Connexion : supprimer Ou

Un mariage sans amour - Commentaires

Navigation : > Un mariage sans amour > Voir les commentaires
Ancolies

Ancolies Le 25-11-2022 à 15:17

Bonjour Judith. En effet, il s'agit comme vous dîtes d'un texte qui déroule ses couleurs un peu impressionnistes, sans réel fil conducteur. Je vais commencer par justifier le titre. La mariée de ce récit m'a dit : Les gens se trompent. On ne se marie pas par amour, on se marie pour s'aimer. Et je peux vous dire que, malheureusement pour elle, elle a raté son coup. D'abord la fête était ratée, ce qui n'est pas grave ; ce qui l'est plus c'est que 10 ans plus tard les relations de ce couple ont toujours été et sont également aujourd'hui parfaitement glaciales. Cette femme est également une personne pour laquelle mai 68 a été aussi grave que 1789. Déduisez-en qu'il s'agit d'un mariage d'aristocrates, mais je ne sais si cela change quelque chose à l'affaire d'amour. Mise à part la relation parent/enfant, je ne sais pas si je crois en l'amour, je crois en la tendresse. Comme vous dîtes, on pourrait deviser très longuement de ce sujet délicat. Pour en revenir au texte, il n'a pas vraiment de sujet, j'ai laissé ma plume dériver au fil de ma pensée, en tentant cependant de conserver un certain "liant" tout du long, que le lecteur n'abandonne pas en route. Et vous dîtes, ce qui me fait plaisir, que vous l'avez parcouru sans vraiment vous perdre. Je ne saurais dire ce que ce texte raconte précisément. Donc c'est plutôt un tableau où certains observeront ici et d'autres là, selon leur propre sensibilité et vécu. Au moins a t'il été quelque peu lu, ce qui n'est pas loin s'en faut le cas de tous mes textes. Et cela me fait encore plaisir car celui-ci est un texte improbable, qui prend des risques (toutes proportions gardées) en quelque sorte puisqu'il n'y a pas réellement de sujet. Donc merci infiniment pour votre lecture et à bientôt Judith.

Judith 17000

Judith 17000 Le 25-11-2022 à 13:38

Bonjour Ancolies. J'ai lu plusieurs fois la pause-mélancolie de ce mariage sans amour qui déroule ses couleurs par petites touches. J'en ai eu plusieurs impressions, qui se croisent entre elles, de la plus claire à la plus obscure. Les mariages plus vieux sont attendrissants et courageux mais sous un jour pluvieux ils seront, peut-être heureux si l'amour demeure ? On pourrait beaucoup deviser sur ce sujet délicat ! J'ai beaucoup aimé cette lecture parcourue sans vraiment me perdre avec une préférence pour la dernière partie. Très amicalement. Judith

Ancolies

Ancolies Le 25-11-2022 à 9:54

Bonjour Paulette. Merci de votre lecture et votre commentaire généreux. En effet ce texte est un peu comme une mosaïque ou une peinture. Je ne saurais le résumer en quelques mots, il n'a pas vraiment de construction ni d'objectif précis, c'est plus un vagabondage de la pensée et de l'esprit. Mais c'est un peu ça que je fais en ce moment, des textes comme des tableaux impressionnistes sans réel sujet. C'est agréable à faire, cela laisse beaucoup de liberté et ouvre de nombreuses portes. La difficulté est qu'il faut cependant que cela soit suffisamment construit pour que le lecteur ne décroche pas en route, ne sachant plus de quoi le texte parle. Oui, les belles âmes (pour changer des belles dames) : vous en donnez une sorte de définition par les sentiments intérieurs alors que dans mon texte je les positionne par rapport à l'autre. Pour réunir toutes les qualités que vous leur prêtez, elles ne doivent effectivement pas courir les rues mais sont je pense néanmoins nombreuses. Voyez-vous, depuis une quinzaine d'années je travaille un jour par semaine comme bénévole au Secours Catholique (sans être croyant ce qui n'a rigoureusement aucune importance) et je suis toujours frappé par le nombre et la générosité des donateurs, sans lesquels la structure n'existerait pas. Et il en va de même pour plusieurs autres structures du même type. Lorsque l'on constate cela, force est de constater qu'il y a dans ce monde peut-être moins d'indifférence et de repli sur soi qu'on pourrait le penser. Je vous souhaite une bonne journée et vous dis à bientôt sur vos lignes.

