Paris, années 90.
Une fille, une manageuse de rock. Woolite elle s'appelait. L'était amoureuse de moi.
Moi j"avais tellement la tête dans mon propre groupe de rock (Le Pont de la Rivière Pleure), que je n'ai pas fait très attention à elle, et je le regrette.
Woolite. L'avait aussi 2 sœurs, lesquelles se prénommaient respectivement Acétone et Kit-Kat. On peut dire qu'elles avaient le sens inné de l'impact dans cette famille, non ?
A l'époque je savais pas où et qui j'étais, de ces trucs dont j'ai aujourd'hui totalement cessé de me soucier.
C'est Woolite qui m'a offert ce recueil poétique de T.S. Elliot dont je reparlerai peut-être. Le recueil en anglais, intégral s'il vous plaît, que j'ai jamais lu vu que je suis pas fortiche en langues étrangères. L'avait même ajouté une dédicace, toujours en anglais : Upthere and downthere among real words and deep broody poetry. Bon, celle-la je peux quand même comprendre.
So long, Woolite.T'étais trop belle.
23-12-2017