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Biographie de Emile Nelligan

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Emile Nelligan

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Proposé par

Sydow

Biographie

Canada | | Homme

Emile Nelligan

(1879/1941)

Émile Nelligan (24 décembre 1879 à Montréal - 18 novembre 1941 à Montréal) est un poète québécois (canadien). Disciple du symbolisme, il a été profondément influencé par Octave Crémazie, Louis-Honoré Fréchette, Charles Baudelaire, Paul Verlaine, Arthur Rimbaud, Georges Rodenbach, Maurice Rollinat et Edgar Allan Poe. Parmi les thèmes récurrents de ses poèmes, on note l'enfance, la folie, la musique, l'amour et la mort.

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Nelligan naît le 24 décembre 1879 à Montréal au 602, rue de La Gauchetière. Il est le premier fils de David Nelligan, un anglophone irlandais arrivé au Québec vers l'âge de douze ans, et d'Émilie Amanda Hudon, Québécoise francophone de Rimouski. Il a deux jeunes sœurs, Béatrice et Gertrude.

Il passe une enfance aisée, entre la maison de Montréal et la résidence d'été des Nelligan à Cacouna au Québec. Il s'absente souvent de l'école et sa mère s'occupe alors de son éducation. Il vit pratiquement toute sa vie à Montréal avec sa famille.

En septembre 1893, Nelligan commence son cours classique au Collège de Montréal, mais il échoue ses éléments latins qu'il reprend l'année suivante. Il échoue aussi en syntaxe. Après une autre année où son père, inspecteur des postes, l'emmène avec lui pour le reprendre en main, Nelligan reprend ses études classiques au printemps 1896, cette fois au Collège Sainte-Marie de Montréal.

Cependant, doué d’un talent précoce comme Arthur Rimbaud, il envoie dès cette époque ses poèmes au journal Le Samedi de Montréal, lequel publie son premier poème le 13 juin 1896, qu'il signe sous le pseudonyme d'Émile Kovar. Il s'agit de Rêve fantasque. Nelligan n'a alors que 16 ans.

En 1896, il se lie d'amitié avec le poète Arthur de Bussières qui vient d'être admis à l'École littéraire de Montréal récemment fondée et décide de consacrer le reste de sa vie à la poésie.

En février 1897, parrainé par Joseph Mélançon, Nelligan devient à son tour membre de l'École littéraire de Montréal et abandonne définitivement ses études. Il assiste assidument aux réunions de l'École et y lit ses poèmes, mais il démissionne le 27 mars avec son parrain. Il continue de publier de façon épisodique, mais sa poésie est en butte au conservatisme littéraire de l'époque.

Au printemps de 1898, Nelligan père, qui n'apprécie guère le mode de vie bohème d'Émile, décide de lui apprendre de force le travail en l'envoyant faire un voyage en Angleterre. Cependant, le retour précipité de son fils l'oblige à lui trouver un emploi local. En septembre, Émile sera comptable chez un marchand de charbon pendant 15 jours, puis, sur les instances de sa mère, auprès du juge Gonzalve Desaulniers, membre de l'École littéraire de Montréal, Nelligan est réadmis dans ce cénacle littéraire le 9 décembre 1898.

Le 26 mai 1899, au cours d'une séance publique de l'école, Nelligan fait la lecture de trois poèmes dont son réputé La Romance du vin qui reste gravé dans la mémoire collective, car il est le dernier à être prononcé en public par le poète qui, dans la même année, est diagnostiqué comme souffrant de graves psychoses dont il ne se remettra jamais. Il n'a jamais eu la possibilité d’achever son premier ouvrage de poésie qui devait, selon ses dernières notes, s’intituler Le Récital des anges.

À la demande de ses parents, Nelligan est interné le 9 août 1899 à la Retraite Saint-Benoît, un asile tenu par les frères de la Charité dans l'est de l'île de Montréal. En 1925, il est transféré à l'asile de Saint-Jean-de-Dieu où il vit jusqu'à son décès, le 18 novembre 1941.

Source : Wikipédia

Pour plus d'informations : http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89mile_Nelligan

Hors Recueil : 1