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Biographie de Mellin de Saint-Gelais

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Mellin de Saint-Gelais

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Proposé par

Evzone

Biographie

France | | Homme

Biographie de Mellin de St-Gelais (1491 1558).        

Il était fort probablement le fils naturel de Jean de St-Gelais, marquis de Montlieu, qui appartenait à la petite noblesse angoumoise. Son prénom venait d'une mauvaise graphie du nom de Merlin,  magicien des légendes arthuriennes. Il était proche de son oncle, Octavien de St-Gelais, évêque d'Angoulême depuis 1494, lui-même poète et traducteur de l'Énéide en français.

Mellin, qui avait étudié à Bologne à Padoue, était réputé comme médecin,  astrologue et musicien autant que comme poète. Il revint en France vers 1523 et, par son adresse dans les vers légers, sut se faire apprécier à la cour des Valois où François Ier aimait et protégeait les arts. Il devint aumônier du Dauphin, abbé de Reclus dans le diocèse de Troyes et bibliothécaire du roi à Blois.

Il jouit d'une popularité immense jusqu'à la publication de la Défense et illustration de Joachim du Bellay en 1549, livre où St-Gelais n'était pas excepté du mépris qui y était exprimé pour les poètes contemporains. Il essaya de se moquer des innovateurs en lisant à haute voix devant Henri II les odes de Ronsard en les prononçant de façon ridicule, jusqu'au moment où la sœur du roi, Marguerite de Valois, saisit le livre et le lut elle-même.

Ronsard accepta les excuses de St-Gelais pour cet incident, mais du Bellay se moqua de son adversaire dans Le poète courtisan. Il traduisit la Sophonisbe de Gian Giorgio Trissino, qui fut représentée à Blois en 1556 devant Catherine de Médicis.

Mellin de St-Gelais est souvent donné à tort, notamment par Joachim Du Bellay dans sa préface à la seconde Édition de L'Olive, comme l'inventeur du « sonnet à la française » ou « sonnet de Marot ». St-Gelais n'en reste pas moins le champion du style marotique. Il mourut à Paris en 1558.

(Source: encyclopédie Wikipédia)

Hors Recueil : 1