Authentique - Commentaires

Deogratias Le 06-04-2024 à 12:11

Bonjour Ted, comme est étrange votre réponse ! Je m'en fous complètement de l'authenticité de l'IA. !! Sa réponse est juste et fausse. Une IA ne remplaçera jamais un être humain fait de chair et d'os avec ses incertitudes, ses remises en question, ses vibrations, ses émotions. Je m'en contrefous de savoir si l'IA est authentique !...Je ne parlais que de moi même...Mais votre réponse est intéressante aussi car si une IA se dit "authentique" d"une certaine façon"...Alors moi je suis papesse !...POur moi, rien à faire, une IA ne peut pas être authentique. Il vient de l'intelligence humaine mais il demeure un robot, un élément numérique dépourvue d'âme spirituelle et éternelle soumis aux soubresauts de l'existence, jusqu'à se demander ce que peut signifier pour un être humain : "etre authentique". SI le masque social est indispensable et commun à tous, certains le portent moins bien que d'autres...Et l'IA ne peut pas porter de masque, il déguise l'humain en un sage savant et tente déjà de le remplacer...Beurk !...mais merci pour cet échange intéressant Ted ! Surprenant et intéressant !...Voilà de quoi nourrir nos réflexions ! Bien à vous. Sylvie.

Ted Le 06-04-2024 à 12:01

Bonjour Sylvie, j'ai posé la question suivante à gemini, l'intelligence artificielle google: "en tant qu'intelligence artificielle, vous considéreriez-vous comme authentique?" Voici sa réponse: "D'un côté, on peut affirmer que les IA ne peuvent pas être authentiques car elles ne sont pas des êtres vivants. Elles n'ont pas d'expériences vécues, de sentiments ou d'émotions comme les humains. Elles ne font que traiter des informations et produire des réponses basées sur ces informations. De l'autre côté, on peut également soutenir que les IA peuvent être authentiques à leur manière. Elles peuvent être créatives, originales et productives. Elles peuvent également apprendre et s'adapter à leur environnement, ce qui montre un certain degré d'autonomie. En fin de compte, c'est à chacun de décider si oui ou non il considère les IA comme authentiques. Il n'y a pas de bonne ou de mauvaise réponse à cette question." Amicalement Ted

Deogratias Le 14-03-2024 à 6:56

Bonjour Leeloo , je suis ravie d'avoir une nouvelle lectrice et auteure et de pouvoir échanger ! Merci beaucoup pour cette générosité qui devient rare ! Vous avez raison en tout point...Le masque, on en a souvent besoin pour avancer dans ce monde si stressé et jugeur ! Vous parlez de l'émerveillement malvenu qui en conséquence est censuré...je me souviens dans un de mes derniers emplois, (secrétaire dans une bibliothèque privée pour des experts en géopolitique)..une fois, je me suis émerveillée pour le fait qu'avec internet on pouvait parler à quelqu'un à l'autre bout du monde. J'étais réellement émerveillée. Je le répétais beaucoup, en disant : "Vous vous rendez compte ?..Mais on a l'air de trouver ça normal ! C'est fou ! Vous vous rendez compte ? A l'autre bout du monde !"...La personne qui travaillait avec moi m'a répliqué : "Bon, ben , ça va, on a compris !pff"...Voilà, fin de l'histoire. Alors, après, je garde pour moi mes "émerveillements"...Sauf quand je n'en peux plus et que ça explose !...:)...Merci pour votre commentaire. A bientôt. Sylvie.

