L'instant où - Commentaires

Ancolies Le 27-11-2022 à 13:28

Bonjour Hika. Waoow, quel commentaire fourni, où pour commencer vous complétez ma chanson à votre sauce. Et puis plus loin, en première lecture, au lieu de "charniers", j'ai lu "chantiers de torture" que j'ai trouvé tout-à-fait approprié. Oui c'est une chanson bien mélancolique cet instant où, entre temps qui passe et défait, et solitude qui nous rattrape. Pas d'hara-kiri dans ce texte, trop précieux pour cela, ni de nihilisme, quoiqu'il pu en paraître. Car s'il est ces instants tristes, c'est qu'ils ont été précédés d'instants de beauté, où nous avions encore la grâce. Aurions-nous la mélancolie de notre âge ? Morphologiquement bien probablement mais dans la tête ? Ben non. L'expérience acquise rend la vie plus simple, plus fluide, savoir faire une meilleure part des choses. Non je n'échangerai pas ma place, guère pressé d'avoir à revivre ces innombrables années d’apprentissage où, je parle pour moi, la lutte aura été rude. Merci Hika pour votre salut et vos mots confortants et positifs qui me disent, si je l'entends bien, que je ne vis pas (ni n'écris) pour rien. Bon dimanche à vous.

Hika Le 26-11-2022 à 18:22

Qu'il est triste l'instant ...où l'homme lui aussi " a les yeux qui tremblent" , où la femme ne tremble plus, mais, dénonce et consomme . Qu'il est triste l'instant où les plus ouverts n'ont plus qu'à se taire ou à se flageller , pour ne plus le faire à d'autres. Qu'il est triste l'instant , où les bras vous en tombent , de n'être pas enfermé par les enfermant , qui vous diront toujours vos manquements. Qu'il est triste l'instant à se dire ( moi du moins) que les trésors de la création humaine , soient utilisés pour vaincre et dominer. Pour vous dire , Ancolies, que je ne définis, ni votre inaptitude à aimer comme il faut, ou faudrait, e n société ou en vous-même . Pour vous dire que vous témoignez d'une autre présence à vous et aux autres, au nom du coeur et de l'esprit . Pour vous dire ,et répéter, que vous créez votre vie sans fermer celle d'autrui. Vous dire que votre névrose, comme vous dites et sans doute répertoriée par divers experts, ne veut pas tuer et oublie un peut trop, contre vous, que vivre est aussi se défendre et savoir créer et savoir respecter. A l'heure des morts à la pelle et au nom des charniers, des tortures , et des viols, mondiaux, mondialisés, humains, une façon de l'être qui participe et crée. merci et d'abord bien à vous , du rebelle qui veut vivre au vivant qui aime sans tuer , ni évaluer, ni comparer , ni régir . moi, je vous adresse , non pas "mes amitiés" ou autre" amicalement " , mais un sincère salut , sans hara-kiri ni hache pour autant, qui rit et qui pleure , non plus ni moins , ( trouve pas le tableau des émoticons préfabriqués...ah si , voilà, et voici donc , ☺

Ancolies Le 21-11-2022 à 10:25

Christiane, je pense que l'homme qui s'enferme lui-même n'aime pas les autres non plus que lui-même. La psychanalyse dit qu'en général un enfant qui n'a pas été aimé éprouve les plus grandes difficultés voire l'impossibilité à lui-même aimer. Quant aux autres personnages du texte, ils ont aimé sinon ils n'éprouveraient pas cette tristesse qui s'abat sur eux.

Christiane Bonnavion Le 20-11-2022 à 19:08

Ancolies bonsoir. Quand je parle de solitaire, c'est surtout quand on prend ses distances avec le monde qui nous entoure. On évite bien des tracas et évidement des déceptions. N'est-ce pas mieux que de vivre la routine des couples dans un semblant de vie, une façade du bonheur, que nos enfants nous permettent de supporter, et qui , dès le nid vide s'éffrite. Ta comparaison à un meuble (la femme ou l'homme) quand on devient invisible l'un pour l'autre. On est démuni, même quand nos enfants ont leur propre vie, la vie passe trop vite. Bonne soirée Christiane

Ancolies Le 20-11-2022 à 14:13

Bonjour Christiane. J'ai l'impression que tu n'as pas vraiment compris mon texte. Mes héros et héroïnes ont profité de la lumière du jour, de l'amour, de la présence de leur enfant avant que la roue de la vie ne tourne et que l’obscurité tombe, que se délite la passion, que l'enfant quitte la maison, laissant à ses parents ce que l'on appelle le syndrome du nid vide. Quant au dernier personnage, il préfère peut-être la compagnie loyale des animaux à celle des humains. Nous sommes tous rattrapés par le temps qui passe et l'imperfection de ce monde.

Christiane Bonnavion Le 19-11-2022 à 19:57

Ancolies bonsoir. triste réalité que de se retouver solitaire pour avoir négliger l'essentiel. Le vécu de l'instant présent, n'avoir pu apprécier cet instant. On passe à côter de tant de bonne chose. Mes amitiés Christiane

Ancolies Le 18-11-2022 à 9:02

Salut D'Jenny. L'instant T. Parfois oui, mais plus souvent il s'agit d'un lent glissement où s'installe presqu'impercetiblement un nouvel état des choses. J'aime bien "ce que la vie fait au temps quand on le regarde filer sous nos yeux". (Note, j'aime bien aussi Très beau texte). Comme dit Judith, fondamentalement c'est un texte sur la solitude - et je m'y connais. Il fait moins noir sur la lande lorsque l'on est 2 à la maison. Parfois je me dis qu'heureusement que la télé ou la radio existent, pour nous rappeler qu'il y a un monde en dehors de soi. Passe une bonne journée.

Jenny Le 17-11-2022 à 0:01

Hello Ancolies, une chanson, oui ! Une chanson signée de ton nom. Mélancolique, réaliste aussi, à la faveur ou plutôt défaveur du temps qui passe puis trépasse ; des instants qui creusent leurs sillons comme les rides qui soulignent les affres du temps, les noirceurs des âmes qui errent autour de nous quoiqu'on fasse. Très beau texte qui dit ce que la vie fait au temps quand on le regarde filer sous ses yeux. Quand l'avant n'est plus -et- avant que l'après ne soit. L'instant T. A bientôt, Jenny?

Ancolies Le 08-11-2022 à 12:51

Bonjour Judith. Merci de votre lecture. Il s'agit plus d'une chanson que d'un slam. D'ailleurs j'ai composé et enregistré une musique mais, la jugeant moyenne, j'ai préféré publier le texte seul afin qu'il ne soit pas desservi. C'est effectivement une chanson sur la solitude. J'ai choisi de mettre en point d'orgue, en dernier couplet, celle de l'homme dont les sentiments envers autrui ont disparu et qui se retrouve enfermé en lui-même, la forme de solitude qui me paraît la plus désastreuse, la plus définitive et sans issue. Il faut que je vienne vous lire. Bonne journée.

Judith 17000 Le 08-11-2022 à 10:46

Bonjour Ancolies. Un slam mélancolique et beau de ces instants vécus qui se sont enfuis mais sont restés gravés en notre mémoire. J'aime la répétition des fins de strophes qui renforce la précieuse vérité de ces instants de solitude...Bonne journée. Judith