Mon Roi - Commentaires

Le 26-08-2018 à 14:37

Bonjour Paulette. Oui le héro de mon"roi" est un pur pervers narcissique. C'est bien vu je trouve de noter dans votre chronique que les montagnes Alpines préfigurent les crêtes et les abysses que Tony va vivre. La chute participe selon moi du processus de destruction, un peu comme une cerise sur le gâteau. Je ne sais pas si vous vous souvenez de cette scène à la fin du film où les deux parents sont à l'école pour une entretien avec le directeur. Tony est rentré du cente de rééducation, Giorgio ne lui accorde pas un regard, et durant cette scène la caméra filme de près le creux du cou de Cassel, j'ai trouvé que cette scène nous dit que malgré tout ce qu'elle a vécu, Tony, n'est pas tiré d'affaire et qu'elle peut à tout moment succomber de nouveau. Elle est toujours sous le pouvoir de l'autre. Je l'ai en tout cas interprété comme ça, quand on sait que sortir des griffes de ce genre d'individu peut prendre des années. J'ai mis en ligne il y a quelque temps, un texte intitulé "L'envers du décor" qui exprime bien je crois ce que je pense de cet engeance. Maiwen réalise des films selon moi toujours exempts d'erreurs psychologiques. Elle tape dans le mille comme on dit. Merci pour cette belle chronique. Armelle

Alnilam Le 22-04-2017 à 10:07

Bonjour, Merci d'avoir pris le temps de lire mon texte. Le film est remarquable, les acteurs sont géniaux, Cassel est tellement bon, que je suis parfois demandé s'il s'agissait d'un rôle de composition.

Paulette Pairoy-Dupré Le 03-11-2016 à 20:32

Merci Patmots ! Paulette

Patmots Le 03-11-2016 à 20:31

Chère Paulette. Vos critiques de film sont super bien faites. J'adore. En un rien de temps on a tout compris, extra. Continuez. Je vous fais une bise Paulette.

Emmalys Le 11-11-2015 à 15:31

Après avoir vu le film, ce que je retiens de cette histoire, c'est surtout le côté extrêmement manipulateur de Giorgio au point qu'on en vient parfois à douter de l'amour qu'il porte à Tony. L'exemple le plus flagrant est le parallèle entre la tentative de suicide d'Agnès et celle de Tony: la réaction de Giorgio est totalement différente d'une scène à l'autre. Tony est la femme qui lui apporte le confort d'une vie familiale fantasmée qui s'écroule assez vite dans la mesure où, comme tu le soulignes, Giorgio est incapable de faire face à ses responsabilités. Si tout commence comme une idylle, petit à petit, on réalise l'emprise qu'il a sur Tony, les moments les plus durs étant pour moi celui où il parvient à la persuader qu'elle a un problème jusqu'à lui faire prendre des médicaments et celui où il impose le prénom de leur enfant. La fin est finalement assez surprenante car tout le long de la convalescence de Tony et au fil des flashbacks, on voit que Tony lutte perpétuellement contre elle-même , gagne des petites victoires pour se reconstruire mais finalement retombe toujours dans le piège de Giorgio alors que sa chute à ski semble montrer qu'elle a tiré un trait sur sa vie de couple.
Merci de cette critique, Paulette. Je l'avais lue avant d'aller voir le film et il est vrai que les deux acteurs principaux manient très bien les différents registres, ils nous font croire à cette histoire tantôt dure, tantôt tendre.

Paulette Pairoy-Dupré Le 02-11-2015 à 18:35

Merci beaucoup Bénadel ! A bientôt pour un échange sur un prochain film ! Paulette

Benadel Le 02-11-2015 à 17:35

Merci Paulette, je ne savais pas que vous aviez aussi fait une critique sur ce film. Je suis tombé dessus en naviguant sur votre site. Bravo pour votre critique diablement bien rendue. La façon dont vous nous rendez compte du synopsis est un petit roman en lui-même.