Le 14-03-2024 à 6:38

Bonjour Deogratias, merci pour cette réflexion qui soulève bien des questions. Je pense pour ma part que ce masque que nous portons tous vient de l'influence des autres qu'on laisse prendre le dessus sur notre véritable nous, du moins les plus "influençables", qui, par peur du jugement, vous "lisser les coins de leur carré" pour se fondre un peu plus dans les ronds imposés par la société. Il suffit d'un mal être d'une personne, qui parle un peu plus fort que les autres et qui décrète que tel autre personne est "bizarre", "différente", pour que ceux qui ne veulent pas se faire juger de la même façon, se range à l'avis du premier. là commence le port du masque. Puisque quand on est authentique ou sincère, on est tout de suite "égoïste", "naïf", "candide", a exprimer nos réels sentiments, à croire en la beauté du monde, ou à s'émerveiller d'un envol d'oiseaux au levé du soleil, c'est bien plus facile de se cacher discrètement derrière son masque et se faire passer pour quelqu'un de sociétalement "normal", qui va au boulot, rempli ces taches, et rentre chez lui, sans gêner personne. Les personnes qui s'étonne de l'authenticité, en disant "j'aimerai être comme ça aussi" sont pour moi un peu hypocrite, parce qu'il n'y aurait rien de plus simple que d'être soi-même si tout le monde le faisait... Un sujet bien long, sur lequel on pourrait refaire le monde... Chaleureusement, Leeloo.

Deogratias Le 14-03-2024 à 4:44

Bonjour Laurence, ce que tu dis est très vrai. Bien sûr, on porte tous un masque. Plus ou moins. L'histoire du sourire alors qu'on aurait envie de pleurer. C'est bien logique. On ne peut étaler ses douleurs à tout le monde. On a nos mécanismes de défense et comme me l'a dit mon amie, on en a besoin pour avancer...Je parlais je crois de choses plus subtiles, en lien avec la parole, avec le comportement en général...qui consiste à sauver les apparences coûte que coûte. Ne jamais montrer ses failles, se croire "impeccable", au dessus des autres même parfois. Je n'ai pas l'impression que sourire alors qu'on souffre empêche l'authenticité. C'est bienveillant au contraire. Ceci dit, une fois qu'on ne travaille plus, je crois en effet, en tout cas c'est valable pour moi aussi, qu'on lâche davantage encore tout ce qui est "suradaptation" au monde qui nous entoure...Peut être parce qu'on est plus proche de ce qui est essentiel, on ne veut plus passer son temps à des choses qui n'ont pas d'importance...J'espère que tu vas mieux Laurence...Tu sais sur les genoux de qui je te pose chaque matin...A tout bientôt. Amitiés. Sylvie.

Elea Laureen Le 13-03-2024 à 23:53

Bonsoir Sylvie, voilà un texte très intéressant ... Evidemment que nous portons un masque, celui imposé par nos parents, être bien éduquer, ne pas répondre, être solidaire ... Même au travail, je portais un masque qui s'appelle sourire, pour ne jamais montrer mes souffrances ! Le sourire est quand même plus agréable pour celui qui est en face et qui n'a pas besoin de savoir que tu souffres ! Malgré tout, j'ai toujours été quelqu'un de gaie, de jovial c'est dans ma nature mais il y a des jours où j'avais envie de pleurer et je ne le faisais que quand j'étais seule ! Depuis que je ne travaille plus, j'ai changé, je ne porte plus de masque, je suis comme je suis, fatiguée, malade et j'assume mes ressentis et mes idées que ça plaise ou non ... Ce que je n'aurais jamais fait avant ! Il est parfois difficile d'ôter ce masque qui nous protège du qu'en dira t'on, des mauvaises langues et des moqueries ... Surtout quand on est hypersensible ! Très beau partage, douce soirée à toi et à Tagada, bisous, Laureen

