Né(e) à : Pau , 1867
Mort(e) à : Guéthary , 1920
ll perd sa mère peu après sa naissance, il passe sa première enfance chez une tante à la villa " Mauricia " de Billère.
Paul-Jean Toulet est l'un des poètes les plus aigus et les plus brefs de la littérature française ; peu connu du grand public, il a toujours suscité des admirations en haut lieu, en France (du président Pompidou à beaucoup d'académiciens actuels comme Jean Dutourd, Jean d'Ormesson) et à l'étranger (l'Argentin Borges, le Libanais Salah Stétié admirent sa " perfection ").
On se souvient de Toulet en particulier pour ses contrerimes, une forme poétique qu'il a créée.
C'est aussi un maître de la prose poétique.
Toulet est encore romancier, un moraliste sombre, un critique à la fois profond, rêveur et désinvolte.
Après des études itinérantes et capricieuses, il passera sa jeunesse en Béarn, à l'île Maurice chez son père, en Algérie ; il s'établit de 1898 à 1912 à Paris, dont il est une figure brillante, acerbe, noctambule (il se lève tous les jours à quatre heures de l'après-midi) ; puis se replie sur l'Aquitaine, près de Bordeaux, puis à partir de 1916 à Guéthary chez sa femme, qu'il a épousée à 49 ans.
Opiomane invétéré, il meurt à Guéthary (où il sera inhumé) d'une overdose de laudanum, substance proche de l'opium. Il avouait que ce qu'il avait le plus aimé au monde, c'était " les femmes, l'alcool et les paysages ".
Ses dernières années sont assombries par la maladie. Pendant ce temps, un groupe de jeunes poètes, dont Francis Carco et Tristan Derème, prenant son œuvre en modèle, s'appellent « poètes fantaisistes ».
Source : http://www.ville-billere.fr