Marie Closset en littérature Jean Dominique,
née à Bruxelles le 16 août 1873 et
morte à Uccle le 20 juillet 1952 est une poète belge.
Issue d’un milieu bien plus modeste, elle a suivi une formation de régente à l’école de la rue du Marais. Elle deviendra professeure de littérature, d’abord sous l’égide d’Isabelle Gatti de Gamond, ensuite au sein de son propre établissement, l’Institut de culture française, qu’elle crée en 1912, avec ses deux amies de toujours, Marie Gaspard (?-1951) et la romancière Blanche Rousseau (1875-1949).
Elle débute en poésie en 1895, en publiant des vers dans L’Art jeune. Grâce à Théo Van Rysselberghe et à Émile Verhaeren, quatre recueils sortiront ensuite au Mercure de France. Dans le sillage d’Octave Maus, elle collabore également à la revue L’Art moderne.
En 1903, elle donne, à la "Libre Esthétique", une conférence intitulée "De la tradition et de l’indépendance", s’imposant comme théoricienne de la littérature, position rarissime chez les femmes de sa génération.
Elle fit partie du groupe des "Peacocks" proche du peintre belge Théo van Rysselberghe.
Elle vivait à Bruxelles, où elle était professeur de lettres.
La pédagogue Marie Closset (1873-1952) a dès 1899 publié ses poèmes sous le pseudonyme masculin de Jean Dominique, ceci afin de permettre à ses poèmes d’être jugés pour leurs seuls mérites, sans que le sexe de leur auteure dût interférer dans ces jugements. Et elle y écrivait au masculin.
Mais le secret fut vite éventé, et elle assuma la « maternité » de ses livres, et d’ailleurs leur tonalité ne pouvait tromper. Elle y fait toutefois montre d’une sourde ironie à l’égard de la thématique amoureuse ou psychologique.
Elle fut amie, muse et mentor de la poétesse May Sarton. Celle-ci s'en inspira dans son premier roman, The Single Hound, et l'évoqua dans ses mémoires A World of Light: Portraits and Celebrations. Elle a collaboré au Mercure de France.
L'un de ses poèmes, Le Don silencieux, extrait de L'Anémone des mers (Paris: Mercure de France, 1906) a été mis en musique par Gabriel Fauré (opus 92), et Gabriel Grovlez (1879-1944) a mis trois de ses poèmes en musique en 1911. Elle meurt le 20 juillet 1952.
OEuvres
Source : Wikipédia, babelio et objectifplumes.be/