Deogratias Le 13-03-2024 à 4:07

Bonjour Kruuz, merci pour ce long retour très enrichi. Sans doute l'éducation reçue joue son rôle dans cette propension à nous dissimuler derrière des apparences "d'impeccabilité". Ce fameux "masque social" qui semble indispensable pour naviguer dans les méandres de ce monde...Ce qui est lourd, c'est lorsque c'est systématique, que plus aucun échange ne semble dépourvu de cette manière d'être au monde : que de l'apparence, que de la surface, rien d'un peu plus "humain". Car, après tout l'humain est fait de beauté mais aussi de failles, de faiblesses. Montrer sa faiblesse relève presque de l'injure...Je me souviens qu'en stage de CNV (communication Non Violente), on nous montrait que tous nous étions dans le jugement des uns et des autres. Au départ, je ne le croyais pas...Et puis, force est de constater que oui, nous passons notre temps à nous "cacher" et à nous "juger". Au lieu de dire : "Je suis triste, j'aurai besoin de réconfort", on dira : "Tu m'as rendu triste parce que tu as fait cela". Il s'ensuit donc qu'à cause de ce jugement, on se "cache", on ne montre plus de nous que ce dehors parfait qui cherche à correspondre aux attentes sociétales sans plus jamais être devant l'autre, tel qu'on est, en toute simplicité. Ce manque d'authenticité est répandu. Et même de plus en plus...Il s'accroît à mon sens. Grâce, entre autres, comme vous le relevez aux réseaux sociaux, au monde virtuel. Là, on s'autorise les pires interactiosn qu'on n'oserait pas avoir de visu. C'est étrange comme comportement...Je suis comme tout le monde, avec mon masque social, mais peut être un peu moins apte à le garder toujours sur mon visage et dans mes mots. D'où les réflexions. L'intelligence artificielle ? Si vous avez lu mon texte : "L'homme augmenté", c'est aussi un sujet de réflexion qui me laisse plus que perplexe. ...Le monde qui vient effraie quelque peu...Merci d'avoir pris le temps de ce partage en profondeur. A bientôt. Sylvie.

Kruuz Le 12-03-2024 à 22:27

Bonjour Sylvie, Merci pour ce coup de gueule sous forme d'interrogation Je ne vois qu'un responsable à cet état de choses, l'Education prodiguée et reçue. Il ne faut jamais montrer ses faiblesses, ses failles, ses divergences,..,toujours paraitre fort, L'ensemble de ces croyances donne le résultat que vous décrivez.Nous sommes des acteurs formés pour bien paraître. Pas de fausses notes, de grabuges, surtout ne pas décevoir ( géniteurs, professeurs, etc..), le résultat est inquiétant, puisque nous jouons ces rôles à la perfection. Le phénomène est d'autant plus fort aujourd'hui avec l'avènement des réseaux sociaux, royaumes de la fausseté, du fake et de ses dérives. Le constat est dur , Aujourd'hui nous ne savons plus réfléchir sans l'aide d'un Google, d'un Siri ou consorts. Nous ne savons plus regarder les choses simplement, sans arrière pensée, sans jugement. Nous n'osons plus créer ou nous exprimer par crainte de doxas de tous genres. Combien de fois entends t'on les termes de plaisirs et d'émerveillements prononcés de façon sincère. Nous ne savons plus écouter, sans chercher à répondre, laissant trop peu d'espace pour que l'autre s'exprime, Et que sera demain, nourri à la sauce I A, serons nous en capacité de rêver, une fois la machine en marche ? Tout nous sera dicté, plus aucun libre arbitre, la machine va nous matrixer, nous déshumaniser. l'homme n'a eu de cesse que de vouloir évoluer, progresser, s'émanciper, cultivant ses différences avec force et courage. L'avenir dépeint par nos élites me semble bien sombre contrairement aux discours flatteurs énoncés. Pour ce qui est de l'humilité, elle fait malheureusement bien défaut à grand nombre de personnes, restons libre penseurs maîtres de nos destinées. Indignés,révoltés, ulcérés, nous devrons avancer et tracer notre route loin de peuples résignés. Bonne soirée, Kruuz

