La fin des mots
sera le fin du monde.
J'écris pour ne pas mourir
des phrases qui ne veulent rien dire.
J'étais Berndtdasbrot, puis j'ai traversé le brouillard et me suis retrouvé. L'écriture en coquille de noix pour accéder au rivage.
Quelques muses pour souffler sur la voile. Et un air sifflé par le vent :
La nuit je mens. Je prends des trains à travers la plaine. La nuit je mens, je m'en lave les mains....
Au réveil, tout est à refaire. Les fantomes sont revenus durant la nuit. Je ne suis pas ce que je devrais être et je dois m'en accommoder.
Des preuves d'amour, toujours. Je les chasse et m'en nourris.
Aux étoiles filantes qui ne m'ont pas ramené ma mère. Elles me l'avaient promis. Et me laissent errer ici, à me maudire.
J'aime ecrire, les mots, les histoires, braver les blessures, rapporter la caresse du soleil sur mon visage.
J'aime lire vos mots, vos histoires. Et j'aimerais la cordialité, la fidélité, l'honnêteté. en suis-je capable, moi pauvre humain ?
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