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Biographie de Guillaume Musso

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Guillaume Musso

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Paradise

Biographie

France | | Homme

Guillaume Musso

Biographie

     Guillaume Musso commence à écrire alors qu’il est étudiant. À l’âge de 19 ans, fasciné par les États-Unis, il séjourne quelques mois à New York où il travaille comme vendeur de crèmes glacées.

    En rentrant des États-Unis, il passe une licence de sciences économiques à l'Université de Nice, poursuit ses études à Montpellier et passe le CAPES de sciences économiques et sociales. De 1999 à 2003, il est professeur de sciences économiques et sociales au lycée Erckmann-Chatrian dePhalsbourg et formateur à l’IUFM de Lorraine. En septembre 2003, il intègre le Centre international de Valbonne où il enseignera au lycée les sciences économiques et Sociales pendant cinq ans.

    En mai 2001 paraît son premier roman, Skidamarink, un thriller en forme de jeu de piste débutant par le vol de La Joconde au musée du Louvre.

    Après un grave accident de voiture, Guillaume Musso imagine en 2004 l’histoire d’un enfant revenu de la mort : Et après... ; le roman se vend à plus de deux millions d’exemplaires et est traduit dans une vingtaine de langues. Le film Et après tiré du roman sort sur les écrans le 14 janvier 2009, sous la direction de Gilles Bourdos, avec John Malkovich, Romain Duris et Evangeline Lilly. Puis viennent Sauve-moi (2005), Seras-tu là (2006), Parce que je t’aime (2007) et Je reviens te chercher (2008), Que serais-je sans toi ? (2009), La Fille de papier (2010), L'Appel de l'ange (2011), 7 ans après... (2012) et Demain (2013). Avec 1 710 500 exemplaires vendus en 2012, Guillaume Musso est pour la deuxième année consécutive le romancier français le plus vendu. Ses livres sont traduits dans 36 langues et les ventes totales de ses romans dépassent les 16 millions d’exemplaires. Presque toutes ses histoires ont fait l’objet – ou sont en cours – d’adaptation cinématographique.

    En octobre 2009, succédant à Philippe Claudel, Daniel Picouly, François Morel, Daniel Pennac et Éric-Emmanuel Schmitt, il est l’auteur de la « dictée d’ELA », donnant le coup d’envoi de la campagne annuelle « Mets tes baskets et bats la maladie » pour lutter contre les leucodystrophies.

En 2012, il est nommé chevalier de l'ordre des arts et lettres.

 

Source: Wikipédia

Bibliographie

Skidamarink, 2001

Et après..., 2004

Sauve-moi, 2005

Seras-tu là ? 2006

Parce que je t'aime, 2007

Je reviens te chercher, 2008

Que serais-j e sans toi ? 2009

La Fille de papier, 2010

L'Appel de l'ange, 2011

7 ans après, 2012

Demain, 2013

 

Extraits d'interview

Source: intégralité de l'entrevue sur son site officiel : guillaumemusso.com

D'où viennent vos idées ? Quelles sont vos sources d'inspiration ?

Dans son livre, Écriture, Mémoires d’un métier, Stephen King écrit avec raison :  « Les idées de bonnes histoires paraissent littéralement jaillir de nulle part et vous tomber dessus du haut d'un ciel vide. » Le véritable travail du romancier consiste alors à faire le tri, à identifier dans le flots des idées celles qui pourraient éventuellement se transformer en roman.

Mes sources d’inspiration sont multiples : mon propre vécu, l'actualité, la fiction sous toutes ses formes… J'aime aussi beaucoup observer les gens, au restaurant, dans les cafés, le métro, les magasins... C'est ce que j'appelle mon « goût des autres ». Ça permet de capter l'air du temps, de saisir des situations, des dialogues, des émotions… Dès que quelque chose me marque, je le note dans mon ordinateur ou sur mon carnet, et, au bout d'un moment, à force de confronter des idées les unes aux autres, certaines vont se relier entre elles et une trame finit par se dégager.