Deogratias Le 12-03-2024 à 21:18

Bonsoir Ancolies, merci d'être passé par là...Oui, être soi, comme on est, sans tricher. Sans chercher à paraitre une "bonne personne"...En tout cas, pas trop, car plus ou moins, il est bien normal de chercher à être apprécié...mais bon, pas au point de se mentir à soi même déjà...Car finalement c'est de cela qu'il s'agit : se mentir à soi est un mensonge aussi pour les autres. Mais on ne le sait pas toujours...J'espère que vous allez bien. Je ne cherche plus à être "impeccable" aux yeux des autres. C'est épuisant. Quant au regard que je pose sur moi, je sais bien que je ne suis et ne serai jamais quelqu'un "d'impeccable"...L'amour propre en prend parfois un coup dans nos vies. La belle estrade avec un idéal du soi qui s'écroule c'est parfois le meilleur service à nous rendre. Cette mort à soi, à ces fausses images de nous, même celle qui consiste à se croire moins que les autres...Voilà qui est exigeant. Finalement, après réflexion ce soir, je me dis que le mieux c'est encore de s'oublier. S'oublier c'est l'humilité...Quant à l'authenticité, nous sommes petits. On n'est sans doute jamais tout à fait vrai, ni tout à fait faux...Mais nous sommes tous des petits...Bonne soirée. Sylvie.

Ancolies Le 12-03-2024 à 20:47

Voici une parole parfaitement vraie justement chère Deo. Et Dieu c'est tellement plus simple d'être soi-même plutôt que jouer une comédie, pire mentir. C'est compliqué de mentir, se rappeler ce que l'on a dit à l'un, à l'autre, ne pas s’emmêler les pinceaux. Moi-aussi je prêche en permanence pour la simplicité. Et quant à moi encore, je ne sais pas être autre chose que moi-même. Lorsque j'avais mon groupe rock et chantais sur scène, nulle comédie, nul artifice, j'étais moi-même, maladresses comprises. Puisse bien des gens vous entendre, le monde serait en effet bien pus simple pour tout le monde. Bonne soirée.

Deogratias Le 12-03-2024 à 20:03

Bonsoir Jenny, je vais réfléchir à ton commentaire qui est très riche pour moi. Ta réponse est si bien agencée et réfléchie, besoin de m'y pencher ..."s'assurer d'être de "bonnes personnes" : ça c'est pas banal. A la foi, c'est compréhensible, et je fais sans doute pareil par moment, peut être...En même temps, quand on a connu un noviciat, le monde des jugements d'autrui, l'univers de l'apparence est quelque chose de totalement futile. Quand je suis sortie, tout m'apparaissait totalement secondaire...Etre une "bonne personne" : c'est tout l'inverse de la vie spirituelle telle que décrit par quelques saints (cathos). Je ne serai jamais "une bonne personne", pas dans le sens de ceux qui se croient du côté du bien...On est tellement petits...Tellement...Entre notre idéal du moi, nos mécanismes de défense, nos illusions et nos rêves...On est si peu de choses dans le fond...Le réalisme de la vie spirituelle nous conduit très vite à comprendre qu'il s'agit plutôt d'une kénose que d'une ascension vers quelque chose qui nous mènerait à être "une bonne personne" : ça c'est la conséquence (peut être...) mais pas le but. Ce qui compte c'est d'aimer. Autant que faire se peut. Et nous sommes si maladroits...Moi aussi, je crois que je porte un "masque social", bien obligée pour survire dans ce monde...Mais doit y avoir des failles... Merci pour ton retour. Je n'ai pas l'impression que tu soies pessimiste, je crois que ton regard est plus aiguisé que d'autres. Cela rend la vie passionnante mais aussi fatiguante. L'intensité de nos ressentis sans doute nous expose à rechercher d'emblée ce qui est vrai et juste...La vie est une drôle d'aventure ...Parfois c'est comme être dans une salle de cinéma. Tu vois le fim sur l'écran...Mais quand tu sors après la séance, tu as l'impression que le film continue en quelque sorte...Sauf que cette fois tu es dans le film, un acteur...
Tagada n'a plus de collerette...Vivement le toiletteur, on dirait un lion ! On ne voit même plus ses yeux...Après 12 jours avec collerette et harnais, des câtons de partout...Le plus adorable c'est qu'il ne me quitte pas une seconde...Tout à l'heure, j'ai mis une machine à laver le linge en route. Je l'ai surpris quelques minutes plus tard, assis devant le hublot, à observer le tambour tourner...Il était fasciné...Il s'est approché de la vitre, debout sur ses pattes arrières...Il tentait de comprendre...ou à attraper ce qui bougeait...il m'a bien amusée...Voilà une petite créature "authentique" ...Bonne soirée Jenny. Merci d'être passée malgré ton emploi du temps chargé je crois...Sylvie.

