Benadel Le 19-02-2018 à 23:37
Merci Séléné pour ce partage. Il faut cependant reconnaître que ce texte a un peu vieilli. J’en prends pour exemple ces phrases « Qu’ils dirigent l’État que leur bras le protège ; nous leur abandonnons ce noble privilège… Là je ne comprends plus : pourquoi les femmes ne pourraient-elles pas être à la tête d’un pays ? Pourquoi leur abandonner le prix de la valeur ? N’est-ce pas accepter une certaine soumission ? A mon humble avis, la comtesse de Salm n’est pas allée jusqu’au bout de sa revendication légitime. Cordialement. David
Séléné Le 28-02-2018 à 19:27
@ Emmalys : c’est aussi mon point de vue, à vouloir déringardiser le mouvement féministe des siècles précédents, on en perd son essence. Je n’aime pas non plus le ton des « Caroline de Haas » qui en font leur business. Il suffit de se documenter sur les coulisses du mouvement si ça t’intéresse, tu verras combien tout ceci est très lucratif.
@ Benadel : Constance de Théis était très impliquée dans la politique, elle savait se faire entendre et sa parole était respectée. Il y a une jolie subtilité de langage dans son épître ; cela ne peut échapper à l’intelligence des femmes qui savent que le combat est à ce prix.