Comment dire ? C’est une drôle d’histoire… comme celle de chacun de nous sans doute.
J’ai d’abord aimé écrire quelques pensées sur FB. Puis j’ai imaginé « écrire » comme les écrivains, vous voyez, avec du passé simple généreusement dispensé, comme de la chantilly sur les gaufres, et je me suis mis à écrire comme ça dans mon coin. Je ne me rappelle dans quelles circonstances j’ai ensuite adhéré à un site littéraire, hélas aujourd’hui comateux. Là, j’y ai relevé un défi et j’ai adoré, j’ai adoré écrire, j’ai adoré ce que j’avais écrit et c’est parce que je savais que je serais lu que j’ai été capable de me dépasser. Mes mots, je les avais ressorti du plus profond de moi. J’avais entretemps relu Cavanna et j’ai vu dans « Les Ritals » que Cavanna n’écrit pas, il cause. C’est personnel, mais selon moi, c’est la seule écriture honnête. Alors de fil en aiguille, je me suis mis à écrire honnêtement avec une écriture qui était à ma taille en tout cas et à publier des textes dont un certain nombre communiquaient entre eux sans que j’y aie pensé. J'ai fini par comprendre ; je les ai compilés, j’ai cousu des coutures, j'ai élagué aussi, restructuré, reformulé, etc. Et ça a fini par faire un roman qui sera bientôt publié.
Mais aujourd'hui, je me trouve un peu démuni devant mon envie, mon besoin même peut-être, d’encore écrire et personne pour m’emmener, pour me faire me dépasser. C'est le sens de mon adhésion à "De plume en plume". Je dois dire que j’aime aussi beaucoup découvrir l’écriture des autres tant qu'elle me semble honnête.
Voilà. Ah oui, sinon, je m’appelle Patrice et je suis belge. Je suis un passionné de musique, là encore, lorsqu'elle est honnête et je suis ingénieur du son bientôt à la retraite.