Marie Grand Le 01-01-2018 à 16:34
Merci pour cette lecture Séléné , et oui il n'était pas bon au XIXème siècle, nous avons un peu plus de chance. J'ai lu attentivement les commentaires, si je peux rajouter mon grain de sel. Nous n'avons pas besoin de modèle féminin en tant que tel, mais nous avons besoin de modèle tout de même. Si nous n'avons pas besoin de savoir qu'une tel à eu un le prix Nobel en tel année pour écrire et publier dans ce site (surtout, si comme moi, les prix Nobel vous les regardez de loin en vous disant que c'est avant-tout "politique"). Le manque de visibilité des exemples féminins, posent tout de même quelques problèmes : Il est régulièrement utilisait comme argument pour justifier qu'on soit moins payé, moins bien considéré... (ou plutôt pour compenser une absence d'argumentation) on a par exemple les discours de Zemmour qui malheureusement sont écouté , nous avons aussi l'exemple de ce député Européens Polonais il y a quelques années... Et puis, il y a des petites anedoctes comme les initiales de J.K Rowling au lieu dû nom pour éviter de montrer qu'elle est femme, une auteure Française (Virginie Despentes je crois, mais je n'en suis pas sûre) avait fait le test d'envoyé des écrits à plusieurs éditeurs en utilisant soit un pseudo masculin, soit son vrai nom et avait vue ces manuscrits sous pseudo masculin validé plus facilement que ceux avec son identité féminine... et puis il y a aussi cette fameuse start-up où deux co-entrepreneuse on dû inventé un collaborateur masculin fictif pour être crédible.
Se sont des petites anecdote on est d'accord, mais elles sont assez révélatrice dû fait que si NOUS, nous n'avons pas besoin de modèle féminin pour agir, la société, l'inconscient collectif, en a en revanche besoin d'avoir accès à ces modèles, pour ce dire que "bas oui, en fait les femmes sont des créatrices de qualité depuis toujours). Et pour faire cesser cette invisibilisations, parce que ce dire que "ce n'est pas grave", c'est permettre le serpent qui se mort la queue et risquer l'oublie à peine après avoir était découverte.
Le 13-08-2019 à 5:52
Autres temps autres mœurs et le siècle des Lumières n’a pas consacré l’attention suffisante à la condition des femmes. On imagine mal aujourd’hui à quel point elle pouvait être dégradante. Le 18e ne fleurissait pas de tous les mots en « isme » douteux et de ces opérations de délations parfois dévastatrices, tant elles sont sujettes à caution. La charcuterie était trop précieuse pour qu’on la balance inconsidérément dans des poubelles publiques. La politique-marketing a envahi notre siècle, le combat des femmes dans l’Europe de l’époque était autrement méritoire et périlleux. La haine ou la rancœur systématique n’est jamais bonne conseillère et l’égalité entre les genres se fera grâce à la culture. Un texte de loi approprié, un livre, une étude tempérée sur le sujet, c’est un misogyne abruti en moins. Encore un petit effort, il faudra encore du temps pour de chacun considère que chacune est son égale. Pour ma part, sans faire de sexisme inversé, je pense que les femmes sur bien des points essentiels sont meilleures que les hommes, et je rêve de voir le monde dirigé par elles. G.I.