Paulette Pairoy-Dupré

Paulette Pairoy-Dupré Le 24-11-2022 à 16:52

Bonjour Ancolies, Votre texte si riche et je le perçois comme une mosaïque de pensées, un tableau impressionniste où par petites touches vous approchez votre vécu, vos réflexions et vos coups de gueule, vos émotions. Chacun va y chercher ce qu'il veut : souffrance et mort, mariage et illusion, écriture, avancée technologique etc... Je me suis personnellement attachée à la question qu'est ce qu'une belle âme ? J'y vois quelqu'un de bienveillant, respectueux de son entourage et de son milieu, naturel, intègre, généreux et désintéressé, tant de qualité que peu doivent les réunir toutes ! Bonne soirée, Paulette

Hika

Hika Le 24-11-2022 à 12:06

hé oui, Ancolies,je suis bien d'accord avec votre développement et sa conclusion . et Merci car j'ai surtout, retrouvé le sourire ce matin à lire ce -Hika-kiri et ki pleure! ( vache qui rit , peut-êtreaussi hélas,.., pour le hara-kiri , j'en suis incapable au sûr .je ne vise pas les sommets, cela m'évite de me cécevoir à ce point! c'est tout ce que j'ai trouvé ! je ris sincèrement en vous écrivant, merci de votre humour , vraiment

Ancolies

Ancolies Le 24-11-2022 à 11:04

Bonjour Hika. Merci d'avoir lu et commenté ce texte dont, si on me le demandait, je ne saurais moi l'auteur au juste dire de quoi il parle, suite d'observations de ci de là et de réflexions sans but ni réelle cohérence. J'ai comme vous le poison de la mélancolie et du désespoir mais effectivement, comme vous aussi, j'en extrais des observations stupéfaites voire incrédules dans je ne sais quel objectif, si ce n'est m'en libérer sur papier, ou plutôt écran. J'en rends grâce à l'écriture, et du même coup aux écrivains/écrivaines (dont je ne fais pas partie, simple auteur que je suis). Enfin, je ne connais d'autres remèdes à cette mélancolie évoquée et à ce carnage en escalade qui nous enveloppe que de persévérer chacun à poursuivre ses occupations, en attendant d'être sacrifiés à l'autel de destruction de criminels qui ont dans l'idée un monde qui se fera, sur leurs ordres, hara-kiri. C'est d'ailleurs peut-être nécessaire pour que renaisse un monde spirituel car dans l'état et le développement actuels des choses, on ne voit pas qui ou comment arrêter cette race d'artilleurs, 1 de perdu, 10 de retrouvés. Sur ces belles paroles, bonne journée Hika-kiri et ki pleure. .

Hika

Hika Le 23-11-2022 à 16:13

Bonjour Ancolies, ligne à ligne rien à redire à ce texte qui va du passé au présent , du bilan au choix, dont celui d’écrire . Dans le vélodrome de ma propre névrose personnelle, où je me suis enfermée, j’ai apprécié que vous en tiriez un texte qui se le dis , comme chacun ne le pratique pas assez, moi au sûr. J’y ai lu, pour ma part, bien autre aptitude que celle du regret, de la révolte nécessaire, ou de l’affaissement , obligé , résigné, ou appelant à l’être . je crois profondément que la vie est un combat, et pas mal de soi à soi aussi. et moi, de névrose, trimballée , ambulante , et venue de mon vécu et de ce que j’ai – fait-, je n’aime pas « les mots » , sauf de ceux qui s’en servent - pour s’explorer , et donner de l’espace à l’expression généreuse et consciente de l’altérité dans cet incessant amour-mort . Bravo à vous , en tout point, prendre la peine de développer ce qui pour moi régit l’humain, dans les meilleurs cas… –l’éveil , l’accueil , et des mots pour le dire, le faire- sans obéir ou faire obéir , au nom de l’ancien ou néo-humanisme . Oui, je n’ai , jour sombre , que le poison de la mélancolie et mon désespoir – stérile et délétère. Ce n’est pas votre cas. Bravo à vous et pour tous très sincèrement , hika ( sans hache , ni majuscule , souriante , amicale et vraiment attentive )