Jenny Le 12-03-2024 à 19:47

Bonsoir Sylvie, Pour ma part, je n'utilise pas le terme de "vrai" que je perçois comme très approximatif. Je vais ressentir la sincérité, l'honnêteté chez une personne au même titre que je détecterai rapidement sa mythomanie, sa fourberie ou son caractère excessif. Je préfère les personnes authentiques/honnêtes qui ne craignent pas de se faire des 'ennemis' en assumant leur vision et leur philosophie d'être et de vie. La plupart des individus se rallient au plus grand nombre, à la pensée unique pour s'assurer d'être dans le lot des 'bonnes personnes'. Les techniques de manipulation savent comment exploiter ce phénomène y compris la crédulité et lâcheté des humains. — Hurler avec les loups, c'est facile ; être tendance, c'est mieux ; être en marge de, c'est critiqué. La société est une machine à formater, normaliser ; à moins d'être rétif, rebelle et méfiant, on se fait prendre dans les mailles des filets tendus. — Je pense que te concernant, on te dit être 'vraie' parce qu'on perçoit cette candeur/naïveté naturelle qui est refoulée ou camouflée chez ceux qui te catégorisent ainsi. Chacun se sent contraint de porter un masque social pour déambuler au milieu des autres. — Pendant la période covid, le port du masque avait largement contribué a effacé de chacun ce qu'il lui restait encore de non camouflé. Un test pour voir notre niveau de docilité/soumission. Test réussi ! D'ailleurs, les nouvelles mesures prises par ceux qui tirent les ficelles vont toutes dans le sens de 'tuer' l'authenticité et nous museler . Les résistants et les lanceurs d'alerte sont menacés, voire emprisonnés (Julien Assange par ex). — La nature est authentique quand elle n'est pas saccagée par les humains. Ce qui est infligé à la nature est infligé à l'homme. Tout est fait pour dénaturer... Oui, je sais, je suis encore pessimiste, je ne vais pas me refaire et aller danser sous la pluie. Lucidité quand tu nous tiens... En tout cas, bonne idée que ce texte qui dit et pose des questions innocentes et pourtant pas autant que cela. Amicalement, Jenny 👩

Deogratias Le 12-03-2024 à 19:36

Je ne sais pas David. Le monde serait plus simple. Parfois c'est terriblement compliqué. Je me souviens de personne à qui je confiais des choses et que je surprenais ensuite à se moquer de moi dans mon dos...Sans qu'elle m'ait vue...Voilà le genre de situation blessante alors que je pensais cette personne profondément sincère...Ou bien des manières de dire par sous-entendu aussi, alors, je pige rien...Ou avec retard...Ou bien je suis juste ce que je suis et cela dérange. Je comprends que c'est à cause de cette satanée "authenticité"...J'en ai marre. ...pff...Merci pour votre lecture David...Grâce à votre dernière poésie, j'ai fait une véritable exploration du monde des oiseaux...Cela m'a détendue...Bonne soirée ! Sylvie.

Benadel Le 12-03-2024 à 19:30

C’est fort bien, chère Sylvie, cette authenticité à laquelle vous aspirez. On vit dans une société, --mais n’a-t-il pas toujours été ainsi ?-- où bien des gens pris de honte d’être naturel, se gênant d’être ce qu’ils sont, croient qu’ils doivent être comme des acteurs jouant un certain personnage. Mais si chacun pouvait se montrer sous sont vrai jour, ceux qui se ressembleraient se rassembleraient, et les relations humaines prendraient un tour serein, installant la vraie amitié. Soyons donc nous-mêmes ! Mes félicitations pour ce texte qui nous interpelle avec des mots bien charpentés et des situations fort bien relatées. Mes amitiés. David