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Moi, Daniel Blake - Commentaires

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Paulette Pairoy-Dupré

Paulette Pairoy-Dupré Le 29-11-2016 à 12:47

Merci David, Alain, Fanch pour votre lecture attentive et vos commentaires sur le sujet. Paulette

Montagnon

Montagnon Le 28-11-2016 à 14:28

Il y a comme un "choc" entre cette "critique" (très soft et très précise) de ce film et les annonces politiques du WE. "L'Etat providence" c'est la solidarité institutionnalisée. Et si, comme en tout il y a des dérives, des excès et des filouteries, elle a le mérite de mettre tout le monde dans la même situation, côté financeur et côté utilisateur. Tant que l'on n'a pas compris cela, on est seulement un égoïste... Ce qui est facile quand on est riche et inconscient quand on n'a pas les moyens.
J'ai entendu dire ce WE que certains politiques voulaient des réformes "à la Tatcher, celle qui a remis le Royaume uni en marche et mis les syndicats au pas". Le résultat est très bien mis en image dans ce film. Et on devrait le faire visionner aux électeurs français avant les prochaines élections. Cela donnerai à réfléchir. Sérieusement puisqu'on sait déjà ce qu'annoncent certains programmes politiques.

Alain Pattou

Alain Pattou Le 28-11-2016 à 11:46

Le plus dur c'est que cette situation est de plus en plus répandue , dans ce monde où l'on nous demande de travailler plus longtemps (surement jusqu'à plus de 65 ans l'année prochaine) on oublie d'adapter le travail à l'évolution de la sante et on laisse de côté ceux qui ne peuvent plus s’inscrire dans le système. Licencié à 55 ans je n'ai pas eu d'autre possibilité que de me "mettre à mon compte" pour finir ma carrière mais si j'ai une maladie ou un handicap je n'ai plus rien...le problème n'est pas de travailler, c'est 'avoir du travail... merci Paulette ... Alain

Benadel

Benadel Le 27-11-2016 à 21:03

Paulette pour votre critique est fort bien documentée. Je n'ai pas eu l'occasion d'aller voir ce film. Je louerai le DVD, car il a disparu de l'affiche ici. Oui, nous vivons à l'heure du fonctionnariat où l'austérité et la déshumanisation prédominent. Les personnes frappées par le sort ne savent plus à quel sein se vouer, tant les personnes à qui il demande de l'aide sont imbues de leur fonction. Elles se prennent pour "Dieu, le Père". Merci de nous avoir décrit cet univers impitoyable, avare d'âmes charitables et compatissantes, qui ressort de votre écrit bien agencé.