Cela dit, le processus de création reste toujours très mystérieux : une étincelle, des flashs qui fusent, des idées qui s’imbriquent et s’agrègent pour, petit à petit, former l’ossature d’une histoire…

Au vu de votre succès, on dit parfois que vous êtes un auteur « populaire ». Vous reconnaissez-vous dans cette qualification ?

Ce qui est rassurant dans mon cas, c’est que je n’ai jamais voulu être populaire à tout prix. L’engouement autour de mes romans me laisse donc toute ma liberté, elle ne m’oblige à faire aucune concession.

Mais c’est vrai que rien n'est plus gratifiant pour moi que de voir des gens lire mes romans dans le métro ou dans le bus. La littérature populaire – celle d'Agatha Christie, de Barjavel et de Stephen King… – est celle qui, adolescent, m'a donné le goût de la lecture. C'est celle des raconteurs d'histoires et du plaisir de lire. Je n'ai donc aucun complexe à être un auteur « populaire », et j'en tire plutôt une grande fierté…

Chaque fois que je rencontre mes lecteurs lors des séances de dédicaces, je suis surpris par sa diversité : des lecteurs de tous les âges et de tous les sexes, mais plus particulièrement un lectorat de jeunes adultes et d'adolescents. C'est peut-être ce qui m'a le plus étonné : parvenir à toucher une génération réputée préférer les jeux vidéos et les BD à la lecture.

Comment bâtissez-vous vos histoires ? Quelle est votre méthode de travail ?

Je garde toujours en tête un principe de base : écrire des livres que j'apprécierais en tant que lecteur. Je n'essaie surtout pas d'appliquer une formule ! Ça ne marche pas et ça dénature le plaisir d'écrire. J'essaie plutôt de raconter une histoire qui s'accorde avec mes sentiments du moment.

Concernant l’écriture proprement dite, le genre qui est le mien m’impose de mettre en place une ossature solide et d’être vigilant à la cohérence de l’intrigue. Pour l’écriture de mes premiers romans, je peaufinais durant plusieurs mois la structure du livre, son « squelette ». J'avais besoin de savoir où j’allais, même si je ne savais pas toujours quel chemin j’allais emprunter pour y arriver.

Je pouvais donc passer beaucoup de temps pour mettre en place une ossature proche d’un mécanisme d'horlogerie, en travaillant sur l'enchaînement des chapitres, la divulgation progressive des indices, les retournements de situation, un découpage quasi cinématographique de mon histoire.

Parallèlement, je réfléchissais travaillais beaucoup sur les personnages. J’'avais besoin de les connaître parfaitement pour rentrer en empathie avec eux et pour qu'au cours du processus d'écriture se produise cette alchimie mystérieuse qui va faire naître l'émotion.

Depuis La Fille de papier, vous avez abandonné cette dimension surnaturelle pour une veine plus policière. Est-ce un renoncement définitif ?

Ce n’est pas vraiment une nouveauté. Par leur structure et par leur rythme, mes romans ont toujours flirté avec le thriller, même si, dans leurs thématiques, ce sont des romans « hybrides ».

En ce moment, il est vrai que mon genre de prédilection est le roman à suspense, car il permet de concilier le plaisir de lecture avec la possibilité de traiter – de façon peut-être plus mature qu’avec le surnaturel – certains thèmes qui me sont chers : la famille, le couple, les transformations du monde, les dérèglements de l’humain.

Mais mon grand plaisir reste de mélanger les genres. C’est, je crois, ce qui fait mon originalité : jouer avec les codes et revisiter certains thèmes en essayant de les traiter de manière novatrice.

Je fais aussi très attention à ce que mon écriture ne devienne pas mécanique. Plutôt mourir que d’écrire deux fois le même livre, car le plaisir de l’écriture tient aussi à celui de savoir innover et de parvenir à se surprendre soi-même.

Hors Recueil : 1

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