabulaire pour exprimer davantage que deux ou trois émotions. Alors, quand les mots manquent, ce sont les poings qui parlent. C'est peut être pour cette raison que la violence augmente : on tape parce qu'on ne sait plus parler, on ne sait plus dire ce qui nous habite...Il y a un journaliste Marc Menant qui parle très bien de ce sujet, quand il parle de la langue française, il est intarissable. Il donne envie de lire et d'écrire. Cest peut-être aussi cela la solution : Donner envie. Puisse nos petites écritures sur DPP y contribuer, au moins un peu...Bon week-end David. Sylvie.

Benadel

Benadel Le 12-06-2021 à 20:58

Un grand merci Evzone. Vous avez parfaitement soulevé le problème de ce nivellement par le bas qui gangrène notre société. Le verbe sert de lien aux relations humaines. Si on raccourcit les mots par des apocopes, l'épanchement de nos sentiments n’a plus de réceptacle. Pour maintenir un bon équilibre psychique l’homme a besoin de s’extérioriser par des paroles. Les paroles exprimées doivent pouvoir émettre cette musique qui touchent autrui. Et rien de mieux pour la faire voir et entendre que cette plume qui dégaine les notes expressives. Il est donc sidérant de vouloir favoriser le grand oral pour examiner les connaissances des étudiants. Il est déjà arrivé le temps où par la place que tiennent les réseaux sociaux au sein des activités de communications, les dialogues se résument à élever son pouce ou à le descendre, à sourire ou à montrer une binette, et j’en passe et les meilleurs.  Mes amitiés. Benadel

Evzone

Evzone Le 12-06-2021 à 17:41

Bonjour Benadel; je n'avais pas encore lu ce poème qui est aussi une réflexion très réaliste sur l'avancée de la décrépitude de la langue. On pourrait se demander quelles sont les causes de cette déliquescence et de ce laisser aller. En ce mois de juin prenons l'exemple caractéristique du baccalauréat. À l'origine, cet examen de fin d'études secondaires était sélectif car les épreuves écrites étaient choisies pour sélectionner les meilleurs candidats. L'évolution aidant , à la fin des années 70, on a souhaité qu'il devienne accessible à tous et il a été déprécié très fortement.
Aujourd’hui cet examen n’a plus aucune valeur ; seule une infime partie des élèves issus des lycées prestigieux de la capitale ou de province (Henri IV, Louis-le-Grand, etc.) ont un niveau suffisant pour ne pas se contenter « de ce passage obligé » qui n’a plus lieu d’exister. Privilégier un grand oral pour tester les connaissances des candidats, est un non-sens et une aberration qui conduisent à ce que , par démagogie, 95 % des candidats seront reçus et ne pourront pas par une sélection qui interviendra au début des années universitaires poursuivre leurs études dans des conditions suffisantes et qui en conséquence resteront sur le carreau.
Quant aux onomatopées, il n’y a qu’à écouter ou lire le charabia de la presse parlée ou écrite pour se rendre compte combien la langue française est malmenée. Merci d’avoir souligné ce problème qui, j’en ai bien peur, est insoluble car il faudrait reprendre zéro tout le cursus des études et, surtout, la formation des maîtres et des professeurs qui ne croient même plus – sauf quelques exceptions – à ce qu’ils enseignent.

Benadel

Benadel Le 27-09-2019 à 12:11

Merci Paulette pour votre lecture ainsi que pour votre commentaire. Oui, il faut malheureusement, et comme vous le dites se rendre à l'évidence, que la langue française se détériore. Par ailleurs, Il est grandement à craindre qu'à long terme elle disparaisse au profit de l'anglais ou du franglais. Mes amitiés. David

Paulette Pairoy-Dupré

Paulette Pairoy-Dupré Le 25-09-2019 à 19:00

Merci David pour ce texte-poème très réaliste. Hélas, notre belle langue française se meurt et bien de nos illustres écrivains et grammairiens doivent se retourner dans leur tombe. Après l'orthographe que l'on a de longue date oubliée, certains temps de nos conjugaisons qui ont totalement disparus, outre les anglicismes, le langage des textos et celui dit des banlieues, il y a aussi tout le jargon professionnel très à la mode et souvent incompréhensible sans oublier tous les sigles ! Personnellement je ne cherche plus les clés de ces langages , peu m'importe d'être perçue "vieille France". Merci pour ce partage ! Amitiés, Paulette

