la voix du train et l'eau de là
le lit ferroviaire et la voie des rivières
L'omnibus enchanté sur la voie de l'au-delà, et l'eau de là lui répond de sa voix chantée, alitée dans la terre que voilà.
La voie, là, des rivières parle au train qui, sur son lit ferroviaire voit la rive d'hier en train de lire l'avenir de demain.
L'eau murmure sa vérité sûre quand le train susurre sa mélopée mûre : une mélodie pure, en contrepoint.
La vapeur est là pour les marier, l'eau et le train.
Ce dernier reste l'expression d'une colonisation terrestre. Cette dernière s'infiltre dans la terre, la met en forme par ses frontières, du ruisseau à la mer.
La terre peut aussi les marier. Sans les « marrier », bien-sûr. Tout un programme !
Le chemin de fer nous mène vers l'ouest, au bout du monde : bonjour l'océan ! C'est la fin de l'occident. La mer est la fin du monde, l'aboutissement, comme elle nous transporte vers d'autres vies, d'autres continents.
Bon voyage !
JB, juillet 2017
15-10-2017 Publication certifiée par DPP