Ah, je pense que William est un personnage bien plus complexe que cela : au départ chevalier tout de blanc vêtu, on le découvre au fil des différentes timelines sous d'autres visages. C'est aussi le cas de de Dolores présentée au départ comme la douce brebis ou même du docteur Ford. Le véritable message, je crois, c'est que personne n'est jamais ou tout blanc ou tout noir comme on nous le montre avec la symbolique des costumes lors de l'arrivée au parc. On peut endosser l'armure du sauveur et ensuite montrer son vrai visage ou au contraire, celui du bandit et se montrer finalement bien plus humain que le rôle donné au départ comme pour Victor Escaton. En réalité, si le parc joue sur le manichéisme des personnages (le visiteur choisit d'être bon ou méchant, de sauver la fille ou de profiter d'elle dans le scénario de Dolores) alors qu'ils sont bien plus complexes et que le rôle écrit pour eux n'est pas celui dicté par leur propre nature. C'est aussi là toute la signification du labyrinthe, qui est le fil conducteur de la saison. La question de l'intelligence artificielle est aussi en lien avec tout cela car le spectateur ne fait pas forcément la différence entre humain et androïde : faut-il forcément être fait de chair et de sang pour être humain ? Pour ce qui est de l'homme en noir, on pourrait avoir des doutes et pourtant...
Dommage qu'il faille avoir vu la série pour lire cette critique sans se faire spoiler car c'est une fiction qui ouvre sur de multiples interprétations et réflexions. A mon avis, cela va plus loin que les notions de gentillesse et de liberté mais merci de proposer une chronique qui permette de découvrir cette série qui mérite d'être vue. A bientôt, Mélissa !
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Emmalys Le 12-02-2018 à 20:40
Ah, je pense que William est un personnage bien plus complexe que cela : au départ chevalier tout de blanc vêtu, on le découvre au fil des différentes timelines sous d'autres visages. C'est aussi le cas de de Dolores présentée au départ comme la douce brebis ou même du docteur Ford. Le véritable message, je crois, c'est que personne n'est jamais ou tout blanc ou tout noir comme on nous le montre avec la symbolique des costumes lors de l'arrivée au parc. On peut endosser l'armure du sauveur et ensuite montrer son vrai visage ou au contraire, celui du bandit et se montrer finalement bien plus humain que le rôle donné au départ comme pour Victor Escaton. En réalité, si le parc joue sur le manichéisme des personnages (le visiteur choisit d'être bon ou méchant, de sauver la fille ou de profiter d'elle dans le scénario de Dolores) alors qu'ils sont bien plus complexes et que le rôle écrit pour eux n'est pas celui dicté par leur propre nature. C'est aussi là toute la signification du labyrinthe, qui est le fil conducteur de la saison. La question de l'intelligence artificielle est aussi en lien avec tout cela car le spectateur ne fait pas forcément la différence entre humain et androïde : faut-il forcément être fait de chair et de sang pour être humain ? Pour ce qui est de l'homme en noir, on pourrait avoir des doutes et pourtant...
Dommage qu'il faille avoir vu la série pour lire cette critique sans se faire spoiler car c'est une fiction qui ouvre sur de multiples interprétations et réflexions. A mon avis, cela va plus loin que les notions de gentillesse et de liberté mais merci de proposer une chronique qui permette de découvrir cette série qui mérite d'être vue. A bientôt, Mélissa !