Benadel

Benadel Le 24-09-2019 à 11:20

Merci Mireille. Oui, tout à fait. Les dialectes se perdent; rares sont ceux qui de nos jours qui parlent, par exemple, le titi parisien. Le Français devient uniforme, et les médias ne font rien pour promouvoir ces dialectes qui sont le terreau d'une région. Si les mots "ouf" pour "fou" "meuf" pour "femme" etc, etc, sont à la mode, cela dénote simplement un langage commun adopté par nos jeunes. Et verra-t-on à moyen terme la littérature française se résumer à recomposer nombre d'apocopes. Puissent-on en haut lieu y réfléchir. Mais je crois hélas que cela soit un vœux pieux. Alors, oui, vive la poésie ! Mes amitiés. David

Benadel

Benadel Le 24-09-2019 à 11:05

Merci Elea pour vous êtes penché sur ce poème. Oui, à force d'abréger et de raccourcir certains mots, on révèle les maux de notre société qui ne prend plus le temps de parler. Bien formuler les choses que cela soit par écrit ou oralement, est aussi un art qui hélas se perd. Mes amitiés. David

Benadel

Benadel Le 24-09-2019 à 11:01

Merci Fabrice. Je suis content que vous abondez dans mon sens. Prendre son temps, et parler à autrui en utilisant pleinement les vocabulaires de la langue est aussi une sorte de convivialité, qui est gage d'amitié. A bientôt. David

Benadel

Benadel Le 24-09-2019 à 10:57

Merci Alain. Si cela n'avait été qu'une question de grammaire, passerait encore, mais le problème est qu'à force d'abréger, on tombe dans la confusion. Dire "appart" pour appartement pourrai se confondre avec "à part" Mes amitiés. David

Aubussinne

Aubussinne Le 24-09-2019 à 9:15

Bonjour David, La langue a toujours été vivante et sans doute a-t-elle livrée à une uniformité après l'interdiction de l'utilisation des dialectes pratiqués par contrée et qui enrichissaient les couleurs de la langue officielle. La monoculture appauvrit le sol. La langue française unique s'est ennuyée et de nouveaux dialectes ont apparus en tirant leurs racines ailleurs, au delà des mers et dans la pratique des écrans. Même notre président nous balance entre une langue lettrée et un jargon novlangue. Les journaleux connaissent mal les conjugaisons, le passé simple et le subjonctif ont été supprimés, on ne sait plus dire Vous dîtes mais Vous disez. Nous avons versé dans le tutoiement pour faire 'américain" alors que le vouvoiement de notre riche langue est un immense outil de liberté parce qu'il permet d'accorder le tu. Du SMS, nous avons adopté le dialecte de l'abréviation. Notre vie plus longue nous permet d'en lire les variations. Alors cette langue va encore bouger et d'autres nous raconterons. Je ne suis pas pessimiste car tant de personnes, lisent, écrivent ou créent des poèmes et pour cela il faut des mots ou anciens ou nouveaux. Merci d'avoir abordé ce beau sujet, amicalement, Mireille

Elea Laureen

Elea Laureen Le 23-09-2019 à 23:33

Bonsoir David, je dis bravo pour ce poème coup de gueule ! Non seulement vous dénoncez la déviance de notre belle grammaire et de nos si jolis mots mais vous mettez le doigt sur un problème de société ... Beaucoup de nos jeunes ne savent plus écrire et c'est plus facile pour eux d'utiliser ce dialecte qui leur est propre ... Et voilà que maintenant même ces mots se retrouvent dans le dictionnaire mais franchement où allons nous ? La langue française est si riche pourquoi la remplacer ? Merci mon cher ami pour ce très beau point de vue auquel j'adhère complètement ... Douce soirée, amicalement... Laureen

FABS

FABS Le 23-09-2019 à 22:10

Bonsoir, David. A l'ère des texto, usine d'abréviations et de grammaire appauvrie, il est vrai que l'on vit aujourd'hui dans une société qui fait la part belle aux raccourcis. Même les contrats de vente s'y mette parfois, quand on ne nous assomme pas de sigles barbares dont on ne sait même plus ce qu'il signifient. On a l'impression de vivre dans un texte de musique urbaine (c'est plus beau que rap), où les onomatopées sont reines. Avec toute mon amitié. Fabrice.

