Sté Toqué Le 14-04-2022 à 19:26
Bonjour Laureen. Content de te retrouver au détour de ce texte. Rainer Maria Rilke est en effet l'un de ces poètes choisissant ici un thème pouvant paraitre ordinaire à certains mais capable de le sublimer, d'en faire quelque chose de très sensible et très profond :-) Restons davantage à la fontaine en engageant notre PLEINE CONSCIENCE, savourons ce qui nous entoure au lieu de l'effleurer du regard, touchons l'arbre, caressons le banc, montons à la chapelle... Notre rapport à l'instant est ici merveilleusement exprimé, ne l'est-il pas? J'adore les vers 3 et 4 de la strophe 3 > "pousser la grille de ce cimetière / se taire avec lui qui tant se tait"... Lui si désert de vies humaines, c'est presque l'humaniser. Quelle magnifique évocation / image! Merci pour tes mots toujours très appréciés vis-à-vis d'un poème que je voulais absolument partager avec tous ici sur DPP :-) Pensées poétiques porteuses de mon amitié en retour, Stéphane :-)
Sté Toqué Le 14-04-2022 à 19:36
Bonjour Christiane. Je suis d'accord mais n'est-il pas magnifique par la sensibilité de ses évocations et la profondeur du non-dit? Car derrière cette nostalgie porteuse - sans doute - de regrets, c'est notre rapport à l'instant que Rilke questionne et nous incite à explorer. Comme je le disais à Laureen, restons davantage à la fontaine en engageant notre PLEINE CONSCIENCE, savourons ce qui nous entoure au lieu de l'effleurer du regard, touchons l'arbre, caressons le banc, montons à la chapelle... Tant et tant d'actions et de lieux que nous n'avons - effectivement - fait qu'effleurer! Amitiés poétiques, Stéphane :-)