Ancolies

Ancolies Le 21-11-2022 à 10:16

Bonjour David. Il y a tant de réflexions dans votre commentaire que je ne sais pas par où le prendre. Déjà je n'agrée pas quand vous dîtes "S'enfermer en soi-même c'est au moins s'aimer". Non je pense que c'est l'inverse. Si la personne s'aimait, elle aimerait les autres et ne s'enfermerait pas. Plus tard, oui, une vie éternelle serait à mourir d'ennui. Ensuite je ne pense pas que le but de la création soit la mort mais la vie qu'on a à remplir, de préférence de bonnes et belles attitudes. Avec votre moins que rien qui devient quelque chose, vous rejoignez Devos avec son 3 fois rien qui est également devenu quelque chose. Et pour finir, oui l'âme peut se définir par entre autres par sa capacité de contemplation. Merci de votre lecture et bonne semaine.

Benadel

Benadel Le 19-11-2022 à 21:21

Ancolies, il y a nombre de réflexions et de constations dans votre texte. Permettez-moi d’y ajouter mon grain de sel. S’enfermer en soi-même n’est ce pas ce dire : au moins ,moi, je m’aime ? Certes qui dit amour dit souffrance, mais et comme vous le dites quelques lignes après : que ferions-nous d’une vie éternelle où tout contraste y serait absent, ne mourrions-nous pas d’ennui ? Il en est de même avec nos humeurs : pour être joyeux il faut avoir été malheureux. A mon humble avis, le but de la création, c’est sa mort. Et pour dévier sur une certaine philosophie, je dirais : Il était une fois le néant. Le néant qui n’était rien est devenu tellement rien qu’il n’est resté plus rien. Ce “plus rien” devait forcément devenir quelque chose puisque le “moins «que rien” n’existe pas. Et ce “quelque chose” n’était rien d’autre qu’un état hyper condensé de l’univers qui est toujours en expansion. Et encore ceci : A la nuit des temps, seul le néant tenait à Dieu compagnie. Il demeurait à ses côtés, immobile. Le temps ne s’affichait pas. Dieu alors le supplia : «Montre-moi autre chose que l’ombre et la froideur du rien.» Mais absorbé dans sa vacuité, le temps ne l’écoutait pas. Excédé, Dieu a alors explosé de colère. D’innombrables dieux, appelons-les, âmes, se sont dispersées dans l’immensité et forment notre univers à travers lesquelles Dieu se contemple. Et l’âme ne se définit-elle pas par son pouvoir de contemplation ? Toutefois seul le règne humain est capable de ramener cette contemplation à soi, en se disant « Je contemple ». Mes amitiés. David

Ancolies

Ancolies Le 19-11-2022 à 17:08

Je vous remercie Rémi pour m'avoir lu et de plus avoir quitté votre zone de confort pour consentir l'effort de me commenter. Le thème de ce texte est un peu confus - en fait il y en a plusieurs. Mais en ce moment, parallèlement à des approches plus traditionnelles, je teste l'écriture de cette façon, comme un tableau qu'on réalise en laissant une grande place au hasard. Ensuite on regarde le résultat et l'on se dit Peut-être que ce n'est pas très clair, peut-être que je ne sais même pas de quoi ça parle mais cela me plaît cependant. Et en effet l'émotion ne gagne guère à être analysée et disséquée. J'aurais pu choisir de publier ce texte dans la rubrique "Réflexions" mais cela m'aurait paru quelque peu vaniteux. Passez un bon we.

RémiG

RémiG Le 19-11-2022 à 15:49

Cher Ancolies... Je sais, je commente peu et DPP vient encore de me le reprocher ! Mais à 80 ans demain (ou presque) on ne se refait pas. Et on ne peut faire boire un âne qui n'a pas soif... Mais aujourd'hui je ne rechigne pas à l'envie de vous complémenter pour ce texte. D'abord pour le thème abordé. Ensuite pour la façon ! Bien sûr vos propos sont vôtres comme aurait dit La Palisse... Mais j'ai aimé tout simplement aimé ! Vous le savez je ne suis pas un littéraire et préfère en rester là, l'émotion gagne à ne pas être analysée, une affaire trop perso selon moi (petite critique faite ici à DPP (site participatif trop exigeant sur ce point à mon avis !) A plus. RémiG.