Alain Pattou

Alain Pattou Le 23-09-2019 à 19:58

Un poème coup de gueule, un de plus, ta plume est vengeresse et flamboyante, c'est bien vrai , triste monde dans lequel on vit , il n'y a que quelques resistants comme nous enfin surtout toi pour la grammaire qui n'est pas mon fort , on fait figure de gaulois irréductibles ... Amitiés... Alain

Benadel

Benadel Le 23-09-2019 à 13:06

Merci Ronda. Oui, non seulement on est envahi d'anglicisme (ne voit-on pas sur les Champs-Élysées, à la période des soldes des "Sale" sur les devantures des magasins ou des "Take away" sur les vitrines des "fast food"), mais encore on abrège à qui mieux mieux la langue parlée et même écrite. Certes, une langue évolue, mais elle ne doit en aucun cas s'atrophier. Mes amitiés. David

Benadel

Benadel Le 23-09-2019 à 12:58

Merci Sally pour votre lecture et pour votre commentaire. Oui, effectivement une discussion remplis d'onomatopées pourrait donné ceci : "Salut, j'ai trouvé un appart, j'suis plus réac" l'autre lui répond : "trop fort, Mec, moi, j'en chie", etc, etc. Mes amitiés. David

Benadel

Benadel Le 23-09-2019 à 12:48

Merci Manu pour ton commentaire instructif. Puisse en effet la jeune génération renoué avec cette langue parlée qui, s'il est vrai ne peu échapper à la mode du temps, a en elle, de par ses expressions une histoire. La survie d'une langue dépend aussi de notre volonté à nous référer à un pan de son passé. Mes amitiés. David

Ronda

Ronda Le 23-09-2019 à 11:46

Bonjour David. Incroyablement bien pensé et dénoncé! Vous êtes maître des remarques à ne surtout pas prendre à la légère, car oui vous avez raison, le français se meurt, le français est victime d'un serial gommeur. Oui on gomme l'original pour y raconter ce qu'on a à dire sous forme de mots bidons, d'émoticônes et de mots abrégés qui nous piquent les yeux, nous amoureux de la langue française.. Honteux! Non seulement ça abrège mais ça transforme également toute la beauté des mots. En passant du verlan, rien grand chose à dire si ce n'est qu'à l'heure d'aujourd'hui, j'y regrette le vieux français (le patois) et langue des anciens ainsi que le français pur et dur qu'on nous a si bien appris à l'école, 'jadis'! On apprend encore le français correctement dans tout établissement scolaire, je ne dis pas le contraire, mais les gosses ne s'amusent plus à entreprendre les mots avec volonté d'honorer cette si belle langue, non, dès qu'ils en ont l'occasion, bâcler les mots devient leur nouveau jeu... Merci David et Bonne journée. Amitiés. Ronda.

Sally

Le 23-09-2019 à 2:54

David, j'Adore votre poème parce que 1) Il m'a déclenché un grand fou rire à ce passage «Bientôt les onomatopées / Se substitueront aux paroles ». Clairement je me suis mise à imaginer ce que ça pourrait donner une discussion faite seulement d'onomatopées et ça m'a fait beaucoup rire. J'ai pensé, c'est exagéré quand même mais à vrai dire tout est possible. 2) Il me donne l'idée d'écrire un texte, une chanson faite seulement d'onomatopées, alors je vous dis merci d'avance. 3) Il ne mâche pas ses mots et n'y va pas avec le dos de la cuillère bien que je ne peux pas adhérer à 100% à votre poème coup de gueule malgré tout je le comprends très bien !

Wolfgang Warren

Wolfgang Warren Le 22-09-2019 à 23:41

Bonsoir David, en tant qu'enseignant, je ne peux que remarquer les phénomènes énoncés et dénoncés ci-dessous. Toutefois, je remarque aussi une certaine appétence pour la recherche du style chez un bon nombre de jeunes. Auparavant, quand je faisais une sortie de "derrière les fagots", j'avais droit à des remarques sur la vieillesse de l'expression. Aujourd'hui, certains prennent des notes (et ce ne sont ni les plus riches, ni les plus cultivés) et me posent des questions sur l'étymologie (et parfois la trouvent tout seuls !) et le contexte. Tout espoir n'est pas mort, au contraire il est permis. Tu me donnes envie de publier une histoire courte que j'avais inscrite à un concours il y a une dizaine d'années et qui avait été primée...Affaire à suivre mon cher David. Je te fais toutes mes amitiés et toc (il fallait bien une onomatopée ^^) Manu.