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Elan Mystique - Commentaires

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Sté Toqué

Sté Toqué Le 10-03-2022 à 16:34

Bonjour Laureen... Merci, une fois encore, d'avoir partagé ce texte dont la dernière strophe m'a fait aujourd'hui penser au contexte actuel aux frontières de notre belle Europe... "Mais pour moi sur la Terre où l'âme s'est ternie / Tout s'imprégnait d'un goût d'amertume infinie". Ces deux vers reflètent bien, à mon sens, notre horreur, notre profonde tristesse et notre sentiment d'impuissance devant l'apocalypse de cette invasion que les mots ne sauraient décrire tant elle frappe et annihile. Croyons encore à une trêve... Encore et encore... A la force du Bien quand il s'oppose au Mal sans relâche, sans baisser les bras :-) Amitiés poétiques, Stéphane :-)

Elea Laureen

Elea Laureen Le 27-02-2022 à 14:40

Coucou Stéphane, merci infiniment pour ton si merveilleux commentaire ... Ravie de t'avoir fait découvrir une poétesse aussi mélancolique et pourtant "romantique" malgré elle ... Comme toi j'espère qu'elle aura trouvé de l'autre côté le plus merveilleux des paradis où l'amour fait loi ! Passe un agréable dimanche ensoleillé et bercé de sérénité et de paix ... Amitiés poétiques, porteuses des plus belles inspirations :-)

Sté Toqué

Sté Toqué Le 26-02-2022 à 13:24

Bonjour chère Laureen. J'ai absolument adoré ce texte qui, au-delà du "champ" de toutes les religions - souvent utilisées à mal-escient -, reflète une grande spiritualité, le romantisme profond de cette époque-là et une mystique offrande. Voici venir une poétesse que je ne connaissais pas :-) Et quels vers s'offrent ici à mes yeux! > "L'amour, d'abord. Jamais, le coeur endolori / Je n'ai dit ce beau nom sans en avoir souri" > C'est vraiment superbe! Beaucoup d'autres vers m'ont séduit dans ce poème... Il y a quelque chose ici d'universel assurément. Merci, ma douce amie, d'avoir partagé ces lignes qui ouvrent avec bonheur sur mon Samedi une plus grande clarté. Puisse cette femme mélancolique en quête d'idéal, cette femme au destin un peu triste, conquérir, par un tel cri du coeur, le "ciel" de bien d'autres lecteurs. Amitiés poétiques porteuses de toutes les flammes, Stéphane :-)

Elea Laureen

Elea Laureen Le 23-02-2022 à 23:38

Bonsoir cher Noel, merci à toi pour cette belle analyse de cette poétesse qui n'a vraiment pas eu toutes les joies et dont la poésie s'en ressent fortement ... Mon cœur s'est sensiblement arrêté sur ce poème que j'ai trouvé très beau et comme vous le dites Anne et toi encore d'actualité ! La mélancolie l'emporte et la chute est vraiment sublime pour un cœur aux abois et une âme qui a cherché toute sa vie la lumière ... Un tout grand merci pour ce commentaire qui vient compléter admirablement ce poème ... Passe une douce soirée mon ami, tendres pensées, je t'envoie mille bisous étoilés sous la voûte céleste, Laureen

cevenol

cevenol Le 23-02-2022 à 21:51

Bonsoir chère Laureen, quel beau partage que celui-ci avec ce poème magistral de Louise-Victorine Ackermann extrêmement mélancolique, épousant d'ailleurs en ce sens admirablement l'atmosphère intensément romantique régnant au XIXème siècle... Les mots sont profonds et graves, souvent bouleversants, emportant le lecteur sur des horizons où les sentiments dévoilent leur grandiose tristesse, à l'image de cette dernière strophe appelant de ses voeux la mort afin de trouver le repos de l'âme... Je rejoins totalement Anne quand elle dit fort justement que ce poème aurait pu être écrit de nos jours, par des êtres en quête d'idéal et de sérénité... Je suis allé voir un peu la biographie de Louise Ackermann, et tu as entièrement raison Laureen quand tu écris que cette dernière n'était pas vraiment heureuse... Une enfance solitaire et triste, une mère qui ne souhaitait pas que sa fille devînt poétesse, un mariage à 28 ans avec Paul Ackermann, un homme qui en tombe amoureux.. Elle deviendra son épouse sans manifester un grand enthousiasme: "Je me serais donc passée sans peine de tout amour dans ma vie; mais rencontrant celui-là, si sincère et si profond, je n'eus pas le courage de le repousser. Je me mariai donc, mais sans entrainement aucun; je faisais simplement un mariage de convenance morale." Cependant, contre toute attente, le mariage sera heureux mais bref: Paul meurt de maladie à l'âge de 34 ans... Louise se retire à Nice où elle va acheter un petit domaine dont elle exploitera les terres... L'envie de poésie lui revient, et elle va alors écrire une poésie nimbée de tristesse, pessimiste, sombre et mélancolique, qui ne laisse pas indifférent une certaine critique... Ce poème, "Elan mystique" que tu as eu l'excellente idée de nous faire découvrir aujourd'hui l'extrême sensibilité, date de 1871 et est tiré du recueil "Premières poésies"... Louise s'éteindra en 1890, à l'âge de 72 ans... Merci de tout coeur chère Laureen pour ce si joli partage, et cette belle découverte... Sous la clarté de la Lune je t'envoies, mon amie, la voie lactée de mes plus poétiques pensées... Que ta soirée soit belle, mille bises étoilées pour toi...Noel.

Elea Laureen

Elea Laureen Le 22-02-2022 à 20:55

Merci ma chère Anne d'avoir apprécié ce partage, une poétesse qui n'était pas vraiment heureuse et qui a toute sa vie cherché cet élan de bonheur ! Belle soirée ma chère amie, au plaisir de vous lire, amicalement, Laureen

Annefleur16

Annefleur16 Le 22-02-2022 à 8:47

Merci Laureen pour ce magnifique partage qui pourrait être écrit aujourd'hui par des êtres en quête d'idéal et de sérénité...Une interrogation sur la vie et sur la place de notre âme,dans un besoin existentiel d'éternité... Très intéressant aussi d'avoir joint la biographie de cette poétesse philosophique... Comme elle, nous avons envie d'une divine harmonie... Bonne journée. Amitiés. Anne.