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Biographie de Émile Verhaeren

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Émile Verhaeren

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Paradise

Biographie

France | | Homme

Émile Verhaeren

1855-1916

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Émile Adolphe Gustave Verhaeren, est un poète belge flamand, d'expression française. Dans ses poèmes influencés par le symbolisme, où il pratique le vers libre, sa conscience sociale lui fait évoquer les grandes villes dont il parle avec lyrisme sur un ton d'une grande musicalité. Il a su traduire dans son œuvre la beauté de l'effort humain.

Verhaeren est né à Saint-Amand (Saint-Amands en Belgique), au bord de l'Escaut, dans une famille de drapiers aisée où on parlait le français, tandis qu'au village et à l'école régnait le flamand. Il fréquenta d'abord l'internat francophone Sainte-Barbe, tenu par des jésuites à Gand, puis il étudia le droit dans la vieille université de Louvain. C'est là qu'il rencontra le cercle des écrivains qui animaient La Jeune Belgique et il publia en 1879 les premiers articles de son cru dans des revues d'étudiants.

Emile Verhaeren, qui se destine au barreau, restera marqué par l'éducation reçue au collège des jésuites de Gand. Il publie ses premières poésies, d'inspiration parnassienne, en 1883, fréquente les ateliers d'artistes de Bruxelles. Après un séjour à la Trappe, ne parvenant pas à surmonter une crise morale, il songe au suicide. Une femme, qu'il épouse, lui rend le goût de vivre.

Dans l'œuvre de Verhaeren, entre les livres visionnaires du début et ceux qui célèbrent l'ère industrielle, se cache un recueil discret, « Les heures », où le poète chante son amour pour Marthe Massin, qui le sauva du désespoir et de la folie. Ce sont des poèmes tout simples, aux vers souvent libres, qui jalonnent la vie du couple jusqu'au soir, jusqu'à la vieillesse affrontée ensemble.

Son œuvre est appréciée dans toute l'Europe. En 1916, alors qu'il est venu à Rouen pour y tenir une conférence, il est écrasé par un train entrant en gare.

 

 

Bibliographie :

Les Flamandes, 1884,

Les Débâcles, 1888,Les Flambeaux noirs, 1890,

Les Campagnes hallucinées, 1893,

Les Villes tentaculaires, 1895,

La Multiple Splendeur, 1905,

Les Rythmes souverains, 1910...).

 

 

Source : wikipoemes.com