Connexion : supprimer Ou

Épître aux femmes - Commentaires

Navigation : > Épître aux femmes > Voir les commentaires
Séléné

Séléné Le 28-02-2018 à 19:27

@ Emmalys : c’est aussi mon point de vue, à vouloir déringardiser le mouvement féministe des siècles précédents, on en perd son essence. Je n’aime pas non plus le ton des « Caroline de Haas » qui en font leur business. Il suffit de se documenter sur les coulisses du mouvement si ça t’intéresse, tu verras combien tout ceci est très lucratif.
 @ Benadel : Constance de Théis était très impliquée dans la politique, elle savait se faire entendre et sa parole était respectée. Il y a une jolie subtilité de langage dans son épître ; cela ne peut échapper à l’intelligence des femmes qui savent que le combat est à ce prix.

Benadel

Benadel Le 19-02-2018 à 23:37

Merci Séléné pour ce partage. Il faut cependant reconnaître que ce texte a un peu vieilli. J’en prends pour exemple ces phrases « Qu’ils dirigent l’État que leur bras le protège ; nous leur abandonnons ce noble privilège… Là je ne comprends plus : pourquoi les femmes ne pourraient-elles pas être à la tête d’un pays ? Pourquoi leur abandonner le prix de la valeur ? N’est-ce pas accepter une certaine soumission ? A mon humble avis, la comtesse de Salm n’est pas allée jusqu’au bout de sa revendication légitime. Cordialement. David

Emmalys

Emmalys Le 19-02-2018 à 21:43

Et voilà ! Déjà au 18e siècle, c'était des femmes qui prônaient l'égalité des sexes alors qu'on voulait les cantonner au rôle de mère et d'épouse. Ce superbe épître aux femmes n'a décidément pas pris une ride. Dire que ce combat a traversé les siècles ! Il nous faudrait à l'heure actuelle un peu plus de femmes comme Constance Marie de Théis et un peu moins de ces prétendues féministes qui sombrent si facilement dans le cliché que leurs batailles en deviennent absurdes. "Les arts sont à tous, ainsi que le bonheur." Une belle conclusion qui reste d'actualité. Merci Séléné pour ce partage qui nous fait découvrir une femme à la pensée terriblement moderne.

Séléné

Séléné Le 28-01-2018 à 16:34

Bonjour Jenny, j'ai été fascinée par la modernité des vers de Constance de Théis écrits en 1797, je n'ai pas résisté à la tentation de les partager. Une trentaine d'année plus tard, en 1828, Victoire Babois écrivait "Mon sexe, dites-vous, déshérité des cieux" dont j'ai partagé l'oeuvre ici : https://www.de-plume-en-plume.fr/histoire/mon-sexe-dites-vous-desherite-des-cieux

Jenny

Jenny Le 20-01-2018 à 22:59

Très belle épître aux femmes ! Quelle puissance dans le verbe, quelle force insufflée aux femmes de son époque. 1797 ! Qu’il est long, très long le chemin qui mène à l’égalité des sexes quand on voit ces femmes qui nous ont précédées avec courage et détermination. Cette lettre est lumineuse et incroyablement contemporaine. Deux cent vingt ans plus tard, il faut encore batailler et s’insurger contre celles et ceux qui entravent l’évolution originelle et légitime des mœurs. Merci Séléné pour cet excellent partage et rappel des pans de notre histoire en hommage à ces grandes Femmes.    J’ai particulièrement aimé ces deux vers :
« C’est à les admirer qu’on veut nous obliger / C’est en les imitant qu’il faut nous en venger…