Les seuls écrits que j'aime sont ceux qui touchent mon âme, ceux dans lesquels je retrouve la part perdue de mon imagination, de mes rêves et de mes doutes. Mon écrivain préféré est Albert Camus. C'est pour cette raison que ma thèse lui est consacrée. Je suis aussi passionné par Nietzsche et bon nombre de philosophes et d'écrivains en mesure de m'émouvoir. Comte-Sponville, Henri Pena-Ruiz, Anne Philipe, etc. Je n'aime pas les dogmatiques et les esprits qui inhibent le souffle créateur de la vie. Je préfère les pensées qui m'amènent à créer et à vivre, plutôt que celles qui m'emprisonnent. "Ce qui importe, ce n'est pas la vie éternelle, c'est l'éternelle vivacité", disait Nietzsche. Tout comme lui, j'essaie de faire de ma vie une citadelle où les remparts sont bâtis sur les certitudes du présent.
Un fond de désespoir traque toujours éperdûment l'espoir et l'amour de vivre. Je suis avide de romantisme et de passion. Par ailleurs, la contradiction est souvent l'être de toute chose. C'est en tout cas le mien. Mais c'est aussi ce qui rend un écrit plus émouvant à